Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
36 ans... Bientôt 40...
27 mai 2019

Vague de doutes... Et haïssement des réseaux sociaux.

Ces derniers jours je me vois vivre de longues périodes de doutes, d'angoisses, et d'incertitudes.
Comme souvent pour une angoisse, il n'y a pas de raisons particulières à cela.
C'est atroce ce genre de période, c'est un peu comme si votre cerveau saignait, et que le sang mettait du temps à recouvrir chacun de vos membres, jusqu'à toucher le sol. C'est un peu pareil.
L'idée se répand, et il vous faut la combattre.

Je me disais qu'il y avait surtout l'artistique et toutes les appréhensions autour de la sortie imminente de mon 3ème roman qui me faisait flipper (avec les comparatifs obligatoires avec mes précédents écrits, et donc l'appréhension de faire un truc moins bien que celui d'avant...), mais il n'y a pas que ça.
Mon nouveau job de la semaine prochaine, et l'appréhension de peut-être échouer, et revenir à la case départ. Sur le papier, il n'y a pas de raison, et si je pouvais flipper pour la précédente mission, il n'en est rien pour celle-ci où en théorie j'arrive en partie en terrain conquis.
#crossingfingers.
La peur de la vie finalement...

A ça se rajoute les angoisses d'un jeune papa face à son fils... Le fait de ne pas assez en profiter quand il est là, et le manque lorsqu'il n'est pas là, la peur de faire de lui un pourri gâté si jamais il n'a pas de frères ou de sœurs... Et d'autres moments durs à vivre, lorsque je dois le garder seul et qu'il pleure à la porte la présence (pour ne pas dire l'absence) de sa mère (oh ce n'est souvent pas long... mais assez pour qu'il la cherche et la pleure)... Sa mère m'a annoncé que début septembre elle partirait quelques jours (un ou deux) pour le boulot et qu'il me faudrait le garder tout seul.
Je panique déjà, à l'idée que comme certaines nuits, il puisse faire des réveils en mode "je suis pas bien" à pleurer pour qu'il ait sa maman... Sauf que si elle n'est pas là, je ne saurais pas comment faire...
Dans ces moments là je prie le ciel pour que jamais sa mère ne le quitte prématurément, comme c'est arrivé chez une bloggeuse que je suivais, qui racontait les histoires d'elle et de son enfant. Elle est partie, sa gamine avait 2 ans. Voilà. (ça fout la pèche ma note, non ? )
Tout ça pour dire que c'est assez insupportable que d'avoir ce genre de pensées.
Et puis avec la livraison à Amazon de mon 3ème roman, c'est un peu comme une naissance, on perd quelque chose, un bébé qui va vivoter pendant 2/3 mois avant de sombrer dans le millions de livres d'Amazon, mais du coup ça génère un manque.
J'ai un 4ème projet d'écriture en cours mais que je laisse volontairement en standby, histoire de pas être tenté pour ma future mission de m'y remettre.

Et puis hier soir, je matais les résultats des élections.
Je bluesais à voir l'abrutitude des électeurs Français. Quoi de pire comme argument que de dire "on a essayé à gauche, à droite, on est pas content maintenant on essaie le RN". Dans le même genre de dicton, c un peu comme si ces gens disaient "on a essayé les escaliers, puis l'ascenseur, là on va directement sauter de l'étage".
Ces gens qui ne comprennent pas que l'Europe (qui a clairement besoin d'être améliorée pour mieux marcher) est le plus beau bouclier qu'on ait contre les géants économiques que sont les USA et la Chine. Si l'Europe tombe, je ne donne pas cher de notre peau. Car ce n'est pas parce qu'on aura des murs très hauts et très épais qu'on vivra mieux.
Et que dire des migrants ?
Penser qu'ils quittent leur village, leurs amis, leur famille au péril de leur vie "juste" pour kiffer le modèle économique made in France c'est tellement faux... Ils fuient l'enfer. Certes, cela ne veut pas dire que j'aurais envie que des migrants survivent au pied de mon immeuble, mais une meilleure intégration, un meilleur accompagnement, d'une manière proportionnelle par "tous les pays d'Europe", mais surtout pas les laisser crever en mer ou leur dire "retournez dans votre pays ! ". Un clip avait été fait qui montrait une maison brûlée et quelqu'un à l'intérieur essayer de fuir, avec toutes les portes qui étaient fermées de l'extérieur, une image assez réelle (selon moi) de ce qu'ils vivent.
Bref. Contre toute attente le RN a ce pouvoir de savoir mobiliser les gens "pas contents", et malheureusement, la greffe de cerveau n'existe pas encore, donc il faudra faire avec.
Ces élections ont permis contre toute attente (et ce même s'il n'y a pas vraiment eu de débat d'idées) de faire émerger quelques nouvelles têtes politiques, et putain ça fait du bien.


