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36 ans... Bientôt 40...
30 octobre 2018

I'm an alien, I'm a legal alien, I'm a gentleman in my job.

Ce matin je suis arrivé à 9h15 à mon job, gros challenge car la plupart du temps j'arrive plus sur les coups de 9h30/9h45. Je m'attendais à trouver mes collèues à la machine à café mais non, ils étaient tous déjà au taquet sur leurs ordi.
D'entrée de jeu ça m'a rendu fou, que de voir des gens aussi sérieux dès le matin, de si bonne heure. Lorsque je me mets dans ces états là, je cherche, au plus profond de moi même si ça m'agace parce que j'en suis jaloux, ou juste parce que ça me renvoie à l'image de mon père, qui préférait bosser (à des projets perso) plutôt que de s'occuper de moi. 
Avec un peu de recul, j'ai compris par la suite qu'en fait (enfin, suite à une remarque d'un collègue), je pensais dans ma tête qu'il était 9h15, ça devait être l'heure affichée sur mon scooter 10 minutes avant que je n'arrive à destination, mais qu'en fait ce n'était pas vraiment l'heure à laquelle je suis arrivé...  
D'ailleurs en me garant, j'ai pesté, car j'ai enfin retrouver ma place de scooter dans le gigantesque parking, place qu'on m'a volé depuis les beaux jours... "Alors, bande de 2 roues du dimanche, il pleut un peu et ça y est, il y a plus personne ? FDP". C'est ridicule de pester lorsqu'une place se libère, mais je suis comme ça, de mauvais poil avant mon second café. Je sais que je reperdrai cette place dès lors qu'il refera beau, que ces "motards du dimanche ressortiront et seront plus plonctuels que moi" mais pour l'instant je l'ai récupéré, c'est déjà ça (et ça ne durera sûrement qu'une journée).
Bref, au final, alors que je pensais qu'il était 9h15 ce matin en arrivant au taf, il était en fait... 9h45..
Inconscient quand tu nous tiens...

Comme depuis quelques jours, semaines, mois Je n'ai pas la tête à travailler. Je ne bosse que sur des courtes périodes, de 20/30 minutes, des fois par jour, d'autres fois par semaine. Je n'ai pas vraiment de deadline et pour être honnête, je n'en ai pas envie, même si je sais qu'une pression positive ne pourrait me faire que du bien. Mais le fait de savoir que dans 2 mois je quitterai les lieux, alors que depuis 3 ans j'espérais une embauche... Qu'on m'a refusé pour diverses raisons (dont le rapport profil/âge) alors qu'un petit jeune est sur le point d'être embauché, tout ça ne m'aide pas à rester motivé. C'est au final un peu comme une petite trahison, encore une dans ma vie professionnelle, mais malheureusement sûrement pas la dernière. Les gens savent que je ne branle rien, et on me fout la paix, c'est toujours ça de pris.

Je suis fatigué, de ma nouvelle vie de parent. La plupart de mes nuits sont ponctuées de réveils nocturnes, ou parfois trop matinaux de bébé, déréglé par le changement d'heure de ce week-end, et dérangé par ses dents du haut qui se sont décidées à toutes pousser d'un coup. Le sport, même s'il me fournit de bonnes doses d'endorphine le week-end ne m'aide pas à être au taquet (surtout lorsque je mets 3 à 4h à m'endormir après la fin de mon entraînement vers 22h30, alors que je suis juste au bout de ma vie physiquement).
Et que dire du temps ? Passer de l'été à l'hiver en 2 jours... Perdre le peu d'ensoleillement dès 18h ? Sans parler de ces 4/6°C humides qui vous frigorifie ? Non, ce n'est pas un temps que j'apprécie. Je ne sais d'ailleurs pas, qui apprécie le froid/humide... A part peut-être les bretons (#trollforever).

Mon chef n'a pas mangé avec nous à midi, cela fait 2 repas qu'il saute. "Je n'ai pas faim". Je ne sais pas si c'est qu'il est barbouillé ou qu'il a trop de job... Mais je ne comprends pas comment et pourquoi il fait ça. Et les choses que je ne comprends pas ont vite tendance à m'agacer.

Et la camionneuse ? Parlons en... Je suis passé du stade de confident à celui d'illustre inconnu car "les collègues de son service sont enfin de retour de vacances". Et si vendredi je l'ai félicité pour sa belle jupe (première fois qu'elle en mettait une)(et promis je n'ai même pas fait de remarques sur ses collants noirs...parce que bon, des collants quoi), j'ai bien senti que mon compliment la gênait (comme tout compliment d'une manière générale), et elle a été ravie de me dire le soir même "tu sais pourquoi je mets plus de jupe ? Parce que 10 remarques sur 50 mètres en traversant une place ce soir... Et pas des plus sympathiques, ben cest chiant". Elle s'était faites belle pour aller pécho du mec avec ses copines le soir afin de mettre un terme à son célibat de camionneuse... Mais elle ne m'a pas raconté si "ça avait mordu" lorsque je lui ai demandé des news. "J'ai pas eu de notification". Et depuis le retour de ses collègues d'open space, elle n'a plus le temps de me parler. Cette sensation de passer de confident intime à fantôme m'insupporte au plus haut point. "Bonjour, je te kiffe quand j'ai besoin de toi et je t'ignore quand mes collègues sont là". J'adore. Ou pas. 

Mais bon, il faut croire que c'est la vie...

En attendant, demain soir c'est le week-end. Si par le passé, ça rimait avec "grasse mat/Je fais rien de mes journées/Ordi H24", maintenant ça rime avec "gestion de bébé à plein temps/faire plein de choses en rapport avec les tâches ménagères/pas le temps de faire une grasse mat vu que dès 5h, bébé se réveille". Au final, je fais bien plus de choses perso lorsque je suis à mon taf...
De ce fait, on peut pas vraiment dire que je sois urgemment pressé d'être en week-end...
Triste, non ?

 

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13 décembre 2018

12 jours avant Noël, et je suis à la ramasse.

Je n'ai quasiment aucun cadeau de fait, mise à part celui de ma soeur, qui a trouvé du temps pour me dire ce qui lui faisait envie (j'insiste sur ce point car ma soeur et le temps ça fait 18).
Ma moitié ? "on ne se fait pas de cadeaux cette année, #économiesàcausedebébé". C'est triste. Et paradoxalement, je n'ai aucune idée d'un truc qui pourrait lui faire plaisir, à part peut-être du sommeil en boite.
Ma mère ? Elle m'a fait la capture d'écran d'un site, en me disant "cette petite robe là ou des bijoux ou ce que tu veux". Merci pour ton aide. ça m'a un peu rappelé lorsque j'étais petit, que je croyais encore au père Noël, et que pour faire ma liste, je découpais les catalogues les 3 suisses et la redoute (avec les références allant de paire bien sûr), et que je le collais sur une feuille de papier A4. "Maman, toi qui fait un peu d'informatique, ne crois tu pas que tu aurais aussi pu m'envoyer un lien ? "...
Et puis hier j'ai eu un électrochoc, J-13 avant les festivités. Avant le foie gras, les repas trop chargés qui vont se multiplier, et le plus beau cadeau qu'on a en tant qu'adulte, voir notre famille, bien portante.
Et putain, j'ai toujours pas acheter mes cadeaux. Je suis à la bourre. Et ça me gave. J'ai pas de thunes, j'ai pas d'inspiration, j'ai la flemme. 

En vrai, je suis vidé comme l'enfer. 2 nuits que je dors peu. 4h30 cette nuit contre peut être 5h la nuit d'avant. Bébé couine toute la nuit, la faute à ses foutus dent qui sortent. Je lis les témoignages des divers forums, de tous ces gens qui parce que ça a marché chez eux, pensent que ça marche à coup sur sur tous les bébés (j'adore les gens qui détiennent la vérité universelle), c'est bien connu, ils fonctionnent tous pareils (bon sauf le notre visiblement...). Avant d'aller profiter du repas de Noël ce midi, j'étais dans le gaz, vous savez le truc au delà de la fatigue physique, là c'est plus votre bouche qui baille, c'est votre cerveau, qui en plus de ça n'imprime plus. Trop usé pour bosser, pour réfléchir, pour avancer. Et puis ces 12 jours avant Noël, qui riment aussi avec la fin de mes 3 ans et demi passés ici.
Je comptais hier, pendant mon 3ème réveil aux alentours de 1h30, (parce que j'ai rien d'autres à foutre lorsque j'en ai ras le bol de chercher ce foutu sommeil, faut pas chercher de qui il tient bébé...) : ça va être mon 10ème pot de départ. Alors j'ai plus de 10 boites à mon actif (en SSII on parle plutôt de missions) mais je ne les ai pas fêtés partout. Je me souviens de certains, et j'ai oublié beaucoup d'autres. Lorsque des missions se sont mal terminées, ou qu'elles n'ont pas excédées 6 mois en général je crois bien ne pas en avoir fait. Comme souvent sur la période de fin d'année, comme c'était le cas en 2010 quand j'avais quitté AXA, 2 autres personnes terminent avec moi le 21/12, et à une semaine de l'échéance, aucune invitation et aucune préparation pour le pot n'avait été faites... J'ai pris les devants, demandant aux collègues quelle date serait la meilleure pour eux (vu la période, les absences sont de plus en plus nombreuses), et c'est le mardi qui est tombé comme étant le meilleur jour. J'ai imposé la date aux 2 autres (des petits jeunes, dont l'un(e) des deux est encore en école d'ailleurs...), rédigé le mail (avec mon style d'auteur \o/ #autocongratulations), et on s'est organisé pour les courses. J'ai apprécié cet élan de leadership venant de moi, agacé par le fait que personne autour de moi ne faisait rien, et que l'idée que ça fasse à l'arrache me rendait fou. Déjà que faire un pot à plusieurs c'est chiant (ben oui, lorsqu'une personne part, vous lui filez plus facilement 10€ que 5), mais lorsque c'est 3 personnes et que vous devez remplir 3 enveloppes... Ben vous êtes moins généreux, ce qui se tient....

J'ai aussi pris la décision de prolonger mes vacances de 3 jours la première semaine de janvier 2019, avant d'enquiller cette nouvelle mission, qui commence jour après jour à me terroriser un peu plus (nan parce que venir faire 3 jours "d'intercontrat" au siège, pour faire face à un Internet et un poste de travail complètement verrouillé, le tout sans collègue avec qui aller déjeuner... Très peu pour moi). Ah et j'oubliais, je dois aussi réserver (tout du moins donner une date pour) les vacances de cet été, mais est ce que seulement je pourrai prendre ma période habituelle ? Et s'il faut qu'un des 2 développeurs s'occupe du SAV du produit sur lequel je vais tafer ? ... Et comment sera l'ambiance ? est ce que comme ici on jouera à la console entre midi et deux ? J'en doute... Comment est ce que je m'en sortirai niveau compétences ? Je ne m'en suis pas toujours bien sorti, il y a de grosses tâches d'encre, rimant avec incompétence et manque de communication sur mon parcours pro  : "je ne suis pas parfait... j'ai mes faiblesses...".
Et puis il va falloir se "remettre à bosser", ce que j'ai pas fait depuis pas loin d'un an je pense (ou par moment, histoire de), sérieusement, ce qui veut dire être moins distrait (adieu flux rss déjà désertés par les bloggeurs/bloggeuses d'antan, adieu google actu et tes tristes nouvelles, adieu FB et tes pathétiques posts où tu dois "TAG QUELQU'UUN QUI ... LOL !" et autre Discord (où le fonctionnement du prochain perso de SWGOH C6PO est décrit) et également "écrire moins". La perspective de réduire drastiquement mon écriture quotidienne (que ce soit la rédaction de notes, de mails, de tchat avec ma copine ou d'avancement sur des nouveaux romans) me fait déjà flipper. DAns l'idéal, il faudrait que je réussisse à me cantonner à n'écrire qu'une heure par jour... est ce que j'en serais seulement capable ? ... Je déteste être dans ces moments de doutes, durant lesquels je vogue dans l'océan de mon imposture, syndrome que je me trimbale depuis des années, et qui dès que je suis un fatigué n'hésite pas à revenir à la charge pour me rappeler qu'il est là.
Merci, je sais que t'es là, je sais que je pense que je suis un imposteur mais que je n'en suis pas un en vrai, je sais que je me dis toujours que quelqu'un va finir par se rendre compte que je ne suis que du vent, rien de plus qu'un beau parleur qui bricole du code qui marchouille, rien de moins qu'un petit auteur qui s'essaie à l'écriture après un roman publié qui vaut ce qu'il vaut mais qui n'a surtout selon moi pas très bien marché. Je suis comme ça, à naviguer dans l'inconnu, à la recherche d'une reconnaissance que je fuis lorsque j'ai le malheur d'y faire face. 

Ma copine, qui a moins dormi que moi ces derniers jours (mais qui a l'avantage de s'endormir en un clin d'oeil) m'envoie des liens, pour cet été, des idées de destinations sur la seconde semaine dont je lui accorde de choisir la destination (dans ma grande générosité). Après plusieurs années, le constat est là : "Je n'ai pas réussi dans ma quête de la femme parfaite à trouver une nana qui appréciait la plage" (je m'en sors bien qu'elle déteste les ballerines, c'est déjà un combat de moins à mener). Enfin si, elle l'aime bien la plage, lorsque elle est entrecoupée d'un roadtrip de 1500 kilomètres, en direction des Keys en Floride. Mais pas la même plage chaque année. Surtout si l'eau est froide, qu'on se pèle le cul dès que le vent se lève et qu'il n'y a pas moyen de faire de longues balades différentes tous les jours, Et surtout, loin de ma famille, où à l'ombre des 2 caractères forts que je suis, à côté de ma soeur, elle s'efface avant de disparaitre.
Moi qui adore ce moment rimant avec "colonie de vacances", où je peux jouer au loup avec eux et à placer des "DTC" à tout va lorsque ma mère, ma sœur ou mon neveu posent une question attendant un complément circonstanciel de lieu en réponse...
Comment trouver les mots justes pour qu'elle comprenne qu'à un an et demi, bébé préférera 212000 fois (environ) plus de crapahuter dans le sable à essayer d'échapper à la surveillance de ses parents qui voudront toujours le tartiner plus de crème solaire, plutôt que de faire des randonnées interminables en montagne, en chouinant (car il veut s'ébrouer) sur le porte bébé que papa (moi donc) portera ?
Concession vs Sacrifice.
L'éternel équilibre qui cimente le couple autant qu'il peut le fissurer.
"Et du coup, tu vas aller le vendredi de la veille des vacances à ton sport ? ", m'a t elle demandé hier soir, pendant cette première demie-heure où bébé dormait et qu'on profitait du silence de "Quotidien"... 
Que répondre ? Concession vs Sacrifice. Choisir les mots justes.
Le mensonge : "Non, je profiterai de toi, de vous, je vous aime <3"
La vérité : "Je ne vais pas y aller pendant 2 semaines donc oui, ça fera du bien à mon gras".
L'agacement : "dis donc, pour rappel j'ai eu ton accord au moment de signer... Et ça inclue 2 entrainement par semaine ET certains matchs. "
Le rappel : "Et toi, quand est ce que tu te retrouves un sport, histoire que j'ai une monnaie d'échange pour échapper à la soupe à la grimace à chaque fois que je vais affronter le froid pour suer pendant 2 heures ? Quoi du temps, le temps ça se trouve... "
La fuite : "Je verrai. "
L'improbable : "non, ce soir là je payerai une baby sitter, on se fera un petit resto en tête à tête, tu mettras des bas et on fera l'amour toute la nuit après...

Je ne sais pas, je ne sais plus. 

J'ai parfois envie de creuser un trou dans la moquette tâchée de café sous mon bureau, d'y dormir 18 ans en PLS, et de rouvrir les yeux lorsque mon bébé sera devenu plus grand que moi, qu'il aura toutes ses dents et les cheveux longs comme son papa, et qu'il sera fier d'avoir brisé des coeurs (en plus d'autres trucs que la décence m'empêche d'écrire ici)(genre des culs), et qu'il me rackettera pour s'acheter un scooter électrique.
Et là, les mêmes questions se poseront lorsqu'il me demandera "pourquoi vous voulez pas ?" ...
Le mensonge : "on a pas de thunes"
La vérité : "on a peur que tu te tues avec"
L'agacement, et cette phrase que mon père m'a tant répété : "Parce que c'est comme ça".
Le rappel : "on parle de ton dernier bulletin ? "
L'improbable : "Tu sais très bien que l'électricité n'est pas la meilleure énergie probable... Comment rouleras-tu lorsque la dernière centrale de France aura fermé ? ".

Je crois que j'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil de 26 heures.

17 avril 2019

#lesgensmefontrager

Cet événement n'est pas sans me rappeler les rageux durant la victoire de la coupe du monde, où dans ce moment d'harmonie nationale, après les dernières années de merde à se taper dessus, tout le monde n'avait fait qu'un derrière la victoire des bleus : "oui mais ça n'empêche pas qu'on a tjrs Macron comme président" et autre "et pendant ce temps là les SDF crèvent de faim dans la rue et tout le monde s'en fout".

J'étais à 2 doigts de pleurer lorsque j'ai vu les flammes s'embraser dans notre dame. Certes, pour moi la plus belle cathédrale de France est sans doute celle d'Orléans (mais c'est mon côté chauvin je suppose), mais il s'avère que celle de Paris reste Notre Dame, repère de Casimodo et surtout l'un des symboles de Paris.
"On va pas attendre 107 ans", oui comme toi lecteur de passage sur ce blog, j'ignorais que c'était le temps qu'il avait fallu pour la première construction de cette cathédrale. Rien que ça, ça fait réfléchir... Imaginez-vous, qu'il a fallu 3 voire 4 pour ne pas dire 5 générations (vu l'âge de mortalité de l'époque) pour que cet incroyable bâtiment sorte du sol ? Quel monument aujourd'hui peut se targuer de mettre autant de temps à être construit ? Et même si on est pas chrétien, voilà c'est beau, ça reste beau, et ça reste un symbole, point barre.
Alors oui, un symbole qu'on croyait invicible car il avait résisté à la guerre, à la révolution, au temps... Et qu'un simple feu, déclenché on ne sait pas comment a "en partie" éradiqué en quelques heures. Ça aussi, personnellement je relativise... J'avais peur de me réveiller le mardi matin en mode "il ne reste plus rien de Notre Dame". Lorsque l'on voit le brasier qu'était les tonnes de plombs au sein du bâtiment lorsque la charpente s'est effondré, moi je ne dirais qu'une chose : c'est un miracle (divin ou surtout grâce aux pompiers) que ça soit "reconstructible".

Et là, vous avez tous les haters, qui n'ont que ça à foutre de leur vie que de dire qu'ils sont pas contents qui se lèvent, face aux fortunes que certains sont prêts à mettre dedans.
"- ça pour dépenser pour des vieilles pierres il y a du monde, mais pour investir dans des infrastructures pour SDF ou contre le réchauffement climatique il y a plus personne... (disent d'ailleurs le genre de personnes qui font 3 voyages en avion / an, je dis ça je dis rien)"
Pffff. Que répondre à ça... Est ce que les SDF datent du 12ème siècle ? Est ce que le réchauffement climatique, on s'assoit devant et on se dit "wouah, c'est beau ce que l'humain peut faire ? " non. D'ailleurs on va mettre les choses au clair, il est utopique/impensable de faire qu'il n'y ait plus aucun SDF. De la même manière qu'il y aura toujours des riches et des pauvres, partout dans le monde, et que les gens, les Français surtout ne seront jamais contents de leur situation, jalousant toujours leur voisin qui a mieux réussi ou qui gagne plus qu'eux; Voilà, comme ça c'est dit/fait.

