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36 ans... Bientôt 40...
21 mai 2018

Putaclic.

Très régulièrement je fais le tour des blogs, recensés dans les nouveaux blogs "canalblog/journal intime".
Je m'abonne à environ 1 sur 10, et environ 1 sur2 n'est plus alimenté quelques jours plus tard. Je doute que ça ait un rapport cause conséquences...
Souvent, j'en conclue que la personne derrière son ordinateur, avec du talent potentiel (sans quoi je ne m'y serais pas abonné) cesse d'écrire, blasé de voir que personne ne le/la commente, sans que rien ne soit fait de son côté. Parfois je me crois sur skyblog lorsque la note est du genre "Salut, bon ben j'ouvre un blog. Je sais pas quoi écrire. Si vous avez des questions posez les lol ! ".

Ecrire pour être lu, écrire pour avoir du succès.
Ecrire pour avoir une impression d'exister.

Je ne peux pas dire que je désapprouve totalement ce concept, sans quoi j'écrirai sur un simple fichier word juste pour moi, et puis basta.
Non, ce qui me dérange, c'est ce côté "écrire ET AVOIR DES VISITES/COMM/PING POUR EXISTER".
Certes, par le passé, "il y a 12 ans de cela #vieuxever" c'était simple, car les gens prenaient le temps de raconter des choses, et leur quotidien n'étaient pas envahis par des instagram, twitter, vlog et autre délires "putaclic" ou c'est plus simple de mettre un pouce en l'air que de balancer 3 mots.

Et que dire de ces gens qui laissent (encore)(sûrement volontairement) la fonctionnalité "n'afficher que 10 lignes" sur leur blog...
Je ne sais pas, j'ai du mal à adhérer. ça fait trop "j'écris avec un désir VIOLENT de reconnaissance ET POUR SAVOIR qu'on me lit et ce qu'on lit".

Sur Instagram, pas mon officiel hein, mon officieux, où il y a 100% de comptes d'inconnues NSFW, je viens de tomber sur le post d'une nana (qui poste des photos de ses dessous) qui se plaignait qu'elle avait genre 2000 abonnés, et à peine 100 likes à chaque photos, et envisageait de se débarrasser des followers "fantômes". Pauvre petite chose...
Ce qui me fait sourire (au delà du coup de gueule), c'est que j'imagine bien la nana, déjà tellement flattée par son égo d'avoir autant de followers, s'en débarrassent, pour ne garder que les "gentils" qui likent régulièrement et qui lâchent des comms à qui elle peut répondre.
"Ah ben oui, mais si je dégage ceux qui likent pas, je risque de perdre 9/10ème de mes followers... Qu'est ce que je fais ? Bon tant pis, je les garde..."

Je suis liké donc j'existe.
Je ne vis qu'en me masturbant devant mes stats.
Surtout si je suis "youtubeur pro". Sans doute une des raisons supplémentaires qui me fait détester ce nouveau métier... "Et surtout n'oublie pas de mettre un petit pouce en l'air et de t'abonner à mes vidéos ! " comme ça ça me rapportera de la thune !
Ou pas.

A un de ces commentaires, il y avait un autre instagrameur qui lui a répondu : "nous on te like souvent mais toi tu nous likes jamais ! ". Ah ah. Powned.
Moi je moi je. Youpi. Bienvenue dans l'ère de la communication nombriliste.

Dans cette vie, tu es exhib ou voyeur, mais rarement les 2.
Ou alors, pour faire plaisir à ceux qui te commentent/likent (si t'es exhib, j'entends)...
Tu espionnes compulsivement les murs FB de tes amis, mais t'écris rien parce que ta vie est inintéressante, et faudrait pas que les autres la lisent...

Lorsque je vois ma copine passer ses journées sur Instagram (perso, je n'y reste qu'une ou deux minutes entre 2 compilations de mon code, guère plus)... J'avoue ne pas bien comprendre. Des bloggeuses de mode, des #foodporn, des idées déco... 98% d'inconnu(e)s. Et toute à l'heure, j'ai même vu qu'elle a commenté une photo ! D'une amie commune... (enfin un des miennes qui est devenue une des notres du coup). Commenter une photo insta... Le truc qui ne me viendrait pas à l'idée...

Et il y a ces blogs, tous ceux que je suis (à peine une poignée...), parce que malgré tout il y a toujours un ou deux trucs intéressants (quoi que) ou parce qu'ils son bien écrits, qui s'inventent du contenu avec des notes récurrentes hebdomadairement... Ou comment se créer une contrainte pour écrire sans vraiment de motivation, mais juste par plaisir de savoir qu'on sera lu, et/ou donc par bonheur de savoir que son égo sera flatté de savoir que des inconnus pensent à nous et peut-être lâcheront un commentaire ou un like.
Je crois que je préfère les gens qui cessent d'écrire, plutôt que ceux qui écrivent sous une contrainte qu'ils s'imposent.
Et que dire de cette nana (dont je tairai le nom), qui est célibataire depuis des années, et qui poste régulièrement les "premières phrases" de prétendant potentiels sur adopte, prétendants qu'elle repousse régulièrement : ben oui, si jamais ça le faisait, ça ferait un sujet en moins pour alimenter son blog hein !