BREF.
Le blues du moment, c'est fait,
Les élections Européennes c'est fait...
AH, les réseaux sociaux !
Commençons par celui que je ponce depuis des années, et qui est devenu so "has been", j'ai nommé Facebook (ou Face de bouc pour les petits drôles).
Il y a quelques années c'était fun, c'était sympa, les gens y racontaient leur vie.
Et puis au fur et à mesure les vies sont devenues de partage d'articles de presse, des panneaux philosophiques à la mort moi le fion et des vidéos trop lolilol.
Et je passe ce qui m'insupporte le plus, les pages qui te proposent de taguer des potes.
Je ne peux m'empêcher de croire que la grande majorité des 20/30 ans n'utilisent FB que pour ça. Pour tagger "un pote dont le prénom commence par M qui doit te payer le coup" et autre "un pote qui a cette tronche là après une bière".
L'inutile au possible. Et je vois ça trop régulièrement. Avec patience je masque définitivement ce genre de pages, mais il y en a toujours.
Et moi, le pauvre moi, myself and I, lorsqu'on publie des "mots du jour", des pensées du moment et autres interrogations de la journée, tout le monde s'en bat la race.
Je m'interroge souvent sur les raisons qui font que ce que j'écris semble n'intéresser personne. Je me dis que parfois, je suis "masqué" d'un grand nombre de journaux, ceci expliquant cela. Il y a aussi l'autre option : les gens y vont de plus en plus rarement.
Moi j'y vais toujours aussi souvent, mais m'étant désabonné de pas loin de 50% de mes amis (à cause des merdes qu'ils postent tous les jours), il ne reste que 50% de gens qui publient peu (en moyenne une fois par an quand pour leur anniversaire).
Ah et puis depuis que je suis "auteur", je pense que beaucoup de mes proches se sont désabonnés de mes publis, sans doute lassés que la première cible de mes premières ventes, ça soit eux.

Et puis il y a les autres RS. Twitter et Instagram.
Sans profil d'auteur, on ne va pas se mentir je n'y aurais sans doute jamais mis un pied.
En fait, la première chose qui me dérange sur Twitter, et encore plus sur Instagram, c'est le côté "moi je".
Bon ok, surtout sur Instagram lorsque les photos sont des photos de la personne sous toutes les coutures. Ça pue bien trop l'égocentrisme.
Idem sur Twitter.
En fait, le truc pour exister sur Twitter c 'est un peu comme sur les blogs par le passé, il faut liker/commenter/RT.
Sauf que moi je m'en fous des autres. Je m'en fous des autres qui font leur pub comme moi je fais. Et pourquoi je te follow si tu dois m'unfollow dans 2 minutes ?
Je vous passe la catégorie des gens qui balancent des liens "sponso" en mode "ah au fait je vous ai pas dit ? " pour toucher 23 cts de récupération parce que les gens qui vont cliquer sur le lien, à la prochaine commande que vous toucherez ils toucheront une partie de votre commande (merci les cookies...).
J'aimerais quitter toute cette merde, et demander à quelqu'un de s'occuper de la gestion de ma com, mais voilà, ce n'est guère possible. Alors je continue à liker "pour exister" les posts de chroniqueurs dont je n'ai que faire sur insta, je continue de RT des posts d'auteurs pour faire la promo de leur titre, lesquels ne me RT pas lorsque je demande à ce qu'on fasse la promo de mes nouvelles sorties...
Je crois que soit je ne comprends rien aux RS, soit je ne les comprends que trop, et que je n'adhère pas du tout aux règles du jeu.
Je ne sais pas.

La bonne nouvelle, c'est que j'ai réussi à faire passer mon hoquet que j'avais depuis 11h ce matin (donc depuis pas loin de 5h) en retenant ma respiration.
Donc rien que ça, c'est la bonne nouvelle du jour. Pourvu que ça dure.

La prochaine note, je ne vous parlerai pas de ce que je pense de Bilal de peur de passer pour un réac (et dieu sait si pourtant j'en ai envie). Je sais pas de quoi je vous parlerai en vrai.
De toute façon, vu que personne ne m'a lu jusque là, je peux bien raconter ce que je veux ah ah ah Pouet pouet les grosses fesses j'ai des hémorroides tout ça.
Bisous.


Publicité
Publicité
16 mai 2019

Nouveau job imminent.

Dans 15 jours, fini cette salle trop grande dans laquelle je suis tout seul avec la clim qui souffle trop fort, je reprends du service. Fini aussi cette période durant laquelle j'étais sencé paufiner mes connaissances, et que j'ai préféré consacrer à l'écriture sous toutes ses formes.

Est-ce que je suis content ? Bien évidemment. ENfin, je crois. Je l'espère.
Mais mes angoisses, mes vieux démons et mon syndrôme d'imposteur ressurgissent soudain. Après la trop courte expérience du mois de janvier, qui n'aura duré qu'un mois, je me mets à cogiter sur ce que je vaux au niveau professionnel. Je comprends d'autant plus comme les chômeurs de longue durée galèrent, et à quel point ça peut faire flipper de s'éloigner dans le temps de la période de son dernier job.

Passer des entretiens, avec brio, ça c'est un truc que je sais faire.
Valider la première impression, c'est plus dur. (j'aurais tellement du faire de la politique ou être commercial en vrai...)
De plus, se remettre à bosser... Alors qu'en gros depuis début février je me touche la nouille (enfin au delta de la période où j'étais en arrêt maladie, j'ai aussi beaucoup écrit), ça aussi ça va être compliqué.
Je vais y arriver et faire mon max hein, mais... j'appréhende.

Je sais aussi que si je loupe cette mission là, je serai bon pour passer mon été seul dans ce bureau, et mon capital confiance reprendra une seconde claque. Alors je n'ai pas le choix, il faut que j'assure. "N'essaie pas ! Fais le, ou ne le fais pas..."
Bien évidemment, les collègues "de mon précédent job" (oui ceux là même chez qui je ne suis resté qu'un mois avant qu'ils estiment que je faisais pas l'affaire) connaissent mes nouveaux futurs collègues. J'espère juste qu'ils auront la décence de ne pas chier ma réputation avant que je n'arrive... Et que mes futurs collègues ne m'interrogeront pas trop sur "pourquoi est ce que je ne suis resté qu'un mois dans la précédente mission..." => Ben... parce que j'étais pas assez bon pour eux ? Sans doute ? Et qu'en plus, ils ont du ressentir que je supportais pas de bosser avec des nolife du travail...
Et ouais. Je sais. 10 000 questions à la minute, c'est mon statut de Haut Potentiel qui veut ça. C'est comme ça. Ça va bientôt faire 40 ans que ça dure, mais on s'y habitue toujours pas, moi le premier.

Du coup, il me reste environ 15 jours. Dont seulement 4 jours de travaillés (enfin je préfère parler d'acte de présence au siège de ma boite) vu que tous les autres jours je serai en congés pour "écluser" mon trop plein de jours de vacances que je n'avais pas pu prendre à cause de mon arrêt maladie...
Le reste du temps, je vais le consacrer à la vente de ma voiture (nettoyage, préparer les papiers plus l'emmener dans la belle-famille, plus revenir en train...), récupérer la nouvelle (bon ça, ça va aller vite...) et surtout finaliser la sortie de mon 3ème roman que je prévois entre début et mi juin.
Bon ça c'est dans l'hypothèse ou deux données suivantes évoluent comme je l'entends...
La première, c'est la correctrice. Laquelle n'a pas répondu à mon dernier mail (mais j'ai aussi une lubie sur les gens qui ne répondent pas dans les 24h à un mail...). Est-elle encore en vie, et sera-t-elle prête à temps ? Thats the point.
La seconde donnée est toute autre. J'ai parlé dans mon roman d'anticipation d'une certaine marque, créant un certain produit, que j'utilise fortement pour alimenter un passage dans mon nouveau roman d'anticipation. J'ai cru bon de leur signaler que j'allais l'utiliser, afin de demander leur accord. Surtout que je pense utiliser une partie de leur vidéo de promo dans ma bande annonce donc bon... J'espérais qu'ils me le donneraient rapidement sauf qu'ils veulent lire le livre bien sûr... Si le contexte d'utilisation dans le livre de leur produit est plutôt bon, et vu que le délire va plutôt dans leur sens, j'ose espérer qu'ils me donneront leur accord. Mais... Dans quel délai ? ... Et quid s'ils ne me donnent pas l'autorisation de l'utiliser ?
Il m'est compliqué de les harceler en mode "hey, magnez-vous le train qd même, si je veux publier en temps et en heure... parce que bon, eux ils s'en foutent. J'aurais pu leur envoyer le texte plus tôt mais je voulais leur envoyer un texte abouti.. Et puis j'ai tardé à me décider.

Et puis il y a toutes les autres données.
La couverture ?
J'en ai plein en tête... Mais laquelle est cheap et fait trop "autoédité", et laquelle fait "pro" ?
J'ai organisé un sondage auprès de mes lecteurs, et en choisir une fera forcément des déçus (je découvre le suffrage universel et ses conséquences ^^). J'ai ma préférée, mais est-ce la bonne ?
J'ai demandé à ma soeur son avis mais... elle n'a pas le temps de prendre 5min pour me répondre. Elle n'a jamais le temps de rien. Je l'entends déjà se dire "pourquoi es tu si pressée ? Tu en as déjà sorti un cette année, le prochain peut attendre 2020 non ? "...
Elle ne comprend pas que pour se faire connaitre je dois produire, vendre, produire et vendre, etc etc. A quoi bon. Elle a validé l'histoire, on va dire que c'est déjà ça.
L'histoire ? Parlons en également.
Je n'ai eu qu'une beta lectrice. Bon, c'est une auteure digne de ce nom qui vend beaucoup, je peux donc supposer que son avis est assez important et que ça va passer. Est ce que l'histoire sera aussi bonne que la précédente...
C'est ça aussi le délire d'un artiste : la peur de ne pas toujours être aussi bon. Accepter de faire des trucs de ouf, des trucs moyens ou des trucs de merde. Un peu comme l'album "Innuendo" vs l'album "Hot Space" de Queen.

Et puis il y a ce 4ème roman sur lequel je suis actuellement. J'ai profité du mois d'avril pour bien l'avancer (à hauteur de 50K mots), mais que je peine à reprendre, parce que j'ai la concentration d'un poisson rouge en rut. Il parait que c'est générationnel.
Enfin il y a ce projet. Enfin ces 2 projets...
Celui qui est artistique, et que je n'assume pas... Qu'il y a donc de forte probabilité que je mène sans en parler à mes proches. De manière totalement anonyme, mais qui me permettra de me libérer l'esprit de toutes mes pensées... Disons "NSFW". Un genre de recueil de nouvelles. Bon ça y est, j'en ai trop dit. Tant pis.
Et il y a ce second projet, nécessitant un bon portefeuille, des trésors d'organisation, et de stress au fur et à mesure que la date choisie arrive, dont je ne peux parler ici, parce que c'est comme ça.

J'avais dit que je vous parlerai de ce qu'est devenu Facebook à mes yeux ?
J'ai encore oublié de tenir ma parole. Mais rassurez-vous, je continue à avoir ce sujet de note en tête...

Publicité
Archives
Publicité