Pour le reste, putain mais merde, toutes ces grosses fortunes qui mettent la main à la patte pour reconstruire un des plus beaux bâtiments de France c'est beau bordel ! STOP LES RAGEUX bordel... Et le pire c'est que c'est pas les gilets jaunes qui gueulent (il n'y en a pas je pense sur mon mur FB, ou s'il y en a ça fait très longtemps que je les ai masqué parce que j'en avais marre qu'ils postent de la merde du gorafi ou totalement fakednewsé) mais les gens avec une bonne situation, bien pensant et autres....
Certes on peut se dire que Macron, ce président tellement détesté de tous les Français (mais sans doute le moins pire qu'on pourrait avoir, il y a 2 ans et encore maintenant...) en profite pour révéler au compte gouttes ses grandes révélations "secrètes" mais que toute la presse a déjà divulguer, joue la montre et l'unité nationale. Le conseil des ministres tournera autour de ça ce matin, j'avoue que j'en vois pas trop l'intérêt... SUPER ! Je vois mal en quoi la ministre des sports ou Marlène Schiappa en aura à foutre qu'on ne parle que de ça. Sauf si on monte les planches en escaladant la façade, et que l'équipe en charge de le rénover soit à 50% composé de femmes. Et encore.

Mais au delà de ça, les gens qui ragent de voir les dons volontaires, pour reconstruire l'équivalent de nos pyramides, sérieux...
Allez faire du sport, ça vous détendra les méninges, et foutez la paix aux gens qui pleurent en voyant des pierres brûler.

19 juin 2017

Comme une rage en moi.

En vouloir en permanence à la terre entière est éreintant.

Enfin ce n'est pas en vouloir, c'est... Prendre de l'énergie à détester les gens, pour souvent des broutilles.
12h, depuis 15 minutes l'heure pour aller déjeuner aurait dû faire lever tous les gens d'une voix, avec cette phrase au bord des lèvres ! "C'est l'heure d'aller manger PUTAIN ! "

Sauf que non. Personne ne le dit ou ne le fait.
Parce que les 2 leaders qui ont l'habitude de donner le signal ne sont pas là.
En réunion. Trop absorbés par leur taf.
Oui, j'ai un problème lié aux gens absorbés passionnément (ou pas) par leur taf : ça me renvoit à mon père, qui lui aussi était passionné de son taf, à tel point qu'il faisait passer son taf, sa vie, et ses passions bien avant son enfant que j'étais.
Alors ça m'agace.
Et il y a elle. Elle, nous fait des infidélités, et parfois va manger avec d'autres personnes. Sa mère. Ou des fois d'autres apprentis. "Tu vas manger avec tes vrais amis ?" lui ai-je un jour soufflé.
Depuis c'est devenu une blague récurrente. ça plus le fait qu'elle se prépare souvent son repas... Pour plusieurs raisons, la principale étant "c'est ma diététicienne qui m'a conseillé".
J'ai envie de dire la pauvre... Elle est à la limite de l'obésité. Elle a (contrairement à une autre nana) un beau visage, mais stocke tout au niveau des hanches, des cuisses, et du bas en gros. Alors elle fait du sport, certes, mais pas dit que la plongée en bouteilles soit l'activité la mieux pour perdre du poids. Pour ça aussi je la traque parfois, lorsqu'elle vient sans son plat préparé de la veille... "Ben alors ? Ta diététicienne ne va pas être contente..."
Sa réponse était souvent "j'ai pas le temps".
Les gens qui me répondent ça me font souvent sauter... Cf plus haut, ça me ramène à mon enfance sur toujours mon père, qui n'avait pas le temps parce qu'il avait surtout d'autres priorités.
J'ai envie de lui dire "tu n'as pas le temps ou tu n'avais pas envie ? "
Mais la dernière fois, elle m'a envoyé bouler "occupe toi de ton assiette plutôt".

Et si elle avait en partie raison, qu'elle aille se faire foutre.
Et puis il y a lui.
Lui, j'ai au début trouvé bizarre qu'il ne parle jamais... Jusqu'à comprendre qu'il était bègue, et que donc parler voulait dire pour lui, rappeler aux autres qu'il a des problèmes d'élocution, problèmes non assumés visiblement. Il ne parle donc jamais.
Et suit tout le temps.
Je me suis toujours demandé si le jour où personne n'irait manger, il sauterait un repas ou pas...
Après, j'ai malgré tout du respect pour lui, parce qu'il a 5 enfants. Je ne l'ai appris que tard. Au même moment, j'ai appris que sa femme était une africaine... Forcément, le délire "black à la recherche d'un foyer en France via les sites Internet" m'a plus que traversé l'esprit. Je l'imagine être à la baguette chez lui... Le fait est qu'il fait des horaires de psychopathe. 7H30 au taf, à 16h30 il est parti. Je doute qu'il ait une vie, une occupation en dehors du taf et de ses 5 enfants. Mais voilà, lui au moins a su, 5 fois de suite mettre sa petite graine. Bon en même temps, sa libido doit être à 200% consacré en sa femme hein... Je l'imagine pas avoir des idées érotiques à toute heure de la journée comme d'autres personnes que je connais. Mais on s'éloigne du sujet.
Pourquoi est ce que je lui en veux, alors que je suis le #1 des suiveurs (étant donné que je REFUSE d'être le mec qui dit "hey il est 11h45, TIME FOR LUNCH ? " ? Je ne sais pas.
J'ai un degré d'intolérance qui croit avec le temps. Et c'est ça tout mon problème.

Et puis il y a autre chose.
Le tome 2 de ma saga est prévue pour demain, avec 5, voire 10 jours de retard.
Initialement prévu pour le 10, l'éditeur m'a fait comprendre que ça serait plutôt le 15, voire le 20.
Prise de tête entre lui et le correcteur... Avec le correcteur qui a voulu que je le défende... Et puis la version qu'on m'a fourni avant départ chez l'imprimeur (ce qu'on appelle le Bon A Tirer dans le jargon) nécessitait du boulot, que j'ai du faire en toute urgence. Le livre est parti chez l'imprimeur jeudi, mais depuis, il n'y a aucune visibilité. Est il seulement sorti de l'imprimerie ?
Je scrute les sites Internet, la version numérique est pré-commandable, mais pas la version papier... "J'ai envoyé les données dès que j'avais le nombre de pages (c'est à dire au moment de l'envoi chez l'imprimeur), ça ne devrait pas tarder".
J'aime le flou de la réponse.
J'ai eu les premiers chiffres des 3 premiers mois de la vente, un peu moins de 200 livres. C'est bien, mais incomplet : vu qu'Amazon imprime eux même leurs livres, il est "compliqué" (plus qu'impossible) de savoir combien d'exemplaires ont été vendus chez eux.
Je reste béat devant un manque de communication si énorme, alors que paradoxalement, en tant qu'auteur j'ai accès au classement de mon livre sur la durée... Mais au moins, chez les ricains, mon nom d'auteur est bien rattaché aux 2 volumes...
Parce qu'à la FNAC... C'est un autre délire : un nom d'auteur, 2 pages différentes. Normal.
Contacté via le messenger de leur FB, pour leur signaler le problème (ainsi que le résumé qui est erroné depuis le lancement...), leur réponse m'a tué : "pour les problèmes de référencement, veuillez nous envoyer un courrier postal. "

Bonjour, on est en 2017. Pour mettre un jour un site, on a besoin d'un courrier postal.
ça pourrait être pire, ils pourraient encore fonctionner avec des faxs... Un peu comme ? Mon distributeur... Si si, pour qu'un libraire commande des livres chez lui, ça se passe par FAX.

Je m'imagine les PDG de ces boites, avec leur nokia 3210, une adresse chez wanadoo, et qui lorsqu'ils te donnent leur adresse mail, disent "arabesque" au lieu de "arobase".

Peut-être que mes 5 défaites à la suite sur Clash Royale en fin de matinée, n'ont pas arrangé mon humeur du jour.

6 juillet 2017

Firstbookblues.

Oui, on parle de Baby Blues, mais on parle pas de "FirstBookBlues".

"mais de quoi ça s'agit me dirigez vous ? "
Il s'agit de l'état de blues qui suit la naissance de votre premier livre, ou de votre première saga.

En fait, un livre, c'est plusieurs mois d'attente, de douleur, d'écriture, de réécritures, de joies, de peines, et puis il est là. On le tient dans ses mains. On peut sentir son odeur, le palper, se la péter avec sur Facebook.
Et puis, ce livre, il faut le vendre.
ça nécessite des montagnes d'énergie, parce que 9 fois sur 10, son éditeur ne fait pas grand chose, parce que c'est cher tu comprends. Tu n'es qu'un parmi d'autres poulains, et à peine ton livre est il sorti qu'il doit publier d'autres auteurs qui attendent, comme toi hier, que leurs livres paraissent.

Alors tu remues ciel et terre, pour que les gens s'intéressent à toi, à ton livre, à ton histoire hors du commun que pour des histoires de budget il a fallu couper en 2, sans quoi le lecteur lambda n'aurait pas mis autant d'euros dans le livre d'un inconnu.
Tu contactes la FNAC pour leur dire que le référencement n'est pas bon, ce à quoi ils te répondent "pour les problèmes de référencement, veuillez nous contacter par voie postale".
On est en 2017, et notre FNAC, qui est un peu "l'amazon" Français, fait palir de honte.
Amazon, lui est une machine tellement il fonctionne bien. En 3 clics, la page d'auteur est créé, et il est facile de voir le classement des ventes sur un beau graphique. Le problème d'Amazon, c'est que pour faire des économies drastiques de stockage, ils impriment eux même les exemplaires de ton livre, et que du coup, la qualité s'en ressent.
Et puis derrière, il y a le distributeur, à la pointe de la technologie lui aussi. Lorsque tu réussis à convaincre un libraire de t'accueillir pour faire une dédicace, et qu'il commande les livres de la dédicace, accroche toi bien il faut leur faire un fax.
On est en 2017, et le distributeur, celui chez de chez qui ton bouquin part, MARCHE ENCORE AU FAX.

Tu le sens le patron totalement fermé à toutes les "nouvelles technologies", qui confond lorsqu'il te donne son adresse mail te dit "jean.ledru arababesque wanadoo.fr" ?
En 2017, il n'a toujours pas retenu que @ se prononçait arobase, et il est encore chez wanadoo. Pour un peu, on entendrait le modem 56K faire son bruit de connexion.

Voilà, toute ton énergie des 2 premiers mois voire des 2 premières semaines passe là dedans.

Tu dois faire face aux réseaux sociaux que tu détestes tant (enfin que je n'apprécie guère pour ma part, tellement c'est du nombrilisme...). Les chroniqueuses ont en moyenne 18 ans, et pour la plupart sont juste "chroniqueuses, lorsqu'elles ne se plaignent pas du mal de vie quotidiennes qu'elles subissent parce qu'elles sont incomprises".
Et surtout, elles ne te "followback" par, parce que tu n'es qu'un petit twittos qui a même pas 1K de followers. Alors tu comprends, ça fait tâche.

Et à côté de ça, tu as quelques chroniques, qui pointent le bout du nez de temps en temps.
Lorsqu'elles sont bonnes, la vie est belle.
D'une manière générale, sur mon premier tome les retours ont "dans l'ensemble" été bons. Bien sûr, il y a eu une ou deux réflexions un peu bof, mais ça fait partie de la vie.

Et puis le tome 2 est sorti.
L'effet surprise n'était plus là. Les fans du 1 se sont rués dessus, mais les déçus du 1 se sont gentiment désinscrits de mes publications Facebook, où peut-être je spammais un peu trop.
"Ouais, c'est un peu répétitif, j'arrive pas vraiment à rentrer dedans".
Et puis il y a la période, suite à des soucis de correcteurs, et d'impressions mon livre a pris 15 jours de retard. La vie s'est déjà arrêté avec bien trop de monde déjà parti à la plage. Les gens s'attendent déjà à la rentrée littéraire.
Un livre a une vie d'environ 3 mois dans une librairie (lorsque par chance il est vendu en librairie), avant d'être totalement oublié face à toutes les nouveautés.

Et puis il y a eu 2 retours sur mon tome 2, qui m'ont blessés.
Un surtout.
On m'a traité de "grossophobe".
On m'a dit "mais en fait, si tu aimes bien le caractère d'une nana mais qu'elle est grosse tu ne sortiras pas avec ? "
J'ai répondu que oui. Je me sentis mal d'admettre que oui, comme beaucoup de monde sur terre, j'avais des critères de préférence. Je me suis rappelé de toutes ces nanas sur adopteunmec qui ne lisaient même pas ma fiche parce que j'avais les cheveux longs, et de toutes ces nanas dont je ne lisais pas également la fiche, car elles étaient trop petites "selon mes critères".
Est ce qu'on peut me traiter de "petitophobe" ? Non.
Traite-t'on les gens de "chevelusphobe" ? Non.
Parce que c pas de ta faute si t'es petite, ou si t'as les cheveux longs (et que tu peux les couper). Alors que visiblement, grossophobe, le terme existe. Pas pour rien visiblement. Et pourtant, j'ai du mal à comprendre pourquoi les "petitophobe" ou "chevelusphobes" n'existent pas. Ou les "ballerinophobes", les gens qui détestent les ballerines (et celles qui en portent), voire les "conversophobes". La liste serait longue CMB s'il fallait citer tout ça, mais non, on m'a juste (une chance) reproché d'être "grossophobe", car j'ai trouvé qu'une femme était grosse.
Et moche. On ne m'a pas traité de "mochophobe" hein...

Je me suis tout pris de plein fouet, en pleine tête, et j'ai médité, en mode "mais putain je suis un gros connard... Je suis intolérant... Je suis sans coeur. Je mérite un procès ! ".
Oui, je me suis senti écoeuré, j'ai eu envie d'écrire à mon éditrice, et de dire "on retire ce paragraphe".
Et puis je me suis dit merde.
Tant pis. c'est comme ça. C'est la vie.
Au moins, j'aurais été franc. J'aurais dit ce que j'avais sur le cœur, même si c'est pas bien. Même s'il est interdit de dire que parfois, les gens se plaignent de ce qu'ils sont, parce qu'il est plus facile de se plaindre que d'essayer de changer (parce que tu comprends, les modèles de la société... tout ça). Pis il faut pas dire que c mauvais pour la santé, que ça augmente les risques d'AVC, d'hypertension, tout ça...
Oui on va dire que "on est pas tous égaux devant les gênes, certains c'est parce qu'ils ont un code génétique de merde... ". Moi j'ai des grains de beauté partout sur le corps, un grand nez, des lèvres pulpeuses, des risques d'avoir Alzheimer et du diabète. Et en plus c'est le bordel dans ma tête. Alors je m'en fous, je peux dire que oui, j'ai des préférences, et que les nanas grosses, c'est pas le genre de meuf que je préfère.

Voilà, je suis un connard parce que j'ai des critères physiques qui priment sur les critères "d'intelligence/de charisme/de charme, etc".
Vidé en plus de l'énergie de cette campagne de pub pour mon livre.
Je n'imagine pas ce que ça doit être que de vivre une campagne présidentielle. #aucunrapport #maisquandmême.

Donc ça plus le fait que j'ai un coup de down après la surénergie des premières semaines du tome 2, qui donne l'impression de pas être aussi bien reçu que le tome 1... Voilà.

Mais je m'en fous parce que demain, j'irais au concert des Guns.
Seul.
ça aussi, c'est un stress omniprésent qui me pèse, et qui sûrement n'arrange pas ma situation du moment...

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19 février 2018

Je passe peu ici, mais je n'en pense pas moins.

Il y a plusieurs raisons à cela.
La première, est sans doute que je me suis mis en tête de finir mon prochain roman d'ici l'arrivée de l'héritier... Soit d'ici tout de suite à un petit mois maintenant.
La seconde, est que je dois tenir à jour un autre blog, dans lequel je raconte mes premières impressions de papa.
La troisième, est que je m'autocensure beaucoup, pour cesser d'émettre des vibes trop "négatives", vous savez, le délire de "j'aime pas les gens qui n'ont rien à dire, et qui se forcent à l'écrire".

Oui, car je suis pas si négatif que ça, juste que j'ai du mal avec le concept de "j'écris avec des attentes en retour, j'écris pour savoir qu'on me lit, pour avoir l'impression d'exister".
Mon blog a toujours été un désir d'écrire, parce que j'avais envie d'écrire, et peu importe si je suis lu ou non.

Sinon hier, j'ai fini mon jeu vidéo. Plus de 250 heures de jeu au total.
C'est un peu comme de finir un bon livre, c'est un peu triste... Car j'ai passé des heures inoubliables dans ce monde parfait, et que je ne sais pas quel sera mon prochain jeu. Il y en a quelques uns qui me font de l'oeil, mais qui ne sont pas encore sorti... Il va donc falloir trouver un autre exutoire pour les prochains moments que je passerai en tête à tête avec mon ordi, ces petits moments "récréatifs".

L'héritier semble aller bien. Il donne toujours autant de petit coup à l'intérieur de sa maman, et semble réactif à "l'heure du papa", à savoir vers 18h lorsque papa revient du boulot et qu'il entend sa (ma donc) voix grave. Mais on ne va pas se mentir, l'attente finit par être longue. Le fait de ne pas savoir si ça sera ce soir, ou dans une semaine ou peut être dans un mois est épuisant nerveusement. Et je ne parle pas de l'appréhension psychologiques des heures qui précéderont l'accouchement, où je devrai voir souffrir ma moitié le temps qu'on lui pause la sacrosainte péridurale.
Mercredi soir, nous avons fêté la St Valentin.
Car contrairement à beaucoup d'autres qui boycottent, "ouais la st Valentin c'est tous les jours, on a pas besoin de s'aimer une fois par an", mais qui s'offrent malgré tout un cadeau ou un restaurant, ce jour là rime aussi pour nous avec le début de notre relation, et pour le coup il était également synonyme de début du 9ème mois de bébé (oui car on l'oublie trop souvent, un bébé nait à 9 mois révolu et non à 9 mois pile).
On a entre autre discuté de notre libido, qui n'était pas franchement très élevée. Et de la libido de toutes celles et ceux qu'on connait, qui semble l'être beaucoup plus.
J'ai pensé de mon côté aux personnes que je suis, que soit dans mon compte "secret" sur Instagram, et ma liste "NSWF" sur Twitter. Je me suis demandé si c'était moi où eux qui étaient "hors norme".
Même si peu importe d'être hors norme, mais la question de se dire "est ce que si on baise peu veut dire qu'on est pas assez amoureux ? " et toutes les questions qui s'en suivent "est ce que c'est grave de pas être "assez amoureux" ? et autres "est ce vital de ne pas baiser TRES régulièrement ? ".
Dixit la psy, il y a beaucoup de mytho dans les gens qui évoquent des fréquences très élevées. Que dire de l'aspect maladif de certains, qui ne vivent que pour baiser (celles et ceux qui collectionnent les amants et les maitresses... ). est ce que faire l'amour régulièrement, pallie un manque, que ma copine et moi arrivons à satisfaire autrement ?
Sans doute un trop plein de questions philosophiques auxquelles je n'aurai jamais la réponse.

Depuis ce matin c'est les vacances, t'as vu ça ? Enfin par chez moi en tout cas.
En île de France, souvent c'est la période pendant laquelle ça roule mieux. sauf qu'ils se sont dit que c'était le bon moment pour faire des travaux sur les voies, ce qui n'est pas sans générer quelques bouchons (le syndrôme du "je me rabats au dernier moment en faisant bien chier mon monde" qui me rend tellement fou...). Mon chef n'est pas là cette semaine, pour être avec ses enfants, la semaine ça sera sa femme. Triste tableau qui sera sans doute le nôtre dans quelques années. Du coup, je n'ai pas à faire de bilan "semi quotidien" sur mon avancement. Ce qui devrait me permettre, si je cravache bien, de finir mon prochain bouquin cette semaine.
Dire que la quasi totalité de ce livre aura été écrit sur mes heures de boulot... (pas bien, vilain, méchant). Tant que le boulot "officiel" est fait ceci-dit, que pourrait on me reprocher ?

3 décembre 2018

De retour dans le vrai monde virtuel des blogs.