Même Twitter, moi qui pourtant ADORE raconter ma vie, j'ai du mal.

J'ai bien sûr un compte (mon compte d'auteur à vrai dire, pas de compte perso) via lequel je suis quelques personnes. Souvent je rage en les suivant.
J'ai envie de prendre un masque de Haters, et de déverser ma haine (ce que je ne fais pas hein, parce que je préfère troller dans mon coin, sans faire de mal à personne).
Genre "on s'en bat la race" (même si pour le coup ils ont le droit d'écrire des trucs insipides, regardez cette note...) et autre "mais tu crois que ça intéresse du monde que tu te masturbes devant les produis Apple seriously ?".
Mais ils récoltent des likes. Des "bébés" influenceurs.
Le genre de personnes qui ne répondent pas lorsqu'on les commentent, ce qui donnent d'autant plus un truc rageant lorsqu'on est voyeur... on est voyeur, parfois commentateur, mais on n'existe pas, vu que les gens ne répondent pas à nos commentaires. On est "la plèbe".
Ils ont leur petit monde de followers, postent ou "RT" compulsivement une dizaine de fois par jour, et ont l'impression d'exister parce que leur tweet est liké une petite cinquantaine de fois.
Bravo, tu es liké donc tu existes, c'est bien.

Moi je rage, tapi dans mon anonymat, mais je m'en fous, au moins j'écris ce que je veux. Même si ce que j'écris est blessant ou peu choquer.
Même que je ne finis pas par un "Et vous ? " et autre sujet, parce que ça fait vraiment trop "JE VEUX UN COMMENTAIRE SILVOUSPLE !!!! ".


Non, sur mon blog, si t'as envie de commenter, tu commentes, voilà. Stout. C'est pas l'objectif premier de ce blog. 

Sur ces belles paroles, je retourne stalker mes exs. Salut.

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15 mai 2018

Le passé est ma drogue.

Je ne fume pas, ni tabac, ni shit.
Je ne bois que rarement, une fois par semaine (certes, c'est plus que rarement, mais on va dire que c'est plus lié à un rituel qu'à une vraie envie), et sûrement pas pour "aller mieux".
Je ne me drogue pas non plus, drogue dure j'entends.

Ecrire est mon exutoire. Mais pas que.

Lorsque les journées sont comme aujourd'hui, c'est à dire compliquées (entre les problèmes de l'appart et la gestion d'un nourrisson face à la solitude et le désespoir de sa mère fatiguée et que je ne peux rien faire pour arranger les choses), je me plonge dans mon passé.

Dans d'anciens mails d'une autre vie. Dans d'anciennes boites mails de blogs d'antan. Au début de l'ère 2.0 où les gens avaient de vraies choses à raconter.
Je redécouvre des conversations tenues par des fausses correspondantes (et dont je me rends compte seulement maintenant). Je relis d'anciens échanges, regarde d'anciennes pièces jointes envoyées durant ces correspondances, saupoudrées d'un zeste (un bon zeste) de coquinnerie, et regrette l'excitation et la libido du moment.
Un instant d'interdit virtuel, jeu caché entre 2 adultes consentants.
Je vous vois, mesdames derrière votre écran, à être choquées par ma démarche... "Quel porc" vous dites-vous, non ?
Et je ne peux même pas dire que j'étais célibataire à l'époque...
J'étais on va dire "virtuellement en couple".

Est ce que regarder c'est tromper ? Est ce plus dérangeant qu'une session éclair sur youporn, redtube ou xhamster ?

Et dire qu'il y a des gens qui n'ont pas d'idées libertines lorsqu'elles sont en couple...
Des femmes (parce que les mecs, bon... j'y crois moins) qui ne fantasment à aucun moment sur d'autres mecs que leur mec... Parce que c'est leur mec, et parce que je dois sûrement pas être assez amoureux pour comprendre ça.
Moi, et mes besoins de boite à secrets, de conversations interdites et autres correspondantes de jeu. Quel abjecte personnage je fais (et pourtant, dieu sait si je n'ai pas une libido si débordante que ça...)

Je me demande si derrière chacun de ces échanges de l'époque, l'émettrice, aujourd'hui, regrette d'avoir eu ce moment d'interdit, cette pause déraisonnable dans un quotidien ennuyeux, ce moment gravé à jamais qui l'aura amusée, voire parfois excitée, le temps d'un cliché avec son smartphone ou son appareil photo, pour abreuver l'insatiable soif d'interdit de l'homme fétichiste que je suis.
Certaines assument pleinement ce moment, d'autres m'ont définitivement sorti de leur vie, parce que parfois les gens veulent oublier leur vie d'avant. Ou juste oublier ce moment précis.

Voilà, c'est ça ma drogue, me rappeler de ces moments d'adrénaline, me souvenir du contenu de ce mail intitulé : "Ne pas ouvrir au boulot", et ces quelques lignes : "Bon, tu as gagné, tu voulais savoir si je portais des bas ou des collants aujourd'hui, alors voici la preuve en image, j'espère que ça te plaira !".
Ce moment de transpiration en découvrant le nom des fichiers IMG1356.jpg et IMG1358.jpg, avec cette interrogation : à quoi ressemblait la photo IMG1357.jpg.
Et ce pic de pulsation cardiaque au moment où mon curseur de souris double-clique sur ce premier fichier, où ces suites de 0 et de 1 deviennent une image d'un haut de cuisse, revêtu du haut d'un bas, avec marqué "DIM UP" dessus, moment figé dans le temps à jamais, et ou ce second fichier et surtout la transparence de sa petite culotte me laisse doucement réaliser avec joie que l'émettrice n'est pas adepte de l'épilation intégrale.
Un peu, juste assez pour deviner, pas assez pour parfaitement distinguer. La transparence parfaite, et ce sans aucun filtre instragram à la con.
La boite mail de laquelle elle me l'envoie n'est pas son habituelle, une boite mail "poubelle" ou "secrète", que je me damnerais pour pouvoir accéder...

Petit jeu entre adultes consentants et coquins, que beaucoup ne comprendront jamais, m'interrogeant d'un violent : "T'as pas l'impression de tromper ta copine et/ou qu'elle trompe son copain en faisant ça ? ".
Peut-être, peut-être pas.
Si embrasser et sucer c'est tromper, est ce que se montrer, se laisser désirer et contempler c'est tromper ?

Rien de plus qu'un peu de virtuel, avec toujours cette obligation réciproque d'être totalement anonyme (c'est à dire pas de visage) et qu'il n'y ait aucune suite IRL, car là n'est pas le but de l'échange.

Je ferme ce mail, un parmi d'autres, en me rappelant de l'endroit où je l'ai ouvert la première fois, du contexte, de l'heure, de ma situation professionnelle, sportive et amoureuse.
Est ce que c'était le bon temps ? C'était un temps. Le temps où une relation parmi d'autres existait, et apportait son quotidien d'étincelles, de surprises, d'inattendu, de parfois sans transparence parce que qu'aujourd'hui l'envie était là, le genre de relation qui ne dure qu'un temps, et qui ne périt pas, broyée par le quotidien, mais qui souvent cesser, parce que cette vie s'arrête.

J'ai eu ma drogue, qui m'a, l'espace d'un moment fait penser à autre chose qu'à mon tracas quotidien.
Retour à mes lignes de code, à mon énième café de la journée, à ma réalité, à mes jeux sur smartphone en attendant le retour à l'appart, la maman qui s'endormira sur moi avant d'aller tirer son lait à 21h10, le biberon du soir de mon fils (synonyme d'une petite nuit de plus), mon enfant à qui je parlerai doucement en lui disant qu'il est beau, qu'il doit boire doucement, que je regrette de ne pas être plus auprès de lui la journée, en pestant que son bavoir pue le lait caillé et qu'il ne doit pas s'endormir une fois de plus sur son biberon, le tout en matant un nouvel épisode de "The new girl".

2 mai 2018

La vie continue.

Je pense qu'un congé parental, que ce soit pour le père ou la mère, devrait prendre fin dès lors qu'un médecin vient attester que bébé fait bien ses nuits.
Car là, j'ai juste envie de dormir 2 semaines entières. Sauf qu'il faut retourner aller bosser...

En mode "j'ai la gueule dans le cul" avec la maman qui perd de son énergie et est désespérée devant "zebulon" dès le matin.
Lundi, elle flippait de le voir dormir quasi toute la journée, autant vous dire qu'aujourd'hui, elle regrette que lundi ne soit pas tous les jours...

Certes, il y a beaucoup de moments de bonheur, mais quel stress de se sentir fatigué H24. Et encore, je fais à peu près mes nuits, je n'ai pas à me lever à 4h du mat pour filer le bib de la nuit. Certains amis nous disent : "il peut faire ses nuits à 2 ans".
Ah ah. "lol".

Et puis là, semaine de 3 jours (à supposer que lundi était une semaine de une journée).
Je suis tellement fatigué que je n'ai même plus la force de m'attaquer aux gens qui ragent sur twitter, qui se sentent important car ils ont un certains nombres de like. C'est pour situer mon niveau de fatigue...
Je me souviens d'avant, lorsqu'on planifiait des beaux voyages... Mon blog de voyageurs fait venir chaque semaines plus de visiteurs... Il me tarde tant de repartir. Mais ça va pas être demain la veille... Surtout que "maman" veut qu'on parte avec bébé... Autant vous dire que les prochains voyages ne vont pas être de tout repos.
Ce we ça sera la première "expédition" avec bébé, on verra comment ça va se passer, expédition qui pourra durer de 3 à 6 jours en fonction de pas mal de critères, dont "la météo".

10h43, et ça me saoule de me mettre au taf.
J'aimerais qu'on me mette sous perf de café et de motivation. Et puis j'attends les retours sur mon manuