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36 ans... Bientôt 40...
19 décembre 2018

3 ans et 3 mois plus tard.

ça y est. Dans 3 jours, la boucle sera bouclée, et je reviendrai au point de départ.
La fin de quelque chose, est je pense aussi terrifiante que le début de quelque chose, peut-être plus parce qu'on a des données concrètes pour conclure dans un cas, alors qu'elles ne sont souvent que super abstraites dans l'autre (lorsqu'il y en a).
Finir cette mission, c'est tourner la page sur 3 années de ma vie, et me préparer à intégrer un nouveau projet, une nouvelle équipe, un nouveau logiciel, des nouvelles contraintes, un nouvel environnement.

Il s'en est passé des choses sur ces 3 dernières années... Avec mes collègues j'ai partagé au quotidien les thèmes suivants :
- mon achat d'appartement,
- la seconde fausse couche de ma copine,
- la sortie de mon premier roman,
- des hauts et des bas liés à mon syndrome de l'imposteur,
- la naissance de mon fils, (et les nuits blanches allant avec)


Et sur toutes ces périodes bien évidemment, il y a eu des correspondances qui se créent, là où d'autres se terminent. Certaines sont longues, d'autres sont très courtes. Certaines sont régulières là où d'autres sont aléatoirement irrégulières et très étendu dans le temps. Mais la passion d'écrire et d'échanger est toujours là, même si parfois il y a de l'incompréhension. 

Il me reste 3 jours, à rien glander avant que ça se termine pour moi, ici. 3 jours où tout va tourner au ralenti, où les pots de départ se multiplient, où les gens posent leurs jours de congés qu'ils n'ont pas eu le temps de prendre avant (parce que esclaves/passionnés des priorités de leur taf, ou parce que juste pas de vie perso).
J'ai dores et déjà à commencer à nettoyer le bordel de mon disque dur (par le passé on nettoyait les bureaux, maintenant on nettoie les disques durs... #technologie), et à transférer mes lignes et mes lignes de code de mes 3 ans de programmation sur un disque dur externe, afin d'éventuellement réutiliser certains bouts de code un jour prochain. Mon répertoire "téléchargements" et "perso" me permet de revivre certaines périodes de mon séjour ici, dont la promo FB que j'avais faites sur mon livre, avec des photos de l'histoire de mon autobiographie. Le répertoire "roman" a lui tous les brouillons de mon second roman, dont les réponses commencent doucement à arriver, un mois après l'envoi aux maisons d'édition. Un beau contrat serait le plus merveilleux des cadeaux que je pourrais avoir, mais bon... Ne soyons pas trop optimiste. Il me faudra ensuite prendre beaucoup de soins pour vider le cache et l'historique de mon navigateur (pas dit que mon employeur apprécie de découvrir que j'ai trouvé le "nipplegate" de l'élection miss France totalement passionnant bien que trop bref).

Les débats à table le midi, que très souvent j'orchestrais resteront à jamais gravés dans ma mémoire. ça plus les parties de jeux vidéos entre midi et deux, très souvent autour d'un circuit de voiture. Indéniablement j'ai marqué mon espace de travail, et en plus de mes cheveux longs, ils se souviendront de mon humour "tout en finesse" (attention, c'est totalement faux), de ma manière à généraliser et à faire des clichés de tout (parce que c'est tellement drôle de pas se prendre la tête), et de mes déboires sur mon dégât des eaux qui n'en finit pas (quoi que là, on s'approche d'une fin...).