J'ai consacré tout le mois de novembre à l'écriture, et j'ai tenu un putain de challenge : réussir à écrire plus de 50 000 mots sur ce mois.
d'où mon absence.
I ve made it, et même si je pense que j'ai écrit pas mal de grosse daubasse, je suis malgré tout ravi d'avoir réussi à aller au bout de ce projet fou. Bon, mon 3ème roman est loin d'être terminé, mais il y a bien du coup les 3/4 de rédigés. Manque plus qu'un coup de pouce pour le conclure.

Mais là on ne va pas se mentir, c'est un peu dur, de se remettre à écrire. Aussi parce qu'il y a des trous dans mon histoire, que je ne sais pas trop comment boucher.
Et paradoxalement, l'habitude crée une forme de routine, qui aujourd'hui crée un manque, parce que je n'ai plus à m'imposer un certain nombre de mots par jour.
Alors je suis là, profitant de ne rien avoir à faire...
En rafraîchissant mon fil d'actu, mon fil twitter et mon flux rss. Les sujets sont un peu rébarbatifs. Certes, on est en train de vivre une nouvelle révolution, mais ce qui en découlera est bien triste à mon goût. Comment redresser 40 ans de foutage de gueule politique en 2 semaines ?
Les vautours de l'opposition pensent qu'ils détiennent la bonne solution... "on reprend pas le mouvement hein, mais on pense juste que Macron doit démissionner (pour qu'on prenne sa place), eux qui ne feront sans doute guère plus que Macron, qui se pointeront avec plein de bonnes idées, pour se vautrer comme des merdes avant de se rendre compte qu'on ne peut pas satisfaire tout le monde, et que malheureusement il y aura toujours des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches, c'est comme ça, on ne peut rien y faire.
Et nous, pauvres petits bourgeois du 92, faisant partie de la classe basse des plus imposés de France, à qui on ponctionne de ouf quand même, on regarde ça dans notre écran plat le samedi après midi, en espérant que les révolutionnaires viennent pas choper ces salauds de riches.

Allez, fini les actualités, je me rattraperai samedi lorsque le bain de sang commencera et que paris commencera définitivement à brûler.
Les éditeurs ne répondent pas à mon manuscrit envoyé il y a plus de 2 semaines de cela (ce qui est normal, vu qu'en moyenne les réponses sont censées arriver entre 4 mois et 12 mois après l'envoi) mais ça me dépite. Pas plus que l'assurance pour qu'on puisse planifier des travaux suite à notre plafond qui s'écroule à cause d'une malencontreuse fuite d'eau.
Ce week-end on a encore perdu. La relégation commence à puer du cul.
Vendredi soir, je me suis pris la tête comme jamais avec le branleur dont je parlais dans une de mes précédentes notes. Je crois bien qu'on peut compter sur les doigts d'une main les fois où je me suis mis en colère dans ma vie, et vendredi c'était le cas. Je trouve ça tellement irrespectueux les mecs qui jouent pour leur gueule, qui pensent qu'à eux, mais qui t'explique pourquoi toi tu es mauvais. Comment dialoguer avec lui ? Qui n'est pas prêt à écouter la moitié de ce que j'aurais à lui reprocher ? (je comprends Macron pour le coup ah ah ^^).
Une semaine de break ne me fera pas de mal, vu que les matchs allers sont terminés. Mes tendons apprécieront ces quelques jours de repos...
Puis viendront les fêtes de Noël, et la route pour aller voir nos mères, peut-être que d'ici là bébé aura commencé à marcher (déjà que là il y arrive, mais en lui tenant les bras bien sûr...).

Dans un peu moins d'un mois se termine mon taf actuel. J'aurai passé un peu plus de 3 ans et un peu moins de 3 ans et demi là où je suis aujourd'hui, ça va me faire drôle de me dire que ça y est, c'est fini. Alors certes, je ne serai pas en terrain totalement inconnu, et sur le papier mon nouveau job a l'air plutôt cool. Pourvu que je fasse l'affaire...

Et il restera bien sûr la frustration de ces correspondances que j'attends, et qui n'arrive jamais. Je me demande toujours pourquoi... est ce parce que les temps changent ? Car "c'était mieux avant" ? Car "je n'ai pas grand chose à raconter" ? Sans parler du traditionnel "Je n'ai pas trop le temps là... En plus tu comprends, je n'écris pas du taf..."
Peu importe la raison évoquée, elle m'agacera forcément.


Je crois que je broyais moins du noir lorsque j'écrivais au final...

5 février 2019

Triste fête.

Tchin !
Les bouteilles de l'excellente bière Goudale résonnent. Trinquer sans soutenir le regard est synonyme de 7 ans de mauvais sexe. Déjà que maintenant il y a un bébé si en plus le sexe devient mauvais... ça réduit d'autant plus les probabilités qu'il ait un petit frère ou une petite soeur...

Elle me sourit, et je lui souris en retour.
Bébé joue, devant nous, cherchant gamelle après gamelle son équilibre pour tenir debout sans l'aide d'un canapé ou d'un meuble.
Sauf que... Nous sommes mardi, et que la bière traditionnelle est prise le samedi soir, devant Salut les Terriens.

Elle boit une gorgée.
Amère gorgée. Pour elle, c'est le début d'une quinzaine de jours de repos un peu forcés, 11 mois de petites nuits parsemées quasiment avec une parfaite régularité de réveils nocturnes ayant fini par trop lui taper sur le système, la preuve en est les 2 anxiolytiques qu'elle prend quotidiennement depuis 4 jours.
Comment guérir la source d'un mal, lorsque le mal est le bébé qui peine à faire une nuit complète ? A moins que ce mal n'en cache un autre, un retour compliqué dans le monde du travail après une longue grossesse. Chaque déplacement sur un ou deux jours devient un trésor d'organisation, et vu que la plupart sont prévus à l'arrache... ça n'arrange rien.
Mais elle va pouvoir souffler, s'occuper d'elle, recommencer à s'ennuyer devant Netflix en attendant, le cœur battant et angoissé d'avoir retrouvé assez de force pour reprendre son boulot.

Je lui souris et bois à mon tour.
Lorsque quelques heures plus tôt, le N+2 est venu me dire "tu peux venir nous voir stp ? " j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un bug qu'il allait m'expliquer afin que je le corrige. Et puis le N+1 à l’affût a refermé la porte. J'étais pris au piège. Comme un rat.
"On aimerait faire un point sur ta prestation."
Pas la peine d'en dire plus, j'avais déjà la fin en tête.
Et durant toutes leurs explications j'étais ailleurs, à demain, après demain, à ce soir, tentant d'éviter de vivre ce moment que je m'étais si souvent imaginé, ce moment me rappelant tellement de mauvais souvenirs du passé, synonyme de tache d'encre dans mon parcours et de non augmentation les 2 prochaines années, cet instant où : "nous allons mettre fin à la mission. C'est mieux pour nous, et c'est sans doute mieux pour toi".
Mais il faut que je me rassure : "Ce n'est pas personnel, et ce n'est pas de gaieté de cœur qu'on le fait". Me voilà rassuré, je pourrais expliquer à ma hiérarchie qu'ils étaient tristes de me mettre dehors, que je suis donc incompétent mais sympathique, car selon eux en 1 mois, ils avaient déjà une vision suffisamment négative de ma prestation pour être sûr que dans 2 mois je ne ferai pas l'affaire. Lorsque la parole est venue à la défense, sachant que je le procès était déjà perdu, j'ai quand même rajouté : "vous savez que vous faites un sacré pari quand même... Vous me parlez de temps que vous ne voulez pas perdre dans le futur, tout en sachant que vous êtes prêts à en perdre les prochains mois, le temps de retrouver un candidat de ma trempe, alors que si vous m'aviez peut-être laissé un mois de plus j'aurais pu vous convaincre, et vous montrer que je peux les doigts dans le nez être easy face à plusieurs millions de lignes de code ? ".
Oui on le sait.
La phrase résonne dans ma tête. Pas celle qui est dictée, mais celle qui ne l'est pas, à savoir : "on préfère perdre un mois peut-être deux ou trois à attendre un meilleur que toi plutôt que de continuer avec toi".
Nous sommes tous les 3 les bras croisés, debout, contre le tableau. Le N+2 évite mon regard, plein d'amertume, d'incompréhension et de colère, alors que le N+1 me le soutient effrontément.

J'avale une gorgée. Bébé, le chipeur de télécommandes, a de nouveau changé de chaîne, et nous voilà sur les reines du shopping maintenant... Et il fait bravo, fier de sa bêtise. Je craque.
Je craque devant tant de mignonnerie, tout en essayant de ne pas craquer, en parcourant ce long couloir qui me ramène à mon bureau. Je suis trop abasourdi par la news pour pleurer.
J'ai le choix d'annoncer aux collègues la décision, même si les chefs, eux l'annonceront une fois qu'une date de départ sera convenue. Je préfère m'abstenir. Pas ce soir, pas maintenant. Peut-être demain, lorsque j'aurai digéré le coup.
Je crois que c'est ça le pire, l'après annonce. Un peu comme de partager un appartement en coloc avec une ex qui vous a trompé, il me faudra continuer à plaisanter avec les collègues sans leur annoncer que, dixit les chefs je suis un loser. Continuer à "bosser", pas assez vite, histoire de partir en bons termes. Mais comment rester motivé dans ces conditions ? Sans savoir en plus quand sera fixé le départ ?
Je suppose que ma SSII le voudra le plus tard possible, histoire de s'organiser pour une éventuelle suite, alors que le client le voudra le plus tôt possible.

Je réfléchis, sur mon scooter.
J'alterne les insultes que je me fais, me traitant de tous les noms incluant incapable, imposteur, trouduc tout en essayant de relativiser. Je repense à ce long séjour à NY il y a 8 ans de ça, où j'avais confié à un collègue, qui m'avait texto demandé : que feras tu le jour où les gens découvriront que tu es un imposteur ?
Il avait payé son sandwich au cheeddar, et en remontant la 5ème avenue, je lui avais répondu sans hésiter : "j'irai me jeter sous un camion, et on en parlera plus".
Je roule vite ce soir. plus vite que d'habitude, comme pour remonter le temps, revenir avant cette mission, revenir au mois de décembre, lorsque je me faisais chier comme un rat mort dans mon précédent taf. Je me dis que peut-être que le camion ce sera pour ce soir, peut-être celui-ci devant lequel je me rabats bien trop vite, ou celui-là, qui déboîte sans clignoter.
J'oubliais, je n'ai plus le droit de penser à ça, je suis papa maintenant, c'est interdit d'avoir ce genre d'idées. A défaut de vivre pour moi, je dois survivre pour lui, une chance que jusqu'à présent, je sois un excellent pilote. J'arrive sain et sauf.

J'essaie de me dire que... C'est un mal pour un bien. Encore à midi je disais à mon précédent chef : "je ne supporte pas mes 2 chefs... qui répondent à leurs mails 2 minutes après avoir accusé réception d'un message d'absence donc lorsqu'ils sont sensés être au repos, ou qui te parlent boulot dès le matin, alors même qu'ils ont encore leur manteau sur les épaules et qu'ils n'ont pas fini de saluer tout le monde. Je ne sais pas si je vais pouvoir supporter ça longtemps".
Mais dans cette incertitude, c'était moi qui partait, pas eux qui me demandaient de partir. Et ça, ça change tout...

La bière est déjà vide. Et bébé ne semble pas motivé à s'endormir, une fois de plus. Peut-être qu'un bib l'aidera.
Cette mission était proche de chez moi, mais où et quelle sera la prochaine qu'on me proposera ? Si croupir dans un bureau pour faire acte de présence (ce qu'on appelle communément "de l'intercontrat") ne me dérange pas (ça me permettra d'avancer l'écriture de mes livres), être bazardé à l'autre bout de l'IDF sous prétexte que je me suis fait remercier de cette mission (et que donc faut pas non plus que je sois trop difficile) me dérange un peu plus. Démissionner ? ... A voir.

"Et si jamais tu te fais licencier on pourra peut-être envisager du coup de partir en province", me propose-t-elle. "Bon, j'espère pas que tu vas te faire licencier hein", me rassure-t-elle en riant.
Ah ah. Je lance Vikings, l'avant dernier épisode, de la dernière saison qu'elle m'a proposé de regarder ce soir, avant d'entendre ses ronflements 5 minutes après le début.
Dors mon cœur, repose toi, rattrape toutes tes heures de sommeil en retard, pendant que ton chéri est en train de cogiter et d'écrire pour ne pas se défenestrer, et accessoirement de mater cet avant-dernier épisode tout seul.

30 avril 2019

Oops, I did it again.

Au mois de novembre dernier, profitant d'une grosse hausse d'activité dans mon job (je plaisante hein... ça fait BIENNNNN longtemps que je n'ai pas vu à quoi ça ressemblait) j'avais réussi à écrire 50 000 mots de ce qui allait devenir mon 3ème roman.
Je ne savais pas que ce challenge d'écriture (le nanowrino) avait lieu un peu tous les ans et du coup, lorsque j'ai appris qu'au mois d'avril ça recommençait, j'y suis retourné. La peur au ventre.
Parce que j'avais quelques idées, une brève idée du début, de la fin, mais au milieu... Pas trop.
Tous les matins, au lieu de potasser de la doc ayant pour but de me faire devenir meilleur dans mon job, je m'attelais à l'écriture après avoir chronophagé dans ma boite mail à m'extasier de périodes de mon passé, et sur les RS à rager sur #lesgens (surtout ceux qui sont jamais contents et qui n'ont que la colère et frustration à exprimer).

Croyez-moi ou non, chaque matin commençait par une page blanche.
Et puis je commençais à décrire l'action de l'un de mes protagonistes, et une fois mes mains sur le clavier, celui-ci prenait vie. Un mot, une ligne, puis un paragraphe, puis 1666 mots, l'objectif de la journée. Certaines journées c'était plus (les lendemains de week-end), certaines journées c'était moins (les we ou jours fériés... vu que l'exercice est compliqué à faire à la maison...)

Après chaque journée, je me retrouvais lessivé, usé d'avoir tiré ça de mon imagination débordante. Mais heureux, d'avoir atteint mon objectif du jour.
J'ai même écrit un chapitre de ouf où je parle de nichons. J'avais la scène en tête et j'ai du la relire plusieurs fois tellement... Je la trouvais bien écrite (en vrai super excitante, mais... bon, je préfère le mettre entre parenthèses histoire que ça passe mieux)(en vrai elle est pas du tout sympa cette scène, mais bon, on se refait pas, je suis un homme, j'ai parfois des pulsions que l'écriture me permet de libérer...).
Et puis j'ai tué un protagoniste, puis un autre. Comme ça. Il y a beaucoup de morts dans ce que j'écris. J'aime tuer des gens. #jesuisungrospsychopathe.

Ce challenge s'est terminé aujourd'hui vers 15H30, lorsque j'ai vu la barre des 50 000 mots de franchis.
Une fois de plus, j'avais réussi.

Alors ça mérite encore du boulot, et il faudra ce premier jet d'une dizaine de chapitres pour que l'histoire soit terminée. Ensuite auront lieu les premières beta lectures, suite à quoi j'aurais une tendance de l'accueil qu'on lui réservera, et je saurais si je dois faire évoluer l'histoire ou pas. C'est toujours un moment excitant et paradoxalement très déroutant ce moment, car en général à la fin de l'écriture d'un livre, on en a plein la tête et on veut plus jamais le relire, il est parfait comme ça. Pour être honnête, j'ai mm tendance à souvent bacler la fin de mes romans.

Et puis contre toute attente je le retravaille, encore. Les fautes d'orthographes, les participes passés, les pluriels. Les répétitions, les mauvaises expressions.
S'en suit le grand jour où votre bébé fini par sortir. Vous êtes fiers, d'avoir pu mener une fois de plus ce projet à bout. Vous récoltez des milliards de likes sur les différents RS, que ce soit les potes ou la famille, mais les ventes ne décollent pas. Pas 20, pas 10, pas 5, à peine 2, vous et votre maman. Vous vous souvenez que déjà la fois d'avant il s'était passé la même chose... Alors vous pleurez, et recommencez à écrire, en espérant que le prochain roman sera le bon et sonnera votre heure de gloire.

Avant mon second roman j'avais en tête de passer par une maison d'éditions, l'autoédition était une solution de repli (au cas où personne ne voudrait de mon roman). Maintenant, je dois bien avouer que je m'en fous. Enfin c'est pas que je m'en fous, c'est surtout que vu le kif de tout maitriser de A à Z, de la couverture à la mise en page à la pub sur les RS, être le seul à maitriser les délais je crois que je vais dorénavant préférer faire abstraction des ME et tout faire tout seul. Tant pis si la promo n'est pas aussi importante que via le support d'une ME, c'est la règle du jeu à accepter en contrepartie de ma liberté.

Le hic, c'est que seul Amazon permet aujourd'hui de le faire totalement gratuitement.
Et Amazon, c'est le mal incontesté. C'est la super méga startup qui est devenue immense, qui tue des petits libraires, ne paye pas d'impots en France et licencie des gens grâce à l'IA.
C'est con, parce que malheureusement, n'ayant pas d'autres moyens de faire ça gratuitement, la FNAC étant encore à l'ère du minitel, je crois que je vais malgré tout continuer sur cette plateforme, tant pis. S'il n'y a plus de libraires demain, sachez que ce sera en partie à cause d'auteurs égoïstes comme moi qui ne pensent qu'à leur petits livres, et qui refusent de suivre des chemins plus longs, tortueux et qui surtout finissent 99 fois sur 100 à la poubelle. De toute façon je suis un connard, c'est pas comme si je l'ignorais !

C'est rageant de me dire que contre toute attente mon second roman n'est pas mauvais, il est même plutôt bon vu qu'il se dévore (des premiers retours que j'ai) en à peu près 48h, mais qu'il n'existe pas, car il est noyé parmi des milliers d'autres romans qui essaient comme le mien d'émerger. Malgré tout, j'ai réussi à faire une percée à la 98ème place de meilleures ventes kindle dans ma catégorie... percée qui n'a duré que quelques heures, mais qui sera ma fierté.



Toute à l'heure, un pote me disait "Tu envisages de vivre de l'écriture et de la musique ? machin (un pote en commun) vit bien de son dessin maintenant..."
Certes. Mais machin n'a pas 1000€ de crédit pour son appart/mois, un bébé à nourrir et tout un train de vie à supporter, car machin vit en coloc, et fait du deliveroo lorsque ses dessins ne lui rapportent pas assez...
Et écrire pour des journaux, dans l'écriture ça s'appelle être pigiste. Et c'est un peu la misère.

"C'est un rêve plutôt qu'un projet", lui ai-je sagement répondu. (juste pour l'écriture, car la musique... C'est hors de portée pour moi).
Mais est ce que je kifferai tous les jours mater mes ventes, mes commentaires, sauter de joie devant les 99% de bons et pleurer devant les 1% de mauvais ? Sans aucun doute.
Je flipperais à chaque livre de manquer d'inspiration, de ne pas réussir à trouver mon histoire ou quoi mais ça finirait par passer.
Cependant, le temps que mes ventes égalent de manière régulière mon salaire du moment, il va m'en falloir écrire, des livres... Et qu'ils marchent !

C'est une amie auteur bien installée dans le milieu de l'autopublication (dans un genre précis qui marche bien il faut croire) depuis quelques moisqui m'a poussé dans l'autoédition, vu que elle, ça y est, elle en vit.
Mais bon, elle pond un livre/mois, et gère bien trop bien ses réseaux sociaux, contrairement à moi qui trouve ça désespérément futile, faux et inintéressant. Sans parler de ses SP qu'elle envoie gratuitement à tous les chroniqueuses. Elle est diaboliquement talentueuse, et je ne vais pas mentir, je la jalouse à mort ! (j'espère que tu ne me lis pas miss ? Bisous sinon <3)
Ça me rappelle ces blogs qui pensent qu'ils sont lus/kiffés parce que leur propriétaire postent des comms partout ailleurs et que les autres commentent chez eux en retour. Le concept même de Wattpad, une plateforme d'écriture où tu publies librement, ou pour exister faut aller liker les autres textes. J'ai pas loin de 250 abonnés sur Twitter, et je récolte en moyenne 2 à 3 likes à chaque posts. La plupart m'ont sans doute ignorés depuis longtemps, lorsqu'ils ont vu que je postais (parfois trop souvent ? ) en rapport avec ma vie d'auteur. WHat else ?

Voilà à quoi ressemble la vie 2.0 : "je like donc je suis liké donc je suis."
Amen.

Au prochain post, je vous raconterais (ou pas) à quel point je déteste les "tag" des publications facebook "trop lolilol" qui sont en train de tuer ce réseau. (souvent je ne tiens pas mes engagements au niveau des notes que je dis que je vais faire, mais celle la, je risque qd mm de peut être la pondre tellement ça m'agace...)


22 août 2017

Un dégât des eaux, c'est comme une tumeur, sauf que tu n'en meurs pas physiquement, mais mentalement.

Un dégât des eaux c'est moche. Vraiment.
L'eau en plus de pénétrer dans les murs, pénètre dans l'âme de ceux à qui ça arrive, les glaçant en permanence.
Paye ton image. #auteur.

C'est un peu comme voir une maladie grignoter un proche, proche qui refuse de se soigner, ou qui refuse d'accepter sa maladie, ou qui doit attendre que le traitement mette un certain temps pour agir.

Si les vacances ont été merveilleuses, le retour à l'appart a été violent. Saisi par une drôle d'odeur (enfin de drôle elle n'avait que le nom) on a rapidement identifié le coupable : la plainte murale près de la salle de bain, donnant sur le salon, suintant des gouttes brunatres. Une étrange mousse s'était dessiné sur le parquet brut, les conséquences de 2 semaines sans essuyer les gouttes d'infiltration.
Un seul cri d'angoisse : visiblement, la fuite du dessus n'est pas unique, il y en a d'autres...

Mail à la voisine et au syndic en copie. La terre entière en copie, assurance ou président de la république, au cas où, mais rien n'avance... jusqu'à ce que le syndic m'appelle, une semaine plus tard.
Le plan était simple, qu'une seconde recherche de fuite ait lieu, pour attester de l'augmentation des dégâts... Par le même plombier, ou par un autre, dès lors que le syndic prenait en charge cette intervention.
Sauf que le syndic ne peut pas. Et que la voisine ne voulait pas avoir à déverser le moindre sous. Forcément, ça coûte une recherche de fuites. Alors certes elle est propriétaire de son bien (offert par papa maman), travaille en tant que conseillère en banque, et pourrait participer aux reines du shopping tellement elle a l'air d'être une fashionista mais au-delà de ça "elle a des oursins dans les poches" m'a indiqué le syndic. Bilan, c'est nous qui prendrons cette recherche de fuite, le plus tôt possible histoire d'avoir l'impression d'être dans l'action, car l'inaction tue, c'est bien connu.

Cette sale histoire me fait passer totalement à côté de la grossesse de ma copine.
Dans 10 jours, soit le 1er septembre on devrait sortir de la zone "à risques", symbolisée par l'écho des 3 mois. On continue à croiser les doigts même si jusqu'à présent, les signes sont finalement plutôt bons. Enfin moins alarmants qu'ils ont pu l'être en début de grossesse.
Je pourrais cogiter sur la couleur de la chambre ou le modèle du berceau mais mes tracas du moment sont d'éponger ces gouttes qui suintent sans répit le long de nos murs, et de compter les cloques qui se multiplient au plafond de la salle de bain et du salon, en espérant que le parquet brut ne gonfle pas... Je crois en toi petit parquet.

L'inaction tue, c'est bien connu disais-je.
Depuis mon retour de vacances je galère sur un problème "de code" que j'ai fini par résoudre, après une semaine de travail intensif. Résoudre un problème de ce genre est à peu près aussi jouissif que de passer un niveau à Candycrush sur lequel vous êtes bloqués depuis 3 semaines.
J'ai envie de dire à mon chef, lorsqu'il me dit "tu as été voir machin et machin ? " que les 2 sont totalement dépassés par le langage sur lequel je bosse, et qu'ils ne m'aideront en rien, je suis seul (et contre tous) sur ce plateau à bosser dans ce langage, ce qui ne me facilite pas la tâche.
Parfois, pour ne pas dire souvent je doute de tout, et surtout de moi. Je frétille intérieurement à l'idée d'aller me montrer ce que j'ai dans le bide dans des émissions où il faut survivre à poil 21 jours durant dans un milieu hostile : "Retour à l'instinct primaire".
J'y pense, et puis je me dis que finalement je suis pas mal enroulé dans ma couette, à entendre ma moitié ronfler à côté de moi.
A côté de ça, mon chef m'a annoncé qu'il allait parler à sa chef de m'embaucher en interne, ce que j'attends après 2 ans de prolongation de mon contrat tous les 2 mois. Preuve que je ne suis pas si mauvais... Juste je pars en live lorsque je bloque.
La peur de dépasser niveau timing dans les délais qui ne me sont pas fournis (puisqu'il n'y en a pas...)

J'ai enfin publié mon annonce suite à ma 8ème composition que j'ai réussi à écrire. Il m'aura fallu 8 mois pour les écrire, soit une moyenne d'1 mois par compo. Pas mal non ?
L'annonce est atroce. En gros, un peu comme une annonce sur un site de rencontre matrimonial, ligne après ligne je sélectionne un peu plus le musicien que j'aimerais avoir, celui qui n'existe pas : qui joue bien, a une vie stable et posée, connait ses morceaux en venant aux répèts, et vit du bon côté de Paris. Et qui aime MA musique.
Les stats de mon soundcloud ont décollées depuis que j'ai posté cette annonce pointant vers celui-ci, mais je n'ai aucune réponse depuis samedi (ok cela ne fait "que 4 jours"). Les gens écoutent mais ça ne leur plait pas.
Je me dis que c'est parce que mes créations musicales sont mauvaises, mes paroles sont nulles, parce que je chante en Français, que mon style est trop personnel, et subjectivement je me dis que "le monde n'est pas prêt à écouter mes oeuvres".
J'ai envie d'en finir avec la vie quand je pense à ça.

Et puis je reçois juste après une chronique de mon livre où je lis les mots "auteur talentueux", "histoire bouleversante", et "histoire passionnante". Je me dis que c'est moi, que c'est mon histoire, que n'importe qui n'aurait pas pu l'écrire.

Et puis je me souviens que je n'ai pas écrit grand chose, je n'ai fait "que" raconter quelque chose que j'ai vécu, un peu comme si j'avais mis au goût du jour 2 ans de blog.

Alors je retourne jouer à Candycrush, en espérant passer ce putain de niveau, en regardant mon mur cloquer, pendant que ma copine dort, épuisée par les nausées et sa grossesse, devant RMC Découverte.

Je vais finir par me shooter aux antidépresseurs ou aux stabilisateurs d'humeur si ça continue.

Vivement les vacances, vivement la retraite, vivement demain.

28 septembre 2017

Weird or toxic Zone.

Oui je sais, j'ai délaissé ce blog.
Peut-être car je suis trop occupé à écrire un autre blog ailleurs.
Peut-être aussi car, j'ai réfléchi (enfin on m'a fait réfléchir) au contenu de celui-ci, me rendant bien compte que mes propos et mon contact, pouvaient trop rapidement devenir toxic.

Je suis toxique. ça pique hein ?
Je pourrais dire que je m'en fous, mais non forcément, ça m'a touché qu'on puisse me dire ça, même si c'était avec les mots les plus gentils du monde. ça a été de paire avec une amie de passage, qui m'a dit que suite à mes questions trop... personnelles, j'étais devenu bizarre. Après la friendzone, voici la weirdzone... Eh ben c'est pas cool de se sentir "weird" aux vues d'une nana.

J'en ai pas mal discuté avec la psy. Sans que grand chose n'aboutisse.

Bref. Me revoilà donc.
Peut-être un des derniers blog "écrit". Je vois tous les rares survivants de l'ère 2.0 passer petit à petit à des articles "sponso" et surtout à de la VLog.
Pour parler uniquement de politiquement correct, et pour liker/partager/commenter.
"je suis liké donc je suis". Ce que je peux détester ce concept... Qui est paradoxalement superficiel... est ce que parce qu'on va suivre quelqu'un qu'on va être AU TAQUET dès qu'il va poster une vidéo ? Non... Et puis si j'aime bien, on a pas à me dire de liker ou pas, je suis grand j'ai un lecteur de FLUX RSS, je like comme un grand. Bref.
Je rage encore, une fois de plus...

Demain doit avoir lieu un entretien d'avancement professionnel, une réunion en fin d'après midi, un vendredi. Autant dire que déjà je suis pas chaud sur le principe, mais de savoir que c'est un vendredi après midi me déprime à plus haut point.
ça plus le contenu de la réunion qui se résume à "et sinon, tu veux faire quoi demain ? Quoi qui sera bon pour toi, et surtout pour nous ? Et comment envisages tu de le faire ? "
Je ne sais pas. J'ai juste envie de me laisser couler, dans les 2 sens du terme...
Au fond de l'eau, et la vie douce. Je n'ai pas envie qu'on me demande "que veux tu faire demain ? ", d'une car je n'en sais foutrement rien, de deux car cela fait 2 ans que dans ma SSII je suis prolongé tous les 2 mois dans la mission dans laquelle je suis aujourd'hui.
ça m'arrange, je ne vais pas le nier, et je sais aussi que tant qu'une mission ne se termine pas, le "QG" ne cherche pas à ce qu'on en change. Donc je trouve ça super hypocrite comme point, comme si ça allait changer quelque chose.
J'ai eu droit à une formation cette année. YES !
Bon sauf que je l'ai eu dans un mail le 09/01, et qu'on m'a dit il y a quelques jours "visiblement tu n'as pas voulu validé ta formation".
J'adore. Ah et puis c'était THE formation, ce qu'on appelle du e-learning, à savoir un PDF de 50 pages, avec 10 questions derrière pour savoir si t'as bien suivi ! Gros budget formation hein. On est loin de la semaine gérée par un organisme extérieur... Le contenu ? L'art et la manière d'être chef dans MA BOITE. Autant dire que niveau "amortissement sur le temps", j'ai connu plus intéressant comme formation.

Et tout ça, il va falloir en parler demain, avec mon "chef". Enfin un de mes chefs, qui suit ma carrière. Oh il est adorable, mais il ne connait rien à mon métier, vu qu'il fait un métier totalement différent. ça durera 2 ans, et puis on me changera de "supérieur". Il va gentiment essayer de me rebooster, tout en sachant que je suis toxique avec lui, que je ne cesse de cracher mon venin sur la société qui m'embauche, sur ce côté "il faut être en visibilité pour exister" et ce côté "mon cas est déjà réglé de par les quelques incidents de parcours que j'ai eu par le passé, je suis définitivement un loser".
C'est sans doute pour ça que je redoute cet entretien, car je sais que mon avenir ne ressemble pas à grand chose de plus qu'un placard. Mais pour bouger, il faudrait sortir de ma "zone de confort", adieu Facebook et gtalk au bureau, Grepolis en tâche de fond et jeux vidéos entre midi et deux avec les collègues, bonjour stress des 3 mois d'essai, course au CDI, et toujours ce problème d'incompatibilité entre le salaire demandé et mon niveau d'études. Alors oui, je pourrais faire cette putain de validation d'acquis, qui voudrait dire OBLIGATOIREMENT (je me suis renseigné) repasser par les cours du soir, pour apprendre des matières que je n'aurais jamais à mettre en pratique dans mon boulot, enseigné par des profs qui m'expliqueront à quoi ressemblent l'entreprise, profs qui n'ont jamais mis un pied en entreprise, mais qui savent mieux que moi. Tout ça pour quoi ? Car dans les grosses boites françaises, tu n'es pas jugé sur tes années d'expériences, mais sur la couleur de ton diplôme. Et ouais, triste France.
Et triste fatalité de juger qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie de sortir de ma zone de confort, et que je préfère attendre encore une dizaine d'années pour me dire "pourquoi j'ai pas réagi plus tôt".

Alors je me plonge dans mes loisirs. Enfin mes loisirs...
La musique ? Ah ah... Mon ampli prend la poussière. Mes annonces sont bien en ligne, les gens écoutent mes morceaux, mais personne n'y répond. Il y a plein de raisons possibles... "Le rock Français ne plait pas, les gens n'ont pas forcément tes dispo, tu es trop vieux", mais moi je n'en entends qu'une "ta musique et tes paroles sont merdiques, tu es un loser de l'enfer. "
Alors je contacte les zicos postulant pour un groupe un par un, prenant le temps de leur montrer que j'ai lu leur annonce, leur envoyant un lien vers mon soundcloud, mais personne ne répond.
Alors que je sais qu'il y a un énorme potentiel dans ma musique, j'en suis persuadé. C'est déjà ça.
En attendant, mon ampli prend la poussière.
Seules mes baskets sont actives... Et ce malgré mes kilos en trop. Et qui ne donnent pas l'impression de vouloir partir, et ce malgré mes 2 entraînements par semaine... "Pourquoi ne fais tu pas les matchs avec nous ? C'est dommage... En plus tu as une place de titulaire qui t'attend..."
Parce que je suis un canard, et que ça serait la soupe à la grimace si en plus de mes 2 soirées je consacrais 1 après midi de plus dans un gymnase. Et puis pour l'instant la miss a toujours une activité professionnelle, mais le jour où elle sera arrêté pour "grossesse à risque", elle ne verra plus personne, et sera contente de profiter de ma présence les moments où je serais là...
Mais bon, j'en chie aux entraînements (du haut de mes 37 ans, sachant que le second plus vieux en a 25...), mais j'en tire un putain d'avantage indéniable : PUTAIN CA VIDE LA TÊTE ET CA FAIT DU BIEN !

27 octobre 2017

7 years ago.

C'était au lendemain d'un concert d'un guitariste que j'adorais à l'époque, un certain Joe Satriani.

En rentrant, ma copine du moment, déjà au lit reçoit un SMS qu'elle n'a pas regardé pendant que j'étais dans la pièce. SMS tardif... "une bonne copine a des problèmes de couple en ce moment... "
Admettons.
Et puis une fois endormie, j'ai cédé au doute... j'ai fouillé dans son téléphone.
Grand mal m'en pris, car il y avait là de douces roucoulades entre elle, et son "amant", qu'elle voyait depuis 6 mois, depuis qu'elle avait décidé de reprendre la pilule après qu'on ait essayé en vain d'avoir un gamin.
Elle l'excitait en lui disant "j'ai mis mes bas aujourd'hui, j'espère que ça te plaira".
Je l'ai réveillé, elle a nié, avant de pleurer... et d'avouer.

Ce fut le tournant d'une vie, de ma vie.
Tout par la suite a été très vite...
J'ai voulu partir au Québec, et puis finalement je me suis inscrit sur Meetic, j'ai fait la rencontre "virtuelle" dont je suis tombé assez fan pour abandonner toute forme de projet...
Cette descente aux enfers a duré 2 ans, et me permettra 4 ans plus tard, d'écrire mon premier roman, me propulsant dans la catégorie des "jeunes auteurs".
Entretemps, je suis retourné sur Internet, j'ai fait des vraies rencontres.
J'ai changé de taf.
J'ai monté mon trio de rock.
J'ai rencontré ma copine du moment.
Mon père est décédé.
Je me suis fait opéré du genou, j'ai donc cessé le sport 2 fois par semaine.
J'ai vendu l'appartement dans lequel j'avais des locataires.
J'ai pris 5 (voire 10) kilos, avant de pouvoir reprendre... puis de faire un croix définitif sur la compétition sportive.
On a commencé à visiter des appartements pour acheter.
Ma copine est tombée enceinte, et a fait une fausse couche.
Mon ex copine (celle qui m'avait trompé) a eu un gamin (merci l'excès de stalking).
J'ai été dans des groupes, avant qu'ils n'explosent en plein vol ou que je me fasse largué.
On a beaucoup voyagé.
Je me suis fait défoncé à mon taf à cause d'un mauvais management, et d'une bande de chefs incapables, ternissant à jamais ma carrière dans ma boite du moment.
On a acheté un appartement avec ma copine.
On a fait une putain de belle pendaison crémaillère.
Ma copine est tombée enceinte, et a fait une fausse couche.
J'ai fait un spermogramme, et j'ai vu à quel point c'était compliqué en 2016 d'avoir un gamin (malgré cependant une semence d'excellente qualité !)
J'ai sorti mon premier livre.
J'ai appris la danse de salon, le rock la salsa avec madame, et on a kiffé.
J'ai sorti le tome 2 (final) de mon premier livre.
On a eu un dégât des eaux.
Ma copine est tombée enceinte, et pour l'instant on croise les doigts.

Que se serait-il passé si je n'avais pas fouiné dans ce téléphone ce jour là ?
Dieu seul le sait.

L'oisiveté au taf, est en train d'avoir ma peau, et celle de ma copine. On gère relativement mal ces périodes où "il y a moins de taf". Ces moments où tu dois te battre pour avoir une tâche à faire. Là je me bats, car cette tâche, elle puducu comme l'enfer. Genre je suis électricien, et on me demande de faire de la peinture. Et ça me gave.
Alors je joue à grepolis. Je stalke. Je mate et relis des mails... Mes premiers mails sur ma boite gmail datent de 2006... ça remonte. 11,86 GO de mails... Dont énormément de morceaux de répèts envoyés à droite à gauche, et d'autres fichiers. Je me replonge dans cet avant qui était mon présent à l'époque.
Est ce que c'était mieux avant ? Je me sens tellement vieux con à dire ça...
A l'époque, Facebook n'étaient pas spammé de "like tel chose si tu veux", "tag un mec qui" et autre articles transféré pour la 10ème fois. Les blogs étaient rois, et sur youtube il n'y avait que des clips.
A l'époque, je m'entrainais 4 fois par semaine, j'étais le plus jeune de l'équipe, et tous les week-ends j'avais match. Aujourd'hui je suis le doyen (après le coach), qui m'appelle "le gros" même si je fais ce qu'on me demande en entrainements, et surtout je ne joue plus les matchs. Choix totalement assumé (parce que je suis un canard et que madame ne voudrait pas que je m'absente tous les we... et dieu sait si mes collègues d'entrainement me tanent pour que je reprenne une licence, preuve que j'ai quand même quelques restes malgré mon surpoids de 5 kg dont j'arrive pas à me débarrasser).
A l'époque, les L5 remplissaient un Zenith. Aujourd'hui, les L5 qui ne sont plus que 2 se représentent parfois sur des scènes, ou il n'y a guère plus d'une dizaine de personnes. Le parcours du succès vers l'oubli doit être terrible.

Ok, je suis un vieux con, je m'en fous, au moins j'en suis conscient.

Je corresponds, plus ou moins régulièrement avec une nana. Elle m'avait été présenté durant les soirées tarot que je faisais durant mon plongeon cauchemardesque post séparation. Fruit du hasard (ou pas), elle a le même prénom que ma copine actuelle.
Il y a entre elle et moi, lorsque nous nous voyons IRL une incroyable complicité... En plus, c'est le genre de nanas qui me correspondrait parfaitement physiquement (car elle trône à plus d'1m80). Seul petit détail, une vocation dans l'humanitaire... et un don de soi perpétuel semble t il, qui collerait mal avec mon rythme de vie très casanier. Il n'y a jamais eu plus, car elle a sans cesse discrètement repoussé mes avances, allant même jusqu'à zapper les questions franches, lorsque je lui demandais "pourquoi ça n'a jamais marché entre nous".
Elle a lu le tome 1 de mon livre, et a été agacé de découvrir le cauchemar que j'ai vécu. J'avais envie de lui dire "tu sais, tu aurais été réceptive, tout cela n'aurait jamais eu là".

J'ai de la découverte logicielle à faire... apprendre comment fonctionne un logiciel qui doit sécuriser un programme développer. ça me gave. Ce soir c'est un week-end de 5 jours qui commence... We en belle famille. En espérant que comme la dernière fois qu'on a pris la voiture, le trajet ne génère pas de contractions à outrance, histoire d'essayer de se faire un we en province "sans passer par la case urgences".
Sait on jamais... ce serait pas mal non ?

3 novembre 2017

Dépassé par le temps.

Dans quelques heures le week-end sonnera... Et je sais qu'il va passer bien trop vite.
Week-end speed, comme bien trop souvent ces derniers temps.

Ce soir, à peine rentré, il va falloir aller faire les courses, puis préparer nos chambres à être vidées pour passer les 2 prochains jours à y poser du parquet.
Alors pas moi tout seul hein, pour rappel je ne sais pas comment il faut tenir un tournevis... Alors poser du parquet, c'est au delà de mes rêves les plus fous !
Non, pour faire ça, ce sera avec un "ex" membre de ma famille, ex car il est maintenant divorcé. Mais bon, ça on s'en fout.

Donc ouais. A peine posé ce soir (en sachant que putain ce we je l'attends) il faudra repartir pour faire les courses. Puis se poser le temps d'une soirée devant DALS (avec une petite bière histoire de), et demain pouf, à 9h ils arrivent.
Vidage de la chambre (démontage du bureau et du canapé), et c'est parti.
Ils pensent faire les 30m² en une journée, incluant les murs de la future chambre de bébé qu'il va falloir repeindre.
Je pense qu'il faudra 2 jours. Will see.

Ce we, c'est de chez nous que viendront les bruits de travaux.
On pourra concurrencer avec ma voisine du dessus.
Elle m'insupporte de plus en plus. L'histoire du dégât des eaux a fini par avancer. Suite à la recherche destructrice (qui a couté un trou dans son plancher/mon plafond), qui a attesté que ça ne venait pas des tuyaux de la copropriété mais bien de chez elle, elle s'est remise à chercher de son côté. Pas via "une recherche de fuites que rembourse les assurances" hein, ben non... il y en avait déjà 3 à son compteur, et une seule de prise en charge par son assurance... Non, par "monsieur papa le bricoleur" qui l'a trouvé, et qui l'a (je l'espère) réparé. En tout cas, ça ne coule plus.
Parce que "monsieur papa", c'est le roi du bricolage, et il adore venir bricoler chez sa fille. Pas que son appart tombe en ruine hein, vu qu'il l'a refait en intégralité en rentrant il y a 3/4 ans... Alors que fait il ? Je ne sais pas vraiment.
Mercredi, de l'eau a coulé à travers le trou qui sépare nos 2 appartements. On s'est dit "putain c'est reparti... ". Ma copine est devenue folle d'agacement et de rage... Je suis monté, interrompant avec précipitation mon séjour sur le trône. Après avoir sonné, j'entends la mère dire "on a sonné". Ben ouais, ben ouvre moi !
L'eau était en fait un accident... Ils étaient en train de bricoler la baignoire, et la fille a eu la bonne idée de remettre en route le circuit d'eau, ce qui a provoqué les grandes eaux de versailles, jusqu'à couler chez nous... Bien entendu. "Et sinon, vous avez des nouvelles du syndic pour notre trou ? "
Le fameux trou que le syndic a fait creuser pour être sûr que ça ne venait pas de l'immeuble... Le syndic ne donnera pas de news, car c'est à nos assurances qu'il faut maintenant s'adresser. Et non, le syndic n'a pas que nos mails à traiter. Putain de connard de syndic qui a réussi à nous monter les uns contre les autres...
"Monsieur papa bricoleur" était là, et c'est lui qui a avoué, en s'excusant presque que c'était lui qui avait réparé la fuite, qui était un simple joint qui n'était visiblement pas assez serré.
Et puis ce même monsieur papa a mis des coups de marteau le lendemain, vers 8h10. Par petits à coups, toutes les 20 minutes. Ce matin c'était la perceuse à percussions.
MAIS PUTAIN, C'EST QUOI CE DÉLIRE DE PASSER SA VIE A FAIRE DES TRAVAUX ?

Je l'imagine, le matin, trépignant d'impatience... "ça y est ? je peux faire un trou ? je peux donner un coup de marteau ? "
PUTAIN MAIS FERME TA GUEULE ! PROFITE DE TA RETRAITE DANS LE SUD !

Mes parents n'ont jamais été bricoleurs, et il a fallu que j'arrive dans ma vie d'adulte et dans mon indépendance (comprenez un microscopique appartement parisien) pour entendre le bruit des travaux. Après, est ce que je m'imagine, à 36 ans faire débarquer mes parents pour m'aider à faire des travaux ? Je ne sais pas. Et non, "l'ex mari de ma cousine", ça ne compte pas, vu que c'est un peu "l'homme bricoleur de la famille".
Je ne vais pas le cacher, j'ai du mal avec ce concept d'enfant couvé et donc que ça soit ses parents qui soient là en permanence... J'ai du mal avec les parents "fusionnels", qui sont là trop souvent selon moi, même si je bien admettre que je ne suis pas sûr à 100% qu'elle kiffe leur présence autant qu'ils semblent apprécier être auprès d'elle.
Bon ils sont quand même partis en vacances en Turquie ensemble (ouais, je stalke pas mal au bureau)... à 37 ans faire un voyage comme ça... Je sais pas, ça me dépasse.
Certes, elle est un peu vieille fille qui galère à trouver le bon mec, mais bon.

Pourvu qu'on réussisse à avoir 2 enfants... Pour avoir encore moins de temps, histoire d'éviter le syndrome de l'enfant unique...
Et pourvu qu'ils ne galèrent pas à se mettre en couple...

Lundi, on repartira pour une semaine de 5 jours travaillés, contrairement à la semaine passée qui n'en comptait pour ma part que 2. Avec un concert de QOTSA en prime mardi soir \m/

Mais dès lundi, je devrais faire face à la continuité des problèmes que j'affronte depuis jeudi... Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais en gros j'ai l'impression de faire un perpétuel "Live Escape Game" avec un logiciel que je dois "découvrir". Et ça me gave parce que c'est genre pas du tout mon coeur de métier. Cette impression de ne pas avancer, alors que chaque petite découverte est un micro pas en avant... Mais étant seul sur le sujet, je galère, et me démotive vite. Trop vite.
Chaque jour je me demande, si l'oisiveté (+5 points pour avoir caler ce mot) de ma mission du moment ne va pas finir par avoir ma peau.
Ma "tranquillité" pour pouvoir écrire mes livres, faire ma promo, jouer à Grepolis ou à SWHOG... Mais à quel prix... Le prix de 20/25 min de scooter le matin et le soir, un self pas trop dégueu, une équipe sympa, pas trop regardant sur les horaires, une pause jeu vidéo entre midi et deux et un chef aussi accroc que moi aux jeux smartphones chronophages... Le tout pour passer la fin de grossesse de ma copine à peu près tranquille...

Je ne sais pas, je cogite.
37 ans que je cogite. Je suis fatigué de cogiter.

La semaine dernière, j'ai vu une nana de mon taf (inconnue au bataillon) marcher (de dos) devant moi dans une belle jupe porte-feuille. Comme il fallait s'y attendre, cette question "bas ou collants" a ricoché en moi. Et rapidement, j'ai pu deviner, dans la fente du bas de sa robe que la réponse était "des bas noirs".
ça a fait ma journée, et m'a fait oublier le reste de ma vie pleine de cogitations.
Même si je me suis demandé si en faisant ça, je devais me considérer comme étant un des "porcs" qu'on balance pas mal ces derniers temps.
(et pourtant je vois déjà une psy...)

21 novembre 2017

Tribulations d'une grossesse dans un immeuble en cours de ravalement.

C'était hier soir, soir durant lequel il fallait descendre les encombrants, moment également opportun pour vider les derniers déchets de nos balcons qui devront par la suite être totalement vidés, afin d'être totalement défoncé (retrait du carrelage) puis verni. (ce qui va nécessiter des trésors d'organisation, étant donné qu'il y a au total 20m² grosso modo de surface de balcon, et qu'on a pas de cave...)
1 an de travaux, 6 mois de chaque côté (enfin ils font par 2 côtés en fait).
Je vous passe le coût, mais ça fait bien mal au cul. Genre une demi année de mensualité.

Je fais donc un premier a/r vers mon trottoir après avoir rempli le "chariot de course" (diantre, je savais pas que ça s'appelait comme ça... ça fait vieux j'avoue, mais ça permet d'aller faire les courses à pied, et ça en région parisienne, c'est priceless) des chutes du plancher qu'on a refait il y a quelques semaines. J'ai peur de l’abîmer et ça n'a pas loupé, en le vidant je fends une petite partie du haut. Bon, thats life. ça vaut 20 euros, j'irai en acheter un autre.
Je remonte, montre un peu honteux à ma moitié ce que j'ai malencontreusement fait, comme un gamin avouerait à ses parents qu'il a cassé un verre. Je la sens bouleversée, alors que bon, ce n'est qu'un caddie quoi.
Elle m'indique ensuite ce que je dois descendre pour la seconde fournée. Il y a plusieurs sacs, les restes de terre des pots qu'on a du vider le temps qu'ils soient à l'intérieur, et d'autres résidus, dont son ancien appareil photo, un bridge de chez Canon qui ne fonctionne plus.
Enfin, plus très bien.
- Tu veux vraiment le jeter ? lui demande-je
- Tu veux que j'en fasse quoi...
- J'en sais rien, le revendre ?
- On ne peut plus faire la mise au point, une fois sur 2 la molette tourne dans le vide... Il y en a pour 300€ de réparation, et le machin à une dizaine d'années...
- Oui mais bon, je suis sûr que ça intéressera quelqu'un !
Je la sens s'effondrer.
- Tu veux que j'en fasse quoi ?
- Je sais pas, le mettre sur le bon coin ?
- J'ai pas le temps de le mettre sur le bon coin...
Pour rappel, elle est en congés maternité depuis maintenant 2 semaines, et galère à occuper ses journées. Je bugge. Je n'ai qu'une envie, c'est de lui dire... Mais je ne dis rien... J'y vais en mode diplomate :
- Ben écoute laisse le moi, je me chargerai de l'annonce.
- En plus il faut que je retrouve les chargeurs, le mode d'emploi etc, j'ai pas le temps
- Mais on s'en fout de ça, tu dis vends bridge canon à 50€, sans rien, avec un truc qui fonctionne pas très bien, on te le négocie à 40€ et basta !
- ...
Résigné, j'abdique.
- Bon ok tu as gagné, on s'en débarrasse.
- Non c'est bon, je m'en occuperai termine t elle, en galérant à lui trouver un emplacement temporaire dans lequel il restera un an si ce n'est deux ans.
Je regrette à ce moment là de ne pas être (ou plutôt de ne jamais avoir été) sous anti-dépresseur...

C'était l'épisode des encombrants.
Ce matin avait lieu la réunion de chantier de l'avancement du ravalement des balcons de notre immeuble, à laquelle participe ma moitiée, d'une parce qu'elle s'est faites bouffer le cerveau à la dernière réunion de copro (comme quoi il manquait des bonnes volontés pour faire tourner le truc), de deux parce que bon, elle a le temps (même si parfois elle semble ne pas vouloir l'accepter...).
Nous croisons une voisine de notre palier, elle aussi dans le conseil syndical, qui nous confie qu'il y a déjà eu par le passé des dégâts des eaux avec la voisine du dessus, et que l'origine n'a au final jamais été vraiment établi. Je repense à cet échange de mails avec le précédent propriétaire, dans lequel je lui posé cette question, il s'était montré bien trop évasif, et un peu insultant "physiquement, lorsqu'il y a une fuite, ça vient d'en haut. "
Merci monsieur ducon, la prochaine fois que j'aurai besoin de rien je t'appellerai.
ça lui aurait écorché le cul de m'expliquer CONCRÈTEMENT ce qui s'était vraiment passé ? Bref.

Le responsable du syndic en a profité pour nous demander comment évoluait le dégât des eaux : "la voisine a réparé la fuite". Il s'est montré rassurant (ou pas) : "méfiez vous si ce n'est pas une entreprise qui s'est chargée de la réparation".

Ah ah. Nous voilà parfaitement serein maintenant, vu que c'est "monsieur papa le relou de la perceuse h24" qui s'est occupé de le réparer (et que ce n'était qu'un tuyau qui n'était que mal vissé...)
Les experts de l'assurance doivent venir dans quelques semaines vérifier les dégâts chez nous, et que la fuite a bien été réparée au dessus. Espérons déjà que la voisine du dessus sera là (mon mail la prévenant de ce rdv est resté sans réponse... ) et que la fuite sera bien réparée, jusqu'à ce que la prochaine est lieu (sent-on une pointe d'angoisse dans cette phrase ? )
Le chantier du ravalement des balcons est plutôt positif, mais après jugement des travaux, les gardes corps vont être totalement (et en totalité) remplacés.
Point positif, car ça donnera de la plus-value à l'appart.
Point négatif... ça risque de prolonger les travaux. Et on appréhende sérieusement.

On ne peut s'empêcher, la miss et moi, de se dire "putain, le meilleur moment pour être enceinte et en arrêt quoi... Pendant des mois avec des travaux toute la journée... le pied. " Et puis de ce qu'on nous en a dit, lorsque ce sera de l'autre côté de l'immeuble, on l'entendra de la même manière... (ok, peut-être un peu moins ? )
Forcément, on se demande à quel point en seront les travaux lorsque la miss accouchera (et qu'elle retrouvera du temps AH AH, désolé).
Est ce que ça sera assez calme pour que bébé puisse faire ses nuits ? et surtout ses journées ?
Si aujourd'hui, il n'est pas envisageable que la miss se repose toutes ses journées ailleurs que dans l'appart (la voiture n'est plus trop recommandée, et je ne parle pas du train)(et la question de la localisation se pose..; chez sa mère ? sa craint. Chez ma mère ? c'est ma mère...), peut-être faudra t il l'envisager lorsque bébé sera là, et que donc il sera possible de le transporter. De LES transporter.

Une autre voisine de palier, locataire elle, se retrouve elle avec son balcon et ses 12m² recouverts de bois de Teck (ça plus un ensemble tables/4 chaises) à ne pas savoir qu'en faire. En mode ragots, ma copine a eu la réponse, de sa propriétaire : "vous n'avez qu'à le stocker ailleurs. " (rappelons que ni nous ni elle n'avons de cave) (si elle a pas été assez clair, en gros ça voulait dire : "démerdez-vous ! Bisous.")
Il est probable que les ouvriers vident ce balcon, et que ça nous soit facturé.
BIEN EVIDEMMENT.


Parfois, j'ai envie de tout plaquer, pour aller vivre dans une petite maison avec un jardin, un bouvier bernois et un chien, loin de la région parisienne et de ses tarifs exorbitants du m².
Et puis je me demande "où partir" (incluant la problématique boulot, qualité de vie, pollution, richesse culturelle, transports, sécurité, éloignement de la famille/belle famille, etc...).
Je me souviens alors que choisir, c'est renoncer.
Alors je ferme ma gueule, en continuant à payer avec ma moitié mon crédit de 2000€/mois : "plus que 20 ans".
En me disant que dans un an, on aura un appartement tout neuf, un balcon tout neuf, un plafond de salon et de salle de bain "sec" et neuf, un bébé tout mignon (qui sera peut-être devenu sourd ?..) qui dormira dans la pièce d'à côté (qu'on a refait), qu'on aura toujours un bridge canon avec une molette qui marche plus à vendre, et que ça sera le meilleur moment pour vendre (l'appartement hein, pas l'appareil photo).

6 décembre 2017

J-100, avant le début de la fin, ou la fin du début.

On s'est battu pour l'avoir ce bébé, moralement, physiquement, on a failli renoncer, on a failli envisager d'adopter, on a failli se séparer.
Et puis finalement, il est dans les tuyaux. Dans 100 jours (un peu plus, un peu moins), il devrait être parmi nous.

Ravi ? Ah ah. Je flippe ma race ouais.
C'est humain, mais le fait est que j'ai peur. Peur par rapport aux derniers mois (je vous passe l'avalanche de sentiments qui doivent avoir lieu durant l'accouchement, entre stress, peine, douleur, euphorie, joie et enfin ce sentiment qui n'a pas encore de mot : "ça y est, je suis parent".

C'est flippant ce décompte avant un changement de vie, parce qu'on se dit que rien ne sera jamais plus comme avant après cet événement qui devrait avoir lieu début 2018 (dans les grandes lignes). Et certes, lorsque vous en discutez autour de vous les jeunes parents plaisantent avec les moments durs (bébé a la gastro, bébé commence à dire non, bébé a de la fièvre, la nourrice coûte 2 bras complets), et bien plus rarement les bons moments (il sourit je fonds).
Je lisais (enfin non on m'a transmis) cette info sur l'interprétation "scientifique" de pourquoi les bébés chialent la nuit : l'objectif serait d'épuiser les parents, afin qu'ils ne mettent pas un autre bébé en route, afin d'optimiser sa survie.
Mouais.
Je suis pas curieux, mais j'aurais quand même envie de demander sur quels critères les scientifiques se sont basés... Je vois bien les bébés se dire, dès la naissance : "pour pas qu'ils baisent, je vais chialer toute la nuit, ça va bien les mater".
Nan parce que s'ils sont si en avance que ça, pourquoi par la suite on doit leur expliquer c'est quoi "baiser" et comment se font les bébés ?
Bon sauf que l'aspect "libido en baisse", il faut croire que c'est pas une légende.

Moi en plus j'ai tiré le gros lot, on s'est entraîné à la baisse de libido dès qu'elle est tombée enceinte ! C'est à dire qu'il y a les femmes qui ont des pulsions sexuelles de ouf dans le second trimestre, et il y a ma copine. Voilà !
Bon ben bébé peut être tranquille, on risque pas d'en remettre un en route tout de suite...

"Mais de quoi tu te plains, tu le voulais ce bébé non ? "
Ben oui, parce que je pense sincèrement, que ça donne pour pas dire "redonne" un sens à la vie que d'avoir un enfant. La transmission d'un savoir, d'une culture, le reflet de son propre reflet d'enfance... Et bien sûr, la fierté, et l'amour, ce fameux amour indescriptible qui nous donne envie d'inonder les réseaux sociaux de sa photo parce que "c'est le plus beau bébé du monde".
ça aussi, scientifiquement, c'est expliqué... Je ne sais pas dans le détail, mais en gros quelque chose est généré quelque part dans le corps des parents, qui nous fait tomber en totale manque d'objectivité de notre bébé. Réflexe de survie de l'homme également, en mode "bon au cas où tu serais pas assez fan de ton gamin, on va booster un peu ton objectivité pour que ça soit le cas".
Dans le cas contraire, ton gamin finit dans un congélateur ou des histoires glauques qui hantent parfois les faits divers : vous verrez autrement les posts de vos "anciens" amis récemment parents.

Mais je pense que malgré tout, ça bouleverse bien la vie.
Et dans ce J-100, j'ai envie de dire : encore 100 jours, de réveil totalement insouciants. Ces matins où l'on traine, où parfois on se recouche (ok "JE" me recouche, lorsque la miss se réveille elle est à 100% direct), ces week-end à l'arrache pris le vendredi pour le samedi, ces dépassements de budget parce que bon, les guns au stade de france ça se fait qu'une fois dans la vie.
Moi qui ne voulait pas d'un chat parce que c'était chiant lorsqu'on partait une semaine, et qu'il y avait une litière à nettoyer... un bébé c'est le bon compromis je pense ! (bon sauf que c'est moins drôle lorsqu'il joue avec une ficelle...).
Nan parce qu'on va pas se mentir, financièrement, au jour d'aujourdhui (expression qu'il ne faut pas emprunter mais je m'en fous, je suis trop un rebel dans l'âme), un bébé c'est un gouffre financier. Même pour nous qui "gagnons" bien notre vie.
Pour situer, on fait partie des 20% de la "classe aisée" à qui on va laisser la taxe d'habitation, parce que bon, il faut bien qu'une classe se fasse baisée, alors ça sera nous. Du genre on pourra pas bénéficier d'une aide parce qu'à 2 on gagne plus de 80K par an (avant déduction des 10%). Voilà c'est dit. ça vous parait peut être de ouf, mais c'est pas forcément si incroyable en région parisienne, oui on gagne bien notre vie.
Mais ça... ça c'était avant. Et ça se terminera dans ces 100 jours.
Nounou/crèche, couches, soins, fringues...
Les 6 premiers mois il n'y aura pas de nounous, et dixit Internet ça représentera "grosso modo" 270€/mois (je vous passe le délire des fringues qui sont déjà obsolètes au moment où vous les mettez tellement ça grandit vite). Ok ça passe.
De 6 mois à 1 an, ça grimpe à 1000€ par mois (nounou/crèche comprise).

Donc voilà. la première année, on va sortir en plus 500€ chacun (grosse maille) tous les mois. Pour avoir fait les comptes, sans "survivre" de ouf, et répartissant les grosses dépenses sur l'année, j'ai en général un delta de 300€/mois. Donc là je me projette déjà sur un déficit de 200€ tous les mois à partir de septembre prochain. \o/
Autant vous dire que je ne sais pas comment font les gens qui n'ont pas de thunes. Certes, ils ont droit aux aides qu'on a pas, mais quand même. Adieu voyages, adieu japonais du vendredi soir, adieu concerts, adieu danse de salon.
Je ne pourrais même plus d'acheter d'items dans mes "jeux smartphones chronophages".

J-100, avant aussi cette tension au niveau du couple.
Parce qu'un bébé ça épuise... Et lorsqu'on est épuisé, on fait descendre les filtres, et on livre à autrui notre vraie nature. Est ce que le couple tiendra toujours ?
Tout en sachant que si, dans un couple, dans l'histoire du couple il peut y avoir des petits accrocs, un sms douteux, un mail carrément ambigu, mais rien de "concret", AVANT un bébé, la séparation se fait plus facilement. Bon lorsqu'il y a un appart ou un mariage c'est chiant, mais ça se fait.
APRES un bébé, la donne n'est pas la même... Parce que ce bébé sera TOUT LE RESTE DE NOTRE VIE une attache entre les 2 personnes. ça aussi ça fait putain de flipper.
Ma soeur, toujours de bons conseils, m'avait dit (pour me détendre) : "pars du principe que ton couple ne durera pas toute ta vie, et qu'il y a une forte probabilité pour que ton enfant ait plusieurs parents". Youpi, pars avec ça sous le bras...
Effectivement, ça détend l'atmosphère comme déclaration...

Est ce que c'est le genre de choses qui pourrait me faire cesser, tout ce que je mets (rien de grave hein...) dans ce que j'appelle "mon jardin secret" ?
J-100.
Avant le début d'une fin, ou la fin d'un début.

24 avril 2018

La vie continue en musique.

Ma vie tourne autour de la musique.
Je suis fils de parents musiciens. Feu mon père écrivait des comédies musicales (qui n'ont jamais marchés) lorsqu'il ne donnait pas de cours d'instruments.
Premier instrument de musique (un violoncelle) en main je devais avoir 4 ou 5 ans, mais j'ai rapidement abandonné pour me mettre au piano, puis à l'orgue, mon père professeur aidant...
A 8 ans je m'amusais à retransposer des morceaux à l'oreille sur le synthé via un Atari 1040 ST, sur un des ascendants spirituels de Cubase.
A l'âge de 12 ans, j'ai écouté sur une K7 audio "the greatests hits 2" de Queen, et ça a été un tournant dans ma vie, puisque j'ai découvert le rock, et dès ce moment là j'ai décidé de me mettre à la guitare électrique. L'année d'après j'achetais une guitare acoustique (à un voisin qu'il avait gagné à la foire) avant d'acheter à l'âge de 15 ans ma première guitare électrique, avec laquelle je faisais bien plus de bruit que de beaux morceaux !

A 16 ans j'ai voulu tout plaquer pour m'occuper pleinement du groupe de reprises que je venais de monter, en tant que guitariste chanteur. Une bonne claque dans la gueule de ma soeur et de mon père m'ont bien remis les idées en place. Les études ne suivaient pas en seconde... Sous le dictat de mon père j'ai du couper mes cheveux l'été qui suivi, et abandonner mon premier groupe à mon entrée en Première, le temps de confirmer que les notes remontaient... (simple en STT)
Les groupes se sont succédés, en 1ère j'ai intégré en tant que batteur chanteur un groupe de blues/rock, qui a splitté l'année du bac, suite à un accident de ski et une fracture de l'épaule, et parce que j'étais pas trop en accord avec le guitariste (qui manquait cruellement de rythme). L'année du BTS j'ai intégré en tant que guitariste/soliste un groupe de reprises via le bouche à oreille, groupe que j'ai quitté après être parti en Angleterre quelques mois.

Et puis j'ai atterri à Paris pour le taf. J'ai joué dans un groupe quelques mois avant d'arrêter, faute de disponibilités des zicos et de temps, le sport avait pris une part trop importante dans ma vie...
Quelques années plus tard, non sans avoir profité de ce temps pour perfectionner ma technique de guitare, j'ai freiné un peu le sport, trouvé une copine, et après maintes auditions j'ai intégré un groupe.
Groupe de "débutants", mais je n'étais au final qu'un peu meilleur qu'eux, pas assez pour intégrer d'autres groupes plus techniques.
Puis avec ma rupture amoureuse aux alentours de la trentaine j'ai trouvé un autre groupe qui a duré 2 ans, le temps de mon histoire avec fantomette...
Et puis ma dernière vie, qui a commencé par un trio qui a duré pas loin d'un an et demi, qui s'est terminé par l'arrivée d'une chanteuse qui a été le début de la fin...
2 groupes se sont par la suite enchaînés, avant un an de chômage technique, ou presque, totalement consacré à l'écriture de compositions pour un nouveau projet de groupe...
Sauf qu'en septembre, après avoir posé une annonce, je suis tombé de haut, voyant que personne ne semblait intéressé par mon écriture... ou ma voix ? ou ma mélodie, ou mon âge, ou mes attentes...
Ma copine venait de tomber enceinte, donc j'ai levé le pied, tout en restant vigilant sur les opportunités d'autres groupes déjà formés du moment.
En janvier de cette année, j'ai fait une tentative, une audition "éclair" de 30 minutes qui n'a pas du tout bien marché, ce genre de moment où vous n'attendez qu'une seule chose, c'est que ça se finisse. Et puis bébé est né, j'ai appris à moins dormir la nuit.

Ce soir j'auditionne.
Pour un nouveau trio, en tant que "papa" guitariste chanteur.
Le terme "papa" change énormément de choses, car si hier, je n'aurais eu qu'une chose en tête c'est "l'audition", là j'y vais en me disant que ça va être une soirée où je vais laisser maman seule gérer bébé.

Et puis il y a bien évidemment le doute, omniprésent dans ma vie.
Auditionner, surtout lorsqu'on porte la guitare ET le chant, c'est 1000 fois se foutre à poil.
Et pourtant je n'ai pas de quoi flipper...
"Ils" ont entendu les maquettes, donc savent comment je chante, et ma voix, même si elle n'est plus habituée à chanter 2 heures durant, est toujours au rdv (enfin je l'espère...).
Bon, mes doigts ne sont plus aussi véloces qu'avant, et il faudra sûrement quelques répèts avant que ça ne revienne. Les 2 zicos sont "2 vieux", de plus de 40 piges.
Les 40 piges je les aurai dans quelques années... Et paradoxalement, même si je me sens encore la mentalité d'un gamin de 20 ans, je pense qu'il me serait inconcevable de recruter 2 bébés de la vingtaine avec moi, parce que pas assez posé, trop foufou, trop "djeuns".
Là, on va pouvoir avoir des discussions de "papa", et c'est con, mais ça me rassure.

Une audition c'est une rencontre, et pour que ça colle, il faut que le feeling "humain" et "musical" soit au rdv.
L'un sans l'autre c'est aller au devant d'une séparation inévitable : parce qu'on en aura ras le bol que les notes soient fausses ou pas dans le rythme, ou que ça sonne putain de bien, mais une fois sur deux parce qu'il y aura des lapins de dernière minute toutes les semaines ou que monsieur bossera jamais les morceaux.
Au final, un groupe c'est un peu comme un couple, et une audition c'est un peu comme un premier rdv après de nombreux échanges. On est pressé mais on a peur que ça corresponde pas vraiment à ce à quoi on s'attendait.

Les morceaux qu'on jouera ce soir sont plutôt sympa : Are you gonna be my girl de Jets, Aeroplane des Red hot, You really got me de Kinks (seul morceau que je n'ai jamais joué en groupe par le passé), Little monster de Royal blood, et Born to be Wild de SteppenWolf.

Je suis excité autant que terrorisé, peur de décevoir ou d'être déçu, ou les deux.
Si par le passé peu importe le résultat je me serais sûrement accroché à une réponse positive, là il me faudra vraiment un bon gros coup de cœur pour choisir d'avancer avec eux, car même si ma passion pour la musique est toujours au rendez-vous, le courage, le temps, la patience pour continuer à envisager une vie de groupe digne de ce nom (incluant répèts hebdo, réservation des studios, travail et écriture des morceaux sans parler de la logistique des concerts et de la bonne entente au sein des membres du groupe, malgré tout vitale), tout ça est bien plus dur à trouver lorsqu'on a une vie de parents, et que chaque moment consacré à cette passion est un moment durant lequel on n'est pas avec bébé ou durant lequel on ne seconde pas "maman" qui a géré bébé toute la journée (et je ne parle plus des jeux vidéos, sur lesquels j'ai presque définitivement tiré un trait...)
Paradoxalement, persévérer dans le sport (en oubliant définitivement la musique donc), à raison de 2 soirs par semaine comme je le faisais jusqu'à présent, resterait une option plus facile à gérer (parce qu'il n'y a que sur les créneaux d'entrainement qu'il faut se concentrer), au delà de mon corps qui est de plus en plus dur à garder au niveau physique.

Conjuguer ces 2 passions est la 3ème option, mais est ce que passer du sport 2 fois par semaine à 1 fois par semaine ne signerait pas définitivement la fin de ma carrière de sportif, alors même que mon coach m'a demandé de resigner l'année prochaine pour une nouvelle année en nationale (ce qui impliquerait un créneau supplémentaire les week-ends, le temps des matchs...)

Devenir parent bouleverse inévitablement la gestion et l'organisation du quotidien, je m'en rends compte chaque jour un peu plus.
Keep on rocking, en attendant demain \m/

2 mai 2018

La vie continue.

Je pense qu'un congé parental, que ce soit pour le père ou la mère, devrait prendre fin dès lors qu'un médecin vient attester que bébé fait bien ses nuits.
Car là, j'ai juste envie de dormir 2 semaines entières. Sauf qu'il faut retourner aller bosser...

En mode "j'ai la gueule dans le cul" avec la maman qui perd de son énergie et est désespérée devant "zebulon" dès le matin.
Lundi, elle flippait de le voir dormir quasi toute la journée, autant vous dire qu'aujourd'hui, elle regrette que lundi ne soit pas tous les jours...

Certes, il y a beaucoup de moments de bonheur, mais quel stress de se sentir fatigué H24. Et encore, je fais à peu près mes nuits, je n'ai pas à me lever à 4h du mat pour filer le bib de la nuit. Certains amis nous disent : "il peut faire ses nuits à 2 ans".
Ah ah. "lol".

Et puis là, semaine de 3 jours (à supposer que lundi était une semaine de une journée).
Je suis tellement fatigué que je n'ai même plus la force de m'attaquer aux gens qui ragent sur twitter, qui se sentent important car ils ont un certains nombres de like. C'est pour situer mon niveau de fatigue...
Je me souviens d'avant, lorsqu'on planifiait des beaux voyages... Mon blog de voyageurs fait venir chaque semaines plus de visiteurs... Il me tarde tant de repartir. Mais ça va pas être demain la veille... Surtout que "maman" veut qu'on parte avec bébé... Autant vous dire que les prochains voyages ne vont pas être de tout repos.
Ce we ça sera la première "expédition" avec bébé, on verra comment ça va se passer, expédition qui pourra durer de 3 à 6 jours en fonction de pas mal de critères, dont "la météo".

10h43, et ça me saoule de me mettre au taf.
J'aimerais qu'on me mette sous perf de café et de motivation. Et puis j'attends les retours sur mon manuscrit, envoyé aux maisons d'édition... J'ai peur des refus, et ça me saoule d'attendre. Certes, la facilité me ferait directement envoyer à ma ME actuelle... Mais j'ai envie de voir ailleurs, peut être plus grand, peut-être mieux. Est ce que jen ai les qualités ? Je ne sais pas, je serai fixé dans les mois à venir.

J'ai installé un nouveau jeu sur mon ordi que je ponce comme jamais depuis 2 jours, un jeu où il faut gérer une civilisation qui doit survivre dans le froid, à côté d'une gigantesque cheminée qu'il faut en permanence alimenter de charbon. Tout un programme... Je pensais à ce froid lorsque je suis rentré lundi soir en scooter, et qu'il faisait 6°C, en mode "putain, sérieux, j'ai retiré ma doublure de manteau et il fait des températures de merde ? SUPER ! ".

Sur ces belles paroles, je m'en vais retourner me prendre un vrai café (pas un cappuccino pas caféiné du tout) en espérant que celui parvienne à me réveiller vraiment et m'aide à trouver de la motivation pour avancer...

12 juin 2018

Petit passage dans la blogosphère.

Longtemps que je voulais passer déposer un petit mot ici, mais... Le temps m'a manqué ces derniers jours. Je me suis laissé embarquer dans un projet avec une grosse deadline non décalable, géré bien sûr par une hiérarchie en mode "à l'arrache".
ça m'a fait du bien de bosser un peu en mode "la tête dans le guidon".
De la même manière que ça me fait du bien de relever un peu la tête hors de l'eau et de souffler un peu.

Mon Facebook m'a rappelé qu'il y a 5 ans de cela, je visitais Pompéi avec l'actuelle mère de mon enfant. Il y a 4 ans je signais mon contrat d'édition.
Il y a 3 ans, il y a 2 ans et il y a 1 an, rien de spécial ne s'est passé dans ma vie visiblement...

Et aujourd'hui que deviens-je ?
Je suis papa. Et c'est un bon boulot à temps plein. Qui demande des ressources incroyable de patience, que parfois je n'ai pas.
Des voyages ? Ou la... être papa à temps plein (enfin en dehors des heures de boulot...) est bien plus prenant que le plus lointain des voyages... On ne vit que pour bébé, c'est un fait, il faut se faire une raison.
Et mon job d'écrivain alors ? Mon "hobbie".
J'ai jusqu'à la fin du mois pour écrire pour la 3ème fois mon second roman. Il n'y a rien de plus déprimant que de réécrire un roman qu'on a déjà terminé 2 fois, parce que ça sous entend qu'on doit "poubelliser" la moitié (plus ou moins) des versions pécédentes...

Pourquoi donc, allez vous me demander ? Car la phase de bêta lecture a soulevé plusieurs sujets rendant certains éléments de l'histoire irrationnels. CQFD.
C'est agaçant, pour l'amour propre, parce qu'on se sent incompris, on a envie de dire que nos beta lecteurs sont nuls, et une fois que ce moment est passé, on admet que oui, c'était sans doute mieux, que l'histoire était bancale, ou pas assez prenante sur la durée.
J'ai jusqu'à la fin du mois pour pondre une histoire dans son intégralité, si je veux être publié en 2019 (à supposer qu'il passe le comité de lecture de mon éditeur... donc s'il est bon).
#challenge.

Ensuite, il me restera à trouver un nouveau sujet pour un nouveau roman. J'ai déjà plein d'idées, mais pas vraiment sur la durée. Soit des débuts, soit des fins, mais les milieux sont toujours compliqués à développer.
Ou alors je pourrais m'arrêter là, mais le fait de savoir que certains lecteurs ont vraiment kiffé mon style ne peut que me booster à continuer à leur faire plaisir, en espérant qu'un jour mon roman deviennent un best seller, et que je devienne auteur/rentier (oui, l'espoir fait vivre, il n'y a pas de loi contre ça à ce que je sache ? ).

Pour le reste, j'ai assez peu de choses à raconter.
Pour une fois.
Je vais moins sur Twitter, ce qui me fait gagner en zenitude !
Tellement je m'agace à voir trop de gens se sentir vivre parce qu'ils ont des followers.
Je vais moins sur les blogs, sans doute parce qu'il y en a de moins en moins, et parfois les rares articles encore publiés sont des vidéos youtube. Oui mais non, les youtubers ça m'intéresse pas, moi je veux lire, pas un livre mais des blogs !

Je ne sais pas d'où vient mon problème avec les youtubeurs, si c'est ce côté "pouce en l'air et abonne toi" qui m'agace, le fait qu'ils gagnent leur vie (certains), le fait que 98% des jeunes veulent devenir youtubeur (et que ça pollue Internet, youtube ou les pages FB) ou le politiquement correct permanent "nécessaire" pour se faire de spotes. . J'ai d'ailleurs maté la dernière vidéo de Norman, qui me faisait rire à une époque, mais que j'ai fini par ne plus suivre, parce que je savais que le suivre lui faisait gagner du pognon, et ce côté "abonne toi" tout ça.
Dans cette vidéo, il compare Internet à un terrain miné, ou plus ça va, moins tu peux dire quoi que ce soit, entre les sujets interdits (je ne peux vous les citer vu qu'il y en a un nouveau chaque jour) et les haters, il est de plus en plus compliqué de s'exprimer librement, que ce soit pour faire rire, ou juste pour avoir un avis.
J'aime bien le concept, mais le fait qu'il termine par un "rejoins moi" continue de m'agacer. J'ai un moment cru qu'il arrêterait sa carrière là dessus, ça aurait été une bonne fin... Mais non "ARGENT".

Le truc qui m'agace, c'est que je me sens "haters" dans l'âme, à la seule différence que je garde ça pour moi. Enfin je l'écris dans ce blog, afin de ne pas faire chier les gens qui m'insupportent.
Et ça me gave de haïr sans cesse, à quoi bon ?

Par le passé, j'ai traqué sans cesse une personne qui après s'être confiée (et réciproquement) avec moi de longs mois durant a décidé du jour au lendemain de me supprimer de sa vie, estimant que ma vie était sur le point de changer "tu ne vas plus avoir de temps, tout ça". Je l'ai haï de toute mes forces, et harcelé du mieux que j'ai pu (bon, uniquement par mail, alors que j'avais ses coordonnées téléphoniques, professionnelles et tout et tout). Elle a fait ce qu'il fallait (je suppose) à savoir qu'elle m'a ghosté, ignoré, ce qui me rendait chaque fois un peu plus fou. C'est le principe d'un troll hein, répondez lui si vous voulez le faire vivre, ignorez le si vous souhaitez le tuer.
Et je sais AUSSI ce que c'est que d'ignorer/ghoster les gens, je connais donc les 2 côtés du jeu.
Et puis j'ai fini par cesser. Par ennui ? Par incompréhension... Par agacement, ou juste parce que je me suis rendu compte que je claquais mon énergie pour rien, et qu'il était plus sain de la dépenserdans d'autres choses, du sport, de l'écriture, ce blog.

Parfois, je me dis que je ne suis pas quelqu'un de bien, lorsque je passe du côté obscur de la force. Et pourtant, je suis quelqu'un de bien. Enfin je pense. C'est ce que disaient de moi mes exs (je sais pas si c'est une bonne chose ?). De fiable, de gentil, qui sait rarement dire non. Malgré mon manque de filtre naturel, je n'aime pas faire du mal "gratuitement". Même lorsque la personne le mérite. Mais je ne sais pas, sur ce blog, j'aime raconter mon côté obscur.

Et dieu sait si le côté obscur de la force peut-être plus puissant, plus rapide, plus fort que le côté lumineux.
Je vous laisse, je vais aller tuer des Jedi, ça va me détendre.

25 juin 2018

Cauchemar.

Comme tout rêve ou cauchemar, je ne sais pas trop où et comment mon rêve/cauchemar commence.
Je vois juste qu'on est vendredi, et que je pars du taf, dans lequel je bosse dans une pièce isolée, pour une grande surface. Genre Auchan.
Une semaine s'est écoulée, durant laquelle je n'ai rien foutu, et il va falloir l'expliquer à mon chef de SSII, la semaine prochaine.
Mais genre, rien foutu en mode, je n'ai même pas ouvert le portable sur lequel je reçois des mails. Je n'ai donc pas vu le milliard de mails qu'on m'a envoyé, hein... Non, j'ai avancé sur d'autres choses plus perso, genre mon roman.

Sauf que... A la sécurité, en sortant, on m'arrête. Je dois me rendre immédiatement dans un bureau, où une partie de la direction m'attend, étant donné que je n'ai pas ouvert mes mails de la semaine, et que je n'ai pas daigné répondre aux appels à l'aide sur mon programme qui est déployé (et qui n'ayant pas été testé auparavant, ne marche pas, et a tout fait planter...).
Putain, une semaine sans ouvrir ma boite mail... Mais merde, qu'est ce que j'ai foutu ? Comment vais-je pouvoir expliquer ça à ma hiérarchie, moi qui passe ma vie dans ma boite mail ? Je cherche des excuses... javais des problèmes de connexion, j'avais perdu le chargeur... j'y ai pas pensé... 

Je me rends donc au bureau en question, mais ne le trouve pas... Perdu dans un dédale de bureaux. Je tente donc une nouvelle fois de sortir, mais un caissier me chope... "hey toi, tu t'en vas pas, tu vas au coin, le temps qu'on vienne te chercher... Tu t'as pas t'en sortir comme ça".
Au coin. A mon âge... Un caissier qui me demande ça... Mais putain merde, s'ils avaient fait leur taf correctement, ils auraient pas déployé mon taf en prod, sans déconner...
Oh putain, mon commercial va me tuer... Peut-être même qu'il va me mettre à la porte, et ça sera la descente aux enfers... Le chômage, ma nana qui partira avec le bébé, l'alcool, les putes, TPMP, et enfin la rue. Dans 1 mois, je quémanderai de la thune, en disant "bonjour, une petite pièce ? merci bonne journée", au pied des galeries lafayette pour avoir de quoi m'acheter un burger au mac do du coin, et de la drogue pour oublier que je suis une merde.
Toujours à attendre au coin à m'imaginer mon avenir, personne ne vient me chercher, le caissier m'indique donc une nouvelle fois, où je dois me rendre... ça ressemble à la gare de Lyon.
Mais par chance, quelque chose me tire de mon sommeil, c'est bébé, bébé qui pleure parce qu'il a faim et que maman est en train de faire chauffer le biberon à côté.
Il est 4h du mat.

J'hésite à refermer les yeux, par appréhension de retomber dans ce rêve, ce cauchemar, de mon inconscient qui me rappelle que la semaine précédente, je n'ai rien branlé.
Alors certes, c'était un peu particulier... Mardi j'ai décidé que mercredi je resterai à l'appart pour aider maman à ne pas péter un câble, et puis jeudi j'avais déjà posé ma journée pour accompagner maman amener bébé à sa visite des 3 mois et demi. Semaine de 2 jours, se terminant par une petite journée, un vendredi, coupé par une activité sportive entre midi et deux avec mes collègues de taf nous faisant revenir à 14h30... Pour un départ à 17h... "oh, sérieusement, je vais vraiment me mettre à taffer à cette heure ci ? Seriously ?"
En plus, je bosse en ce moment sur un truc en mode "R&D", comprenez recherche et développement, on teste des trucs sans vraiment préciser ce qu'il faut tester, parce qu'un besoin peut "peut-être tomber" à ce sujet. Mais rien n'est moins sûr.
Je déteste ce genre de projets où il faut faire des tests un peu au hasard.
Et puis en plus, la semaine passée j'avais mon objectif à atteindre pour finir mon roman avant la fin du mois : 10 pages par jour. Ah ah. Avec mes 2 jours de congés, autant dire que je suis passé à côté de mon objectif, et ce même si j'ai bien avancé.
Sauf que voilà, il fallait dire à mon collègue/supérieurvitefait/leadsurceprojetdeR&D mon avancement : "ouais, j'ai pas réussi à trop avancer. 3 jours que j'ai récupéré du code extérieur, et un des 2 projets ne fonctionne toujours pas sur mon poste (lorsque je le compile/l'exécute)."
Il a voulu se lever pour m'aider, mais c'était l'heure de partir, plus tôt le vendredi pour que "maman" puisse faire un peu de sport, depuis le temps qu'elle en rêve... "On verra lundi".

Je suis parti la queue sous le bras, sachant pertinemment que le week-end allait être dur parce que mon inconscience me ramènerait tôt ou tard, ce moment où comme la fourmi, j'ai fait de la merde au lieu de tafer. Le résumé de ma vie. 

Ce matin, mon code marchait, parce que je m'y suis mis vraiment.
C'est donc fièrement que je l'ai annoncé à mon collègue, qui a semblé content.

Par contre, une chose est sûre. Enfin 2 à vrai dire :
- mon roman dans sa 3ème mouture ne sera jamais terminé avant la fin du mois...
- bébé qui fait ses dents, et qui fait flipper parce qu'il respire mal (je parle pas du traitement pour le nez qui nous donne l'impression de le torturer/noyer à chaque fois qu'on lui donne...), bref tout ça, ça rend pas la vie facile.


Est ce que de faire un bébé en étant un grand angoissé (en couple avec une grande angoissée) était une bonne idée ? ...

Je vous laisse méditer sur cette question.
Bon lundi.

11 juillet 2018

On est en finale. Alors arrête de troller, et kiffe bordel.

Je vois pousser partout dans le vaste monde des réseaux sociaux des coups de gueules, incompréhensibles : "je ne suis pas fier d'être en finale lorsque je vois toutes les saloperies que nous fait notre gouvernement". Oui parce qu'il est presque devenu "virtually fashion" de boycotter la coupe du monde quand t'es sur un réseau social.

J'ai juste envie de leur dire à toutes et à tous : "mais fermez vos gueules putain".

Ces dernières années, la France a été de plus en plus divisé. Opinions politiques, grèves, racisme, sexisme...
La coupe du monde est le moment où toutes ces putains de différences s'oublient. Le Portugal, l'Algérie ou le maroc, l'Espagne ne sont plus en lice (oui, certains ne l'ont jamais été) : tous les Français sont bleus maintenant.

Tout le monde vibre, et si ce n'est pas le cas devrait vibrer.
Je suis le premier à ne jamais regarder de football, outré par les fortunes qu'ils gagnent, et l'abrutissement de bon nombre de supporters. Mais là, ça n'a rien à voir (je suis d'ailleurs blasé de voir qu'il n'y a pas eu un seul mot sur l'équipe de France volley, qui a échoué en finale de world league (un genre de coupe du monde "officieux"), après s'être fait corriger par les géants Russes, alors que le match était en diffusion sur l'équipe dimanche soir... Enfin)..
Certes, on peut se dire que la coupe du monde de foot se passe en Russie, qui n'est pas la championne des droits de l'homme, ok. C'est dit, Poutine est un connard. So what ? (attendez, je dis au Sniper qui vient de surgir d'un coin du bureau de rentrer chez lui, je ne savais pas que la blogosphère était surveillée à ce point...). Certes, les dents du sélectionneur sont pas très belles, ok. Certes, les bleus ont fait une première partie un peu transparente, mais ils ont fait le job : passer en 1/8ème. Ok. 
Certes, ils gagnent des primes de match de ouf. Ok. Mais concrètement, par rapport à leur salaire mensuel, ce n'est pas grand chose (l'argument qui revient : "oui mais ils gagnent je ne sais pas combien de smic à chaque victoire ! ne pourrait on pas le reverser aux pauvres et aux SDF ? Oui, je propose que des licornes arc-en-ciel les redistribue aussi)... Surtout qu'une partie d'entre eux ont proposé de reverser une partie voir la totalité de leurs primes à des associations caritatives. Putain mais c'est beau, non ? C'est pas les grévistes de l'afrique de 2006 qui auraient fait ça... 
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont de toutes les origines, et ils nous vendent de la joie à défaut de nous vendre du rêve. Kiffez bordel. Arrêtez de faire les rageux parce que c'est du foot. 

Alors certes, ça n'empêchera pas un terroriste de faire des dizaines de morts en se faisant péter, ou un scandale sexuel d'éclater, ou un président de faire des réformes, ça ne changera pas les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvresmais en attendant, c'est juste bon de vibrer tous ensemble, en oubliant nos différences, parce que jusqu'à présent, on ne peut pas encore nous taxer de la thune sur "le bonheur".  
Une copine filmait blasée les ébats de joie en bas de chez elle hier, je lui ai expliqué que si ça se produisait une fois tous les 4 ans pour ne pas dire tous les 20 ans (la dernière fois où la France était en finale) c'était pas bien grave. Elle ne m'a pas répondu (alors que bon, j'avais les mêmes en bas de chez moi hein...)

Alors vibrons. Et allez les bleus.
Continuez à nous vendre de l'espoir, du rêve, et rapportez nous cette seconde étoile. <3

18 juillet 2018

Dentiste.

Je crois que toutes les copines "non maman" qui lisent mon blog de "papa" ou à qui j'ai parlé de mes premiers mois de paternité n'ont qu'une envie : se faire ligaturer les trompes.

J'essaie pourtant d'être le plus "optimiste" possible hein... Relativisant, disant que le notre est un peu spécial... Le côté visiblement "hyperactif" et "précoce" (parce que putain il est tellement en avance sur tout à 4 mois) n'aide pas les choses, surtout lorsqu'il est mis entre 2 parents ayant un naturel angoissé.
Mais alors ce que je crois que je supporte le moins, c'est de ma faire "charrier", par une nana qui n'a jamais eu d'enfant (et qui n'en aura jamais), qui se permet de me faire la leçon, et de m'expliquer la vie "de par les expériences de ses amies".

Mais meuf, t'es qui ? T'es qui pour savoir ce que c'est que d'être un parent ?
Alors certes, elle a des putains de nichons (je me demande à chaque fois quel peuvent être ses mensurations), mais parfois elle me fait bien pitié.
L'autre jour, on parlait de l'accès à la propriété, et elle se plaignait, du haut de ses 45 piges révolues de pas avoir eu "la chance" d'acheter, rapport à ce que ça coûte "avant" le crédit (les frais notariaux, l'apport, tout ça).
Sauf qu'elle roule en Audi A3... Et que moi je roule en 307.
Eh ouais, t'as un moment, faut juste choisir les bonnes priorités, et se poser les bonnes questions.

Pauv meuf va. Certes, je me plains du fait qu'il est dur d'avoir un nourrisson de 4 mois qui a pleuré hier soir 3 heures non stop (100% véridique) sans comprendre ce qu'il a, mais au moins, moi, j'aurai une descendance. Remarque, il est pas plus mal que toi t'en aies pas, avec ta manière de juger les gens sur des "on dit" (et ce malgré tes gros nichons).
Mesdames, si vous n'avez pas d'enfants, juste, fermez vos gueules sur la manière avec laquelle les jeunes parents ont le droit de vivre leur paternité/maternité : parce que vous ne savez rien (un peu comme John Snow quoi #références).
Bref.

En parlant de dents (vu qu'à priori c'est la raison pour laquelle bébé fait ses crises) l'autre jour j'ai été chez le dentiste, le truc basique, comme on va faire une vidange au garage, ben là c'était pas pour une vidange mais pour un détartrage, vu que ça faisait bien 2 ans, depuis mon déménagement (et avant) que je n'en avais pas eu, et que ça commençait à vraiment se voir.

Tu l'as en tête, le moment où tu vas faire une vidange, et qu'on te sort qu'il faut changer la voiture tellement elle est pourrie de partout ?
Ben j'ai eu à peu près la même.

D'entrée de jeu, la dentiste avant même qu'on se soit dit bonjour, elle me parle chiffre, et chirurgie dentaire esthétique, elle me parle gouttière et appareil et tout... Oui, il s'avère que j'ai ce qu'on appelle "les dents du bonheur" (comme Yannick Noah quoi), mais que ça me va bien... Non moi j'y allais pour un détartrage, et demander si une incisive commençant à se faire chevaucher par une autre dent, n'allait pas évoluer... "non, ça il n'y a aucun risque".
Bon, super.
"Et vos dents du bonheur vous voulez vraiment les garder ? "
Ben écoutez, oui. Merci ! Je vous demande pas si vous êtes contentes de vos petits seins, à vous, hein ? On va se respecter d'entrée de jeu, vous êtes mignonne.

Radio des dents, le truc "gratuit" pour ton premier rdv, qui doit générer un putain de blés chez les dentistes... et là bilan :
"Ouh là, mais c'est quoi les plombages que vous avez sur 4 de vos dents ? C'est de la céramique ? Ou la la, pas bien... C'est plus étanche, c'est de la merde, faut changer. "
"Heu... On fait le détartrage et on en reparle ? Nan parce que lorsqu'on me les a posé, ça avait pas l'air d'être de la camelote comme matériau...
"Oui mais ça a évolué entre temps, et maintenant on peut le dire que c'était de la merde. "

Et bingo, pendant le détartrage, il s'est avéré que l'un de ces plombages "pas assez étanche", était atteint d'une carie, que je l'avais même pas senti.
Youpi youpi.
Et puis je l'ai tellement vu venir, avec son joli sourire (ouais, j'ai choisi en fonction de sa gueule sur doctolib), à voir comme j'étais guère plus qu'une vache à lait...
"Alors, vous allez demander à votre complémentaire combien ils remboursent, et suite à ça je pourrai vous faire un devis".
En gros, demandez de combien on je peux les racketter, et je ferais en sorte que vous ne payiez rien...
Quel putain de scandale cette manière de travailler...
1000€ (dont 0 de ma poche) pour 4 plombages, et 2 heures de boulot, la gueule grande ouverte. Et encore, une chance que j'ai pu protester, car elle voulait me les enchaîner à la suite... Ben oui t'as bien raison. Je préfère encore avoir 2 piqûres, mais douiller 2 jours de suite, que de souffrir 2 heures de suite, et d'être amorphe en rentrant...
Et je vous passe les whatmilles rappels entre doctolib et le cabinet qui m'a appelé 2 fois pour être sûr que je venais toujours... J'ai tellement envie de me chier dessus et de pas y aller, mais bon, il le faut bien si je veux pas que cette carrie "que je sentais pas", s'aggrave.

Déjà que je suis déjà pas bien de savoir qu'en rentrant, on va encore sûrement avoir droit à une belle sérénade de pleurs toute la soirée parce que bébé fait ses putains de dents... (ou qu'il y a autre chose mais qu'on sait pas quoi...). Je me suis même mis à un moment des boules Quies tellement j'étais au bout de ma vie...
Et dire que demain il va recevoir son rappel de vaccin des 4 mois, et qu'il va être pas bien toute la journée... J'ai tellement hâte (ou pas).

(Contactez moi en MP si vous voulez un bon contact pour vous faire ligaturer les trompes. J'ai un ami, qui m'a dit qu'il était pas gynéco, mais qu'il pouvait jeter un coup d’œil pour dépanner...)

30 juillet 2018

Vive les vacances.

En fait, c'est un des trucs que j'avais pas du tout calculé ou en tête, vu que tel que je l'imaginais, notre bébé serait tranquille, doux, s'endormirait tout seul, et ferait caca des paillettes de rose, comme sa maman, c'est que j'angoisse d'être en vacances.

Parce que oui, avant les vacances c'était cool, plus de taf, grasse mat, en mode 2 de tens, tout ça, mode bien quoi.
Sauf que là, les vacances ça va rimer avec : je dois aider la maman, toujours en congé mat, à calmer bébé qui hurle à 6h du mat, que je vais être bon pour me lever lorsqu'à 4h du mat, monsieur est affamé parce que son dernier biberon de 150 (on a lui fait 180ml mais il s'est endormi dessus) remonté à 4h...

Hier il nous a fait une spéciale.
Couché à 21h30, là on se dit "ypeee". Réveillé 1 heure plus tard. Un rôt sans doute. On le prend, le berce, il se rendort illico.
Je le pose sur son lit, il se retourne sur le côté, je le remets sur le dos, il se remet sur le côté. Bon je dis rien (non parce que je préfère qu'il soit sur le côté plutôt qu'il se réveille).
15 minutes plus tard, réveil...
Rebelote, sauf que là il avait faim, genre on l'a pas nourri depuis 2 jours. Il défonce son 90ml (on lui avait fait "que" un 90ml vu qu'il avait calé sur un 150ml (alors qu'on lui avait EGALEMENT préparé un 180ml) 2 heures plus tôt... en mode "oui, il a faim mais bon, il vient de manger quand même..."
Il s'endort dessus (donc pas de rot possible). Je le berce, en marchant (il est à la verticale sur moi) et au moment de le mettre dans le lit (passage vertical/horizontal donc) il se réveille. YOUPI !
Et puis réveil en mode pleurs, c'est la fin du monde, mais retirez moi le couteau de derrière mon dos qui me fait hurler tout ce que je sais.
Je perds 10db à chaque oreille en plus de toute forme de patience. Mais tente de le bercer malgré tout.
N'y arrivant pas, la mère le récupère, et le berce. Elle le met dans le coussin d'allaitement sur le canapé du salon (vs le lit parapluie de notre chambre). Il dort. Sauf qu'il va falloir le déplacer dans le lit parapluie qu'il dorme dans son vrai lit (et la maman aussi).
Mais c'est chaud car ça peut le réveiller...
Je le prends, et alors qu'il est en train d'être mis dans son lit parapluie, il se réveille.
En pleurs. Puissance 100 000.
Je le berce, en lui hurlant des CHHHHH lorsqu'il redouble de pleurs.
Je frappe le canapé de mes pieds, histoire de canaliser ma colère, et mon agacement face à ces pleurs, plutôt que de fracasser bébé contre le mur en disant "PUTAIN MAIS DORS BORDEL".
La maman, à bout de force suite à la petite nuit de la veille prend le relais.
Je m'isole devant un écran. Je m'en veux à mort, d'avoir une fois de plus pété un câble, d'avoir rongé mon frein, de n'avoir su garder mon self contrôle. Je me demande à quel endroit ça a merdé dans notre éducation d'avec bébé. Pourquoi moi, pourquoi lui.
Il a fini par s'endormir sur le canapé, avec la maman à côté.
Encore une nuit de merde.

Et les vacances ça va être ça... Sauf que je devrai me lever la nuit pour dépanner la maman.
Alors il y aurait bien la possibilité de confier bébé le temps d'une nuit à ma mère et ma sœur, mais pensez vous... Madame a trop l'esprit possessif et s'y oppose fermement...
Est ce que ce serait une fuite ? Ou pourrait on la juger pour ça ?
Perso, j'appelle ça de l'instinct de survie. Parce qu'on doit dormir un peu de peur de devenir totalement fou, et de faire de la prison pour infanticide.

Les vacances de rêve d'hier, avec l'appart avec vu sur la mer et une mer qui va être trop chaude cette année vont devenir quotidien ingérable... Parce qu'un bébé de 5 mois à la plage, ça sert à rien. ça va chouiner. Jouer avec le sable ? Ah ah vous n'y pensez pas... Mettre les pieds dans l'eau ? Attention à la différence de température ! Le faire jouer dans une mare d'eau ? Mais si des gens ont fait pipi dedans...
J'en suis ravi à l'avance.

Et je ne parle pas du chargement de la voiture (en mode ras la gueule de ouf), et du voyage (2 fois 2 heures... ), étant donné que bébé dormira peut être 2h, mais je doute qu'il dorme 4 heures... Et lorsque bébé est dans son cosy, c'est la merde... parce qu'il veut être dans les bras, sauf que dans les bras sur l'autoroute, c'est dangereux en plus d'être illégal.
ça aussi c'est chiant.
Bref. Vacances épiques en vue.

Ah oui, je viens de voir cet article qui précise : "bébé de moins d'un an à la plage, ça ne sert à rien, et c'est chiant. "

Si seulement je pouvais creuser un trou dans le sable, me mettre en PLS dedans, et me réveiller 15 jours plus tard pour la reprise du taf...

24 août 2018

Youpi c'est la rentrée.

11 chapitres à écrire, 5 à réécrire.
Voilà le bilan de mon été.
Enfin oui et non, j'ai appris d'autres choses : un bébé à 5 mois à la plage ça sert à rien, et faire l'amour dans une douche à l'italienne c'est cool et possible, même si madame a des pertes.

Tout ça est passé bien trop vite (pas la douche hein, les vacances). Je voyais ça avec énormément d'angoisses, comme d'hab, mais dans l'ensemble ça a été cool, même si pour le coup je regrette de ne pas avoir pu plus profiter un peu plus de ma famille.

Durant les premiers échanges avec une partenaire éventuelle, il devrait y avoir la question : "passer des vacances en famille ça veut dire quoi pour toi ?".

Ma sœur a corrigé mon manuscrit, dans sa 3ème mouture, me donnant suffisamment de grain à moudre pour en faire une 4ème. Elle se proposait de m'aider à le recorriger une fois qu'il serait réécrit, allant même jusqu'à réécrire certaines phrases.
Mais le délai chez elle, c'est compliqué (Déjà qu'elle aurait du profiter des 2 semaines de congés avant qu'on se voit pour le finir, mais qu'elle l'a au final terminé vite fait une fois sur place, limitant le temps imparti pour trouver de nouveaux éléments de scénarii crédibles...)
"Une correctrice me ferait ça en 2 semaines pour 700€".
- je te le fais pour moitié moins, me propose t elle.
"Et niveau délai ? "
- Tu tolères combien de temps de retard à ces 2 semaines ?

Elle n'arrive pas à comprendre que contrairement à elle qui veut attendre sa retraite pour écrire ses romans, moi je cours contre le temps, j'ai mis du temps à écrire alors il faut que ça avance rapidement maintenant. C'est pas comme si j'étais sur ce projet depuis 2014... Pas forcément non plus envie de la presser tous les jours en mode "t'en es où ? ".

Le retour au taf a été compliqué.
Essentiellement parce que je n'avais pas grand chose à y faire. Les prochaines semaines ne s'annoncent guère plus remplies, ce qui me laisse pas mal de temps pour écrire (si encore j'avais la motivation), me laisse supposer un prochain changement de mission. Raison de plus pour clôturer ce projet artistique avant d'arriver dans une nouvelle boite, dans laquelle il me faudra un peu de temps histoire de faire mes preuves, avant de recommencer à glander.
Une des rares raisons pour laquelle j'ai apprécié de revenir bosser, au delà des collègues qui dans l'ensemble sont plutôt bons délires, (et parce que les travaux chez moi donnent pas vraiment envie d'y passer ses journées tellement c'est bruyant) c'est parce que j'ai plus à entendre bébé qui chouine (malgré le fait qu'il grandisse bien et soit adorable lorsqu'il rigole, mais tellement relou lorsqu'il chouine) bébé qu'il faut occuper (et ce syndrome en mode "je suis un papa indigne lorsque je suis sur ma tablette au lieu de profiter de lui), et la maman de bébé qui peste dès le matin sur bébé parce qu'il n'a pas d'appétit (ben oui là il fait ses dents...), ou qui me demande "je lui mets un sweat pour sortir ou pas ? " et autre "je lui mets une gigoteuse ou juste le pyjama pour cette nuit ? " comme si j'avais la réponse en tête.
Elle sait bien nager mais pourtant, c'est la championne pour se noyer dans un verre d'eau putain. Pourquoi je suis pas tomber sur une meuf sûre d'elle ? Elle aurait apporter un peu de sérénité à notre couple...
Dans quelques semaines, la maman aussi reprendra le boulot après son long congé mat de presque un an, ce qui voudra dire changement de rythme de vie, avec les matins durant lesquels je devrai amener bébé chez l'ass mat (et donc me lever une heure plus tôt pour gérer le transfert de bébé de la part de la maman qui part tôt...).
j'angoisse déjà à l'idée d'y penser.

ça plus le sport, et cette nouvelle équipe dans laquelle je vais commencer à jouer d'ici une semaine. Je ne pourrai sûrement plus aller vider mon sac 2 fois par mois chez la psy, "budget ass mat" oblige venant sévèrement creuser dans mes finances, et qui ne me permettra plus de prendre 100€/mois pour moi. Lundi prochain risque d'être ma dernière séance... c'est triste.
Peut-être que si j'étais pas propriétaire, j'aurai plus de sous pour en profiter ? (oui c'est une dédicace pour toi... madame bim!)

Je me sens perdu dans toutes ces angoisses autant que régénéré par ces vacances, prêt à aller de nouveau de l'avant. Hier j'ai couru avec des collègues de taf entre midi et deux, et j'ai été ravi de voir que 3 petits jeunes (dont le plus jeune est né l'année où je passais mon bac...) étaient bien derrière moi en mode "fin de leur vie". Alors certes, ils ne courent jamais ou rarement du coup l'âge ne joue pas uniquement, l'entrainement joue pas mal... Mais pour le coup, niveau égo ça m'a fait du bien de voir que malgré mon âge avancé et avançant, j'étais toujours là physiquement, et ce malgré mon bide dont je sais maintenant que je m'en débarrasserai sûrement jamais.

Comme tous les ans revient à cette époque le fameux questionnaire au sujet de mon taf, qu'il faut remplir : "qu'avez vous fait, que faites vous, et que voulez vous faire" imposé par ma boite. Rien de pire comme exercice pour un zèbre en plein syndrome de l'imposteur.

Chaque année, rythmé par une nouvelle rentrée qui rappelle que le temps passe, reviennent les mêmes questions et autres angoisses, pas envie de regarder ce que j'ai fait, ni même ce que j'ai envie de faire, car de toute façon, à quoi bon, lorsque je serai en intercontrat on me mettra au premier poste disponible, alors pourquoi se prendre la tête à cogiter sur ce que je veux vraiment ?

Au mois d'octobre, cela fera 3 ans que je suis là où je suis. 3 ans que tous les 3 mois, on prolonge ma prestation. Comment se projeter lorsqu'on est incapable de savoir ce qu'on fera dans 3 mois ou en se rendant compte que 3 ans plus tard, on a pas bougé ? Certes, c'était aussi parce que je le voulais bien, car là où je suis c'est une bonne planque.
Mais le Gepetto sur mon épaule gauche me souffle sans cesse : "tu te doutes qu'un jour, tu vas payer tous ces mois planqués là où tu es... Et tu te diras putain, mais qu'est ce que j'ai pu glander tout ce temps, alors que les technologies, à côté de moi, elles continuaient à galoper... ". Ce jour là, j'irai me jeter sous un camion.

Ah merde, j'oubliais, je peux plus maintenant que j'ai un bébé... Ra, putain de vie.

28 septembre 2018

Bientôt un long week-end prolongé dans la campagne.

Dans un patelin de 600 habitants.
Mais "ouf", on aura la WIFI (qui compensera l'absence de télé... tant pis, on se matera des replay).

Mais je dois bien admettre que depuis la naissance de bébé, la notion de "repos", de "week-end", de "vacances" est maintenant totalement différente d'antan.
Avant, c'était synonyme de "on va rien faire, se lever à pas d'heure, découvrir au hasard des nouvelles villes, us et coutumes".

Maintenant c'est synonyme de "on va faire plein de choses ! Enfin surtout si on est pas trop claqué après la nuit où le réveil (s'il n'y en a qu'un) sera aux alentours de 6h. Où il faudra vivre en fonction des desirerata des siestes de bébé, de ses désirs de biberon, etc etc.
Le mot "grasse mat" est définitivement sorti de mon champ lexical.
A dire vrai, cela fait 2 nuits que je dors moins de 6h. On ne sait pas vraiment la raison pour laquelle bébé pleure en ce moment toutes les heures/1/2h ou 1/4h et s'arrête (parfois) une fois sur nous. Le cododo (comprenez dormir avec un bébé sur vous) est à pratiquer avec parcimonie (pour ne pas dire à proscrire), du coup on a pas trop de solutions à part étudier toutes les raisons pour lesquelles son sommeil pourrait être perturbé, et boire des hectolitres de café.
il semblerait que le coupable soit un vulgaire rhume, qui l'empêche de correctement respirer... Ou alors c'est le froid ? (vu qu'il est impossible de relancer le chauffage malgré les bonnes grosses chutes de température) 18°C c'est peut être limite... Ou alors c'est les dents du haut ? Ou alors l'heure passée dans la salle d'attente du pédiatre il y a 2 jours.
On ne sait pas. On ne saura probablement jamais. Vivement qu'il soit ado, et qu'on le réveille toutes les heures en souvenirs de nos nuits blanches...

L'airBNB où on va est en plein milieu d'une grande forêt. Il y a des chevaux à coté de la baraque. Et il faut prendre la voiture pour aller chercher des croissants. Youpi. 
Je suis partagé entre être blasé de cet éloignement de tout et être impatient de vivre cette nouvelle expérience. La fatigue de ces deux derniers jours plus le sport de ce midi (et je ne parle pas de la session de sport de ce soir) me pousserait plus vers l'hypothèse #1 : je suis fatigué à l'avance de cette petite escapade dans la verdure.
Mais bon, "l'assistante maternelle" étant en congés, quitte à ce qu'on garde bébé, autant nous barrer de chez nous, histoire de ne plus entendre ces putains de travaux de réfection qui n'en finissent pas. Ils auraient du être finis depuis quelques semaines, mais on en est visiblement même pas à 50%. Presque un an de retard. Bien joué les gens...

En attendant que ce satané week-end prolongé ne commence, je glande, comme d'hab, en attendant que la correctrice me renvoie les 2 derniers tiers de mon futur roman.
Je stalke sur Facebook. J'insulte intérieurement tous ces gens qui passent leur journée à poster des "messages philosophiques" sur leur mur, et à les liker, en me demandant "mais, c'est quoi le but ? que les autres gens vous lisent ? Ou c'est pour vous rassurez ? ". Idem pour ceux qui pronent la théorie du complot et qui poste article fake sur article fake. Ils sont fatigants aussi ceux là. Rassurez-vous je m'en suis déjà désabonné, mais des fois j'y vais comme ça, pour me faire du mal.
Je pense être un des rares qui fait régulièrement du tri dans ma liste d'amis, dégageant ceux à qui je n'ai pas parlé depuis plus d'un an, ou avec lesquels je n'avais qu'un vague contact, ou en rapport avec une précédente vie.
Je doute qu'un mec qui a 1000 amis passe ses journées à regarder le mur de ses amis, et qu'il doit en avoir 10 à tout péter qu'il mate.  Et encore, s'il les mate. Non la plupart du temps "il ne va jamais sur FB, il n'a pas le temps et est content de voir le temps qu'il a gagné depuis qu'il n'y va plus ! ". Le reste du temps je masque aussi les gens qui "tag d'autres gens" (souvent les mêmes) à partir de groupe du genre "Tag quelqu'un qui a cette gueule au réveil" et autre "Tag quelqu'un qui tient pas l'alcool en soirée". Ce genre de groupe devrait être interdit/banni tellement c'est useless. 
Le truc trop "lolilol" qui pollue bien ce putain d'ex réseau social qu'est Facebook ou face de bouc pour les intimes (quoi que, c'est un peu hasbeen comme blague, ça non ? ).
Parfois je m'aventure sur Twitter, pour voir quel est le jugement en cours (vous savez le "tribunal Twitter"), quel humoriste a encore sorti une blague "borderline", quel politique est encore en train de se faire défoncer, où en est la baston "Quotidien vs TPMP", que devient Corine Sy, quel est le dernier lien amazon "affilié" que machin va poster (en prenant bien soin de ne pas répéter à chaque fois "hey, je me fais des thunes si vous cliquez sur ce lien hein, non il invente un prétexte bidon à chaque fois), et autre sondage qu'une tel va poster juste pour avoir du clic donc la dopamine (qu'on peut avoir aussi en se masturbant... Et au moins on fait chier personne ! Sauf si c'est dans le métro, mais bon c'est une autre histoire...). Je mate aussi les derniers tweets de ces dessinateurs pointant vers leur instagram, encore pour flatter leur égo.

Dieu sait pourtant à quel point je suis quelqu'un d'égocentrique, mais cette course aux stats dans le monde Internet actuel me donne tout simplement la gerbe.
Et je ne parle pas des influenceurs, youtubeurs, et autres... Je trouve ces métiers... Enfin c'est bien simple, je ne pense pas qu'on devrait vivre de ça. Voilà. Mon côté #vieuxcon et #blogeurnoninfluentdelapremièreheure. Sans parler de toute cette jeune génération qui veut devenir "youtubeur" parce que tu branles rien de la journée et t'es payée, et surtout "si tu as aimé cette vidéo pouce bleu et partage :!!!"

Voilà, la fatigue c'est fait, Facebook et les posts c'est fait... AH MADEMOISELLE DÉJEUNER ?
Je ne crois pas en avoir parler ici, mais j'en parlais souvent dans mon dernier blog...

Cette demoiselle en question fait partie d'une de ces nanas avec qui ça aurait pu le faire, mais "ou pas" vu qu'à l'époque soit j'étais pas célibataire, soit elle l'était mais je l'étais pas.
A une époque, elle était avec un mec, lequel était avec une nana également. C'était sa maitresse officielle. Naïvement, elle s'attendait à ce qu'il l'a plaque pour officialiser sa relation avec elle, alors qu'il ne lui avais jamais promis d'ailleurs... : "tu comprends "je suis bien plus jolie qu'elle (preuve à l'appui...)" me disait-elle, convaincue qu'il changerait sa vie pour elle.
Ben ouais, mais tu connais pas les mecs ma pauvre... Il ne la plaquera jamais, et préfèrera une nana "moche mais stable" qu'une "mignonne mais peut être trop excentrique/coquine comme toi", question de stabilité.

ça n'a pas loupé, et j'ai été le premier vers qui elle s'est tournée lorsqu'il a mis fin à leur relation "salement" selon elle.
J'avais tellement envie de lui dire "je t'avais tellement prévenu" mais je me suis retenu ce jour là.
Bref, cette nana est une éternelle célibataire avec option "propriétaire de chat" ce qui augmente les probabilités qu'elle tourne vieille fille. La raison ? Au delta d'être un peu trop naïve (ça on va dire que c'est humain...) elle bosse trop, et ne s'accorde pas beaucoup de temps pour rencontrer du monde.
"Pourquoi ne lèves tu pas le pied ?
" Je le lèverai lorsque j'aurai rencontré quelqu'un".

Oui mais non miss, c'est pas vraiment comme ça que ça se passe...
Son fameux taf qu'elle devait quitter il y a 2 ans de cela, suite à un burn out, mais dans lequel elle est toujours.

J'ai adoré ce dernier email auquel elle ne m'a pas répondu, où je lui disais "alors, quoi de neuf niveau taf et amour ? "
Elle aurait pu me répondre "rien, je ne fais rien pour avancer dans ma vie et je vais sûrement finir vieille fille lol, et toi ça va ? bébé grandit bien ". Mais elle a préféré "oublier" de me répondre (forcément, étant en vacances "avec ses parents" elle a autre chose à faire et c'est bien connu les mails s'autodétruisent au bout d'un certain moment...), plutôt que "d'admettre/d'assumer" ses choix (qu'en tant que connard j'estime être mauvais). J'ai du mal avec les gens qui n'assument pas, au cas où tu ne l'aurais pas encore compris.
C'est con, car elle est vraiment mignonne, pétillante, (en plus elle kiffe les talons et d'envoyer des sextos à son homme <3 ) loin d'être bête... Mais voilà, à force d'attendre le prince charmant, c'est la ménopause qui va venir lui dire bonjour sous peu...
Dire qu'à un moment elle m'avait confié être prête à "faire un bébé toute seule" et que je m'étais dit "est ce que je serais prêt à en être le géniteur ? ". Dire qu'elle m'avait aussi dit "être maman pourquoi pas, tant que j'ai toujours du temps sans bébé pour aller faire les boutiques". 
Mais "ou pas" en fait. Tellement ou pas...

Voilà, je crois que j'ai le tour de tous les sujets "agaçants" qui polluaient mon esprit du moment.
Sur ces belles paroles, je te souhaite un bon week-end, lecteur/lectrice de passage, lecteur/lectrice troll qui se fait passer pour quelqu'un, lectrice habituée qui me doit toujours un email ou je ne sais pas qui.

Bisous !

13 janvier 2019

Pensées du dimanche soir.

Parfois j'aimerais que la vie ne soit qu'un vaste jeu vidéo.
On customiserait son personnage en début de partie, on lui attribuerait un physique, des compétences, un choix de spécialités en maniement des armes, une couleur de cheveux, une race, et la vie ne serait qu'une gigantesque partie qu'on pourrait recommencer dès lors qu'on estime qu'on a pris un mauvais choix, ou que le jeu devient trop dur et qu'il n'est plus fun.

Mais la vie n'est pas un jeu vidéo.
Dans celle-ci, il n'y a qu'une fin possible.
Celle que je redoute autant qu'elle m'attire (parce que putain, toutes mes cogitations et mes angoisses cesseraient), celle qui peut vous tomber dessus ou que vous pouvez provoquer, que l'on attend parfois ou qui arrive trop vite d'autres fois.

J'ai peur, j'ai peur de ne pas y arriver.
Le syndrome de l'imposteur a fait son grand retour dans ma vie lundi dernier, ramenant dans ses valises ces idées noires auxquelles j'avais pourtant oublié de penser ces derniers mois. Ces mêmes idées que depuis 10 mois et 6 jours je n'ai plus le droit d'avoir en tête. Et pourtant, elles rodent, encore et toujours, attendant patiemment que je baisse ma garde pour se ruer sur moi, tel un lion sur sa proie.

La peur de ne pas y arriver, d'échouer, de décevoir. Elle est là, partout, tout le temps.
5 jours, à éplucher de la doc, à comprendre mon environnement, et à me plonger dans cette montagne de code. De ma carrière d'informaticien, je n'ai jamais vu une usine à gaz de la sorte aussi imposante.
Oh, personne ne me met la pression, (ma nouvelle équipe est plutôt cool d'ailleurs) si ce n'est moi. Personne ne m'a imposé de trouver "rapidement" ou "dans un certain délai" comment solutionner ce premier bug, un genre de baptême du feu. Mais, je panique à trop tarder à trouver une quelconque piste qui me permettrait d'en savoir plus. Je me sens comme un enquêteur, face à un crime parfait. Dépourvu. Nul. Mauvais. Imposteur.

Dans un jeu vidéo, il suffit d'éteindre sa console, son ordi, de quitter la session ou de projeter son smartphone sur un mur pour stopper une partie, c'est plus compliqué dans la vraie vie. Parait-il.

Je me raisonne, bien sûr, je tente de me convaincre, mais je suis souvent à court d'arguments. Seul mon petit bout est mon meilleur argument, celui-là même qui est la raison pour laquelle j'ai abandonné l'idée même d'installer un nouveau jeu vidéo sur mon PC qui prend maintenant la poussière. Je me souviens, à quoi ressemblais la vie "avant". En un week-end un voyage super dépaysant 3 semaines plus tard à l'autre bout du monde était bouclé. Maintenant, on doit trouver des endroits "pas trop loin" équipés d'une petite baignoire, et pas trop cher (vu qu'1/6ème de nos salaires à 2 passe chez l'assmat). On se projette en ignorant totalement si bébé marchera dans 7 mois, et si la poussette à cannes aura remplacé l'actuelle poussette d'une tonne. On doit attendre qu'il dorme avant de se mater les derniers épisodes de Vikings (violence oblige), et on passe notre temps à chercher les télécommandes (qu'il planque).

Quel rapport entre ces deux sujets ? Aucun.
Si ce n'est que l'un me donne la force de continuer à essayer de croire en moi tous les matins sur l'autre sujet, en espérant que demain je trouve le coupable de l'odieux créateur du bug, avant qu'on me dise "YOU ARE FIRED."

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