Je pars sans regret, car des lourdes évolutions dans le service (rimant avec un départ en retraite) sont à venir, et ce qui aujourd'hui ressemble à une startup risque rapidement de virer à la débandade lorsqu'un autre chef reprendra les commandes. Mais j'ai peur, peur du lendemain, peur de ce nouveau départ.
Si par le passé, lorsque j'étais jeune (beau, fort (c'est à dire que j'avais encore des tablettes d'abdo parce que j'avais pas de vie en dehors du sport), célibataire et endurant au lit (surtout avec mon oreiller)) j'adorais repartir à zéro, c'était il y a longtemps.
Maintenant, j'apprécie la zone de confort, et mon petit environnement dans lequel je codouille entre 2 mails, sans stress de deadline ni de spécifications imbitables autant qu'ennuyeuses mais qu'il faut absolument respecter. Parce que parfois il est facile de se faire un trou et que la sauce prend très facilement, et parfois c'est très très très compliqué. Faire face à un autre mâle Alpha que moi peut être un problème. ça, ou avoir à bosser sous les ordres d'un chef qui n'en a pas l'étoffe, le genre de chef qui dit "moi et mon équipe" lorsque le projet aboutit, et qui dit "mon équipe" lorsque le projet échoue. Peut-être que le fait d'avoir découvert que des chefs dans ce genre existait par le passé m'a refroidit (si si, je vous assure, ça existe vraiment). D'autres missions plutôt négatives dans lesquelles je n'étais pas à l'aise au niveau technologique me reviennent aussi en mémoire, lesquelles ont lourdement tâchés mon CV sur plusieurs années : mettre des années à bâtir une carrière, qui peut être ruinée en quelques jours à peine par des connards, un peu ce qui s'est passé pour Fillon quoi.
Sur le papier, la mission qui m'est proposée a l'air pas mal du tout, reste à voir le delta entre le papier et la réalité.

Mais j'aime, que ce nouveau départ rime avec la nouvelle année.
S'il y a bien longtemps que j'ai abandonné les "bonnes résolutions" (estimant que "pourquoi attendre une date pour commencer un truc qu'on pourrait faire le jour même ? C'est parce qu'on a pas de volonté ? Ah ouais. Parce que tu penses que si tu prends une résolution le 1er janvier (à 2g d'alcool dans le sang), tu auras plus de volonté que si tu la prends le 1er juin ? Ah ouais, c'est original, peu crédible, mais super original), j'apprécie ce nouveau départ qui va tomber après 2 semaines de repos. Enfin plutôt 2 semaines de "repos". 
Là aussi il y a du changement vis à vis du passé... Avant, Noël était reposant. Maintenant, ça l'est bien moins. 
Plus les années passent, et plus la période de Noël est devenue une période relou, rapport aux cadeaux... Parce qu'il faut se creuser la tête pour les autres, d'une part. Et d'autre part, tout ce dont on a besoin on se l'achète (mais genre tout de suite), et ce qu'on s'est pas acheté, c'est soit qu'on en a pas besoin, soit que ça coûte trop cher... Alors que répondre, lorsque nos familles nous tannent pour avoir des listes ? Idem, avant à Noël, je kiffais offrir de la belle lingerie à ma copine, et puis bon, maintenant qu'il y a un enfant... C'est un peu comme d'offrir une ferrarri à quelqu'un qui n'a plus le permis pour cause d'excès de vitesse : ça sert à rien. 
De plus, cette année Noël va rimer avec de la voiture (parce qu'en vrai, j'ai encore le permis), beaucoup de voiture pour aller voir nos familles et belles familles dont les destinations se trouvent diamétralement à l'opposé. On mangera trop chez l'une, et de moyenne qualité chez l'autre. D'un côté on parlera RSA, lorsque de l'autre côté, on parlera CSG des retraités non remboursé malgré les annonces de Macron.
Il y aura forcément un changement d'environnement pour bébé, ne serait-ce que géographique, qui sera aussi sans doute fatigué de tant voyagé sur une si courte période. Sans parler du fait qu'il commence à se "sauvagiser", et qu'il ne doit avoir qu'un bref souvenir des fois précédentes où il a vu sa famille. 
ça promet. C'est dommage, lui qui commence enfin à faire des nuits complètes... Avec un peu de bol, peut-être qu'il continuera...(ou pas ! #nospoil)

J'ai décidé de prolonger mes congés de quelques jours, sans bébé ni ma moitié, histoire de vraiment me reposer, seul à l'appart. Peut-être que ça me permettra de refaire un peu de jeux vidéos, ce que je n'ai pas fait depuis un siècle, ou de me remettre à mon dernier roman. Ou pas. J'en sais rien. Le kif de ne rien planifier, c'est aussi un nouveau truc que je prends plaisir à faire, parce que je ne le fais que trop rarement.

En janvier, comme je l'ai déjà mentionné dans ma précédente note, ce nouveau job, rimera aussi sans doute (sûrement même) avec moins de correspondances, moins de mails, moins de glandage sur des sites chronophages. Est ce que j'en serai capable... L'avenir nous le dira. C'est con, car j'aurais eu des choses à raconter, vu que ça va être l'occasion pour moi de reprendre contacts avec 2 anciennes connaissances, la chanteuse d'un ex groupe, et celle que j'appelais "Miss déjeuner" (et qui malgré ses jolis escarpins et ses jupes trop courtes est toujours célibataire (elle a un chat autant dire que ça pue la future vieille fille) parce qu'elle a trop de taf, mais qui lèvera le pied au taf une fois qu'elle aura trouvé quelqu'un #princesse), ainsi qu'un autre collègue d'un précédent job, avec qui j'ai gardé contact grâce à une passion qu'on a en commun, la guitare électrique, et les auditions en groupe en général.
D'ailleurs, lorsque je l'ai croisé à la mer cet été, il m'a dit "t'as arrêté la gratte je parie ? ". J'ai soupiré, en reconnaissant que c'était effectivement le cas. Lui aussi, mais après son 2ème gamin, il s'y est remis, comme quoi, tout n'est pas perdu, je vais peut-être ne pas vendre tout de suite mon énorme ampli qui squatte mon actuel bureau, pièce qui deviendra peut-être, qui sait un jour si le pour l'emporte sur le contre, une 3ème chambre. Ce jour là, mon PC deviendra totalement inutile, car l'idée même de l'allumer sera de suite interrompue par un gamin qui vient de tomber ou de faire un connerie, ou par les pleurs d'un nouveau né qui a des coliques.

Bref. A toi, qui te situe derrière ton écran et qui lit cette note, que tu sois de passage ou abonné(e) au flux RSS de ce blog, je te souhaite de bien joyeuses fêtes et plein de nouvelles choses pour la nouvelle année.

Et n'oublie pas, pour la soirée de la St Sylvestre, c'est talons et bas obligatoires pour les femmes ! (non car je ne pouvais pas clôturer une note sans évoquer ce thème).

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13 décembre 2018

12 jours avant Noël, et je suis à la ramasse.

Je n'ai quasiment aucun cadeau de fait, mise à part celui de ma soeur, qui a trouvé du temps pour me dire ce qui lui faisait envie (j'insiste sur ce point car ma soeur et le temps ça fait 18).
Ma moitié ? "on ne se fait pas de cadeaux cette année, #économiesàcausedebébé". C'est triste. Et paradoxalement, je n'ai aucune idée d'un truc qui pourrait lui faire plaisir, à part peut-être du sommeil en boite.
Ma mère ? Elle m'a fait la capture d'écran d'un site, en me disant "cette petite robe là ou des bijoux ou ce que tu veux". Merci pour ton aide. ça m'a un peu rappelé lorsque j'étais petit, que je croyais encore au père Noël, et que pour faire ma liste, je découpais les catalogues les 3 suisses et la redoute (avec les références allant de paire bien sûr), et que je le collais sur une feuille de papier A4. "Maman, toi qui fait un peu d'informatique, ne crois tu pas que tu aurais aussi pu m'envoyer un lien ? "...
Et puis hier j'ai eu un électrochoc, J-13 avant les festivités. Avant le foie gras, les repas trop chargés qui vont se multiplier, et le plus beau cadeau qu'on a en tant qu'adulte, voir notre famille, bien portante.
Et putain, j'ai toujours pas acheter mes cadeaux. Je suis à la bourre. Et ça me gave. J'ai pas de thunes, j'ai pas d'inspiration, j'ai la flemme. 

En vrai, je suis vidé comme l'enfer. 2 nuits que je dors peu. 4h30 cette nuit contre peut être 5h la nuit d'avant. Bébé couine toute la nuit, la faute à ses foutus dent qui sortent. Je lis les témoignages des divers forums, de tous ces gens qui parce que ça a marché chez eux, pensent que ça marche à coup sur sur tous les bébés (j'adore les gens qui détiennent la vérité universelle), c'est bien connu, ils fonctionnent tous pareils (bon sauf le notre visiblement...). Avant d'aller profiter du repas de Noël ce midi, j'étais dans le gaz, vous savez le truc au delà de la fatigue physique, là c'est plus votre bouche qui baille, c'est votre cerveau, qui en plus de ça n'imprime plus. Trop usé pour bosser, pour réfléchir, pour avancer. Et puis ces 12 jours avant Noël, qui riment aussi avec la fin de mes 3 ans et demi passés ici.
Je comptais hier, pendant mon 3ème réveil aux alentours de 1h30, (parce que j'ai rien d'autres à foutre lorsque j'en ai ras le bol de chercher ce foutu sommeil, faut pas chercher de qui il tient bébé...) : ça va être mon 10ème pot de départ. Alors j'ai plus de 10 boites à mon actif (en SSII on parle plutôt de missions) mais je ne les ai pas fêtés partout. Je me souviens de certains, et j'ai oublié beaucoup d'autres. Lorsque des missions se sont mal terminées, ou qu'elles n'ont pas excédées 6 mois en général je crois bien ne pas en avoir fait. Comme souvent sur la période de fin d'année, comme c'était le cas en 2010 quand j'avais quitté AXA, 2 autres personnes terminent avec moi le 21/12, et à une semaine de l'échéance, aucune invitation et aucune préparation pour le pot n'avait été faites... J'ai pris les devants, demandant aux collègues quelle date serait la meilleure pour eux (vu la période, les absences sont de plus en plus nombreuses), et c'est le mardi qui est tombé comme étant le meilleur jour. J'ai imposé la date aux 2 autres (des petits jeunes, dont l'un(e) des deux est encore en école d'ailleurs...), rédigé le mail (avec mon style d'auteur \o/ #autocongratulations), et on s'est organisé pour les courses. J'ai apprécié cet élan de leadership venant de moi, agacé par le fait que personne autour de moi ne faisait rien, et que l'idée que ça fasse à l'arrache me rendait fou. Déjà que faire un pot à plusieurs c'est chiant (ben oui, lorsqu'une personne part, vous lui filez plus facilement 10€ que 5), mais lorsque c'est 3 personnes et que vous devez remplir 3 enveloppes... Ben vous êtes moins généreux, ce qui se tient....

J'ai aussi pris la décision de prolonger mes vacances de 3 jours la première semaine de janvier 2019, avant d'enquiller cette nouvelle mission, qui commence jour après jour à me terroriser un peu plus (nan parce que venir faire 3 jours "d'intercontrat" au siège, pour faire face à un Internet et un poste de travail complètement verrouillé, le tout sans collègue avec qui aller déjeuner... Très peu pour moi). Ah et j'oubliais, je dois aussi réserver (tout du moins donner une date pour) les vacances de cet été, mais est ce que seulement je pourrai prendre ma période habituelle ? Et s'il faut qu'un des 2 développeurs s'occupe du SAV du produit sur lequel je vais tafer ? ... Et comment sera l'ambiance ? est ce que comme ici on jouera à la console entre midi et deux ? J'en doute... Comment est ce que je m'en sortirai niveau compétences ? Je ne m'en suis pas toujours bien sorti, il y a de grosses tâches d'encre, rimant avec incompétence et manque de communication sur mon parcours pro  : "je ne suis pas parfait... j'ai mes faiblesses...".
Et puis il va falloir se "remettre à bosser", ce que j'ai pas fait depuis pas loin d'un an je pense (ou par moment, histoire de), sérieusement, ce qui veut dire être moins distrait (adieu flux rss déjà désertés par les bloggeurs/bloggeuses d'antan, adieu google actu et tes tristes nouvelles, adieu FB et tes pathétiques posts où tu dois "TAG QUELQU'UUN QUI ... LOL !" et autre Discord (où le fonctionnement du prochain perso de SWGOH C6PO est décrit) et également "écrire moins". La perspective de réduire drastiquement mon écriture quotidienne (que ce soit la rédaction de notes, de mails, de tchat avec ma copine ou d'avancement sur des nouveaux romans) me fait déjà flipper. DAns l'idéal, il faudrait que je réussisse à me cantonner à n'écrire qu'une heure par jour... est ce que j'en serais seulement capable ? ... Je déteste être dans ces moments de doutes, durant lesquels je vogue dans l'océan de mon imposture, syndrome que je me trimbale depuis des années, et qui dès que je suis un fatigué n'hésite pas à revenir à la charge pour me rappeler qu'il est là.
Merci, je sais que t'es là, je sais que je pense que je suis un imposteur mais que je n'en suis pas un en vrai, je sais que je me dis toujours que quelqu'un va finir par se rendre compte que je ne suis que du vent, rien de plus qu'un beau parleur qui bricole du code qui marchouille, rien de moins qu'un petit auteur qui s'essaie à l'écriture après un roman publié qui vaut ce qu'il vaut mais qui n'a surtout selon moi pas très bien marché. Je suis comme ça, à naviguer dans l'inconnu, à la recherche d'une reconnaissance que je fuis lorsque j'ai le malheur d'y faire face. 

Ma copine, qui a moins dormi que moi ces derniers jours (mais qui a l'avantage de s'endormir en un clin d'oeil) m'envoie des liens, pour cet été, des idées de destinations sur la seconde semaine dont je lui accorde de choisir la destination (dans ma grande générosité). Après plusieurs années, le constat est là : "Je n'ai pas réussi dans ma quête de la femme parfaite à trouver une nana qui appréciait la plage" (je m'en sors bien qu'elle déteste les ballerines, c'est déjà un combat de moins à mener). Enfin si, elle l'aime bien la plage, lorsque elle est entrecoupée d'un roadtrip de 1500 kilomètres, en direction des Keys en Floride. Mais pas la même plage chaque année. Surtout si l'eau est froide, qu'on se pèle le cul dès que le vent se lève et qu'il n'y a pas moyen de faire de longues balades différentes tous les jours, Et surtout, loin de ma famille, où à l'ombre des 2 caractères forts que je suis, à côté de ma soeur, elle s'efface avant de disparaitre.
Moi qui adore ce moment rimant avec "colonie de vacances", où je peux jouer au loup avec eux et à placer des "DTC" à tout va lorsque ma mère, ma sœur ou mon neveu posent une question attendant un complément circonstanciel de lieu en réponse...
Comment trouver les mots justes pour qu'elle comprenne qu'à un an et demi, bébé préférera 212000 fois (environ) plus de crapahuter dans le sable à essayer d'échapper à la surveillance de ses parents qui voudront toujours le tartiner plus de crème solaire, plutôt que de faire des randonnées interminables en montagne, en chouinant (car il veut s'ébrouer) sur le porte bébé que papa (moi donc) portera ?
Concession vs Sacrifice.
L'éternel équilibre qui cimente le couple autant qu'il peut le fissurer.
"Et du coup, tu vas aller le vendredi de la veille des vacances à ton sport ? ", m'a t elle demandé hier soir, pendant cette première demie-heure où bébé dormait et qu'on profitait du silence de "Quotidien"... 
Que répondre ? Concession vs Sacrifice. Choisir les mots justes.
Le mensonge : "Non, je profiterai de toi, de vous, je vous aime <3"
La vérité : "Je ne vais pas y aller pendant 2 semaines donc oui, ça fera du bien à mon gras".
L'agacement : "dis donc, pour rappel j'ai eu ton accord au moment de signer... Et ça inclue 2 entrainement par semaine ET certains matchs. "
Le rappel : "Et toi, quand est ce que tu te retrouves un sport, histoire que j'ai une monnaie d'échange pour échapper à la soupe à la grimace à chaque fois que je vais affronter le froid pour suer pendant 2 heures ? Quoi du temps, le temps ça se trouve... "
La fuite : "Je verrai. "
L'improbable : "non, ce soir là je payerai une baby sitter, on se fera un petit resto en tête à tête, tu mettras des bas et on fera l'amour toute la nuit après...

Je ne sais pas, je ne sais plus. 

J'ai parfois envie de creuser un trou dans la moquette tâchée de café sous mon bureau, d'y dormir 18 ans en PLS, et de rouvrir les yeux lorsque mon bébé sera devenu plus grand que moi, qu'il aura toutes ses dents et les cheveux longs comme son papa, et qu'il sera fier d'avoir brisé des coeurs (en plus d'autres trucs que la décence m'empêche d'écrire ici)(genre des culs), et qu'il me rackettera pour s'acheter un scooter électrique.
Et là, les mêmes questions se poseront lorsqu'il me demandera "pourquoi vous voulez pas ?" ...
Le mensonge : "on a pas de thunes"
La vérité : "on a peur que tu te tues avec"
L'agacement, et cette phrase que mon père m'a tant répété : "Parce que c'est comme ça".
Le rappel : "on parle de ton dernier bulletin ? "
L'improbable : "Tu sais très bien que l'électricité n'est pas la meilleure énergie probable... Comment rouleras-tu lorsque la dernière centrale de France aura fermé ? ".

Je crois que j'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil de 26 heures.

3 décembre 2018

De retour dans le vrai monde virtuel des blogs.

J'ai consacré tout le mois de novembre à l'écriture, et j'ai tenu un putain de challenge : réussir à écrire plus de 50 000 mots sur ce mois.
d'où mon absence.
I ve made it, et même si je pense que j'ai écrit pas mal de grosse daubasse, je suis malgré tout ravi d'avoir réussi à aller au bout de ce projet fou. Bon, mon 3ème roman est loin d'être terminé, mais il y a bien du coup les 3/4 de rédigés. Manque plus qu'un coup de pouce pour le conclure.

Mais là on ne va pas se mentir, c'est un peu dur, de se remettre à écrire. Aussi parce qu'il y a des trous dans mon histoire, que je ne sais pas trop comment boucher.
Et paradoxalement, l'habitude crée une forme de routine, qui aujourd'hui crée un manque, parce que je n'ai plus à m'imposer un certain nombre de mots par jour.
Alors je suis là, profitant de ne rien avoir à faire...
En rafraîchissant mon fil d'actu, mon fil twitter et mon flux rss. Les sujets sont un peu rébarbatifs. Certes, on est en train de vivre une nouvelle révolution, mais ce qui en découlera est bien triste à mon goût. Comment redresser 40 ans de foutage de gueule politique en 2 semaines ?
Les vautours de l'opposition pensent qu'ils détiennent la bonne solution... "on reprend pas le mouvement hein, mais on pense juste que Macron doit démissionner (pour qu'on prenne sa place), eux qui ne feront sans doute guère plus que Macron, qui se pointeront avec plein de bonnes idées, pour se vautrer comme des merdes avant de se rendre compte qu'on ne peut pas satisfaire tout le monde, et que malheureusement il y aura toujours des pauvres de plus en plus pauvres et des riches de plus en plus riches, c'est comme ça, on ne peut rien y faire.
Et nous, pauvres petits bourgeois du 92, faisant partie de la classe basse des plus imposés de France, à qui on ponctionne de ouf quand même, on regarde ça dans notre écran plat le samedi après midi, en espérant que les révolutionnaires viennent pas choper ces salauds de riches.

Allez, fini les actualités, je me rattraperai samedi lorsque le bain de sang commencera et que paris commencera définitivement à brûler.
Les éditeurs ne répondent pas à mon manuscrit envoyé il y a plus de 2 semaines de cela (ce qui est normal, vu qu'en moyenne les réponses sont censées arriver entre 4 mois et 12 mois après l'envoi) mais ça me dépite. Pas plus que l'assurance pour qu'on puisse planifier des travaux suite à notre plafond qui s'écroule à cause d'une malencontreuse fuite d'eau.
Ce week-end on a encore perdu. La relégation commence à puer du cul.
Vendredi soir, je me suis pris la tête comme jamais avec le branleur dont je parlais dans une de mes précédentes notes. Je crois bien qu'on peut compter sur les doigts d'une main les fois où je me suis mis en colère dans ma vie, et vendredi c'était le cas. Je trouve ça tellement irrespectueux les mecs qui jouent pour leur gueule, qui pensent qu'à eux, mais qui t'explique pourquoi toi tu es mauvais. Comment dialoguer avec lui ? Qui n'est pas prêt à écouter la moitié de ce que j'aurais à lui reprocher ? (je comprends Macron pour le coup ah ah ^^).
Une semaine de break ne me fera pas de mal, vu que les matchs allers sont terminés. Mes tendons apprécieront ces quelques jours de repos...
Puis viendront les fêtes de Noël, et la route pour aller voir nos mères, peut-être que d'ici là bébé aura commencé à marcher (déjà que là il y arrive, mais en lui tenant les bras bien sûr...).

Dans un peu moins d'un mois se termine mon taf actuel. J'aurai passé un peu plus de 3 ans et un peu moins de 3 ans et demi là où je suis aujourd'hui, ça va me faire drôle de me dire que ça y est, c'est fini. Alors certes, je ne serai pas en terrain totalement inconnu, et sur le papier mon nouveau job a l'air plutôt cool. Pourvu que je fasse l'affaire...

Et il restera bien sûr la frustration de ces correspondances que j'attends, et qui n'arrive jamais. Je me demande toujours pourquoi... est ce parce que les temps changent ? Car "c'était mieux avant" ? Car "je n'ai pas grand chose à raconter" ? Sans parler du traditionnel "Je n'ai pas trop le temps là... En plus tu comprends, je n'écris pas du taf..."
Peu importe la raison évoquée, elle m'agacera forcément.


Je crois que je broyais moins du noir lorsque j'écrivais au final...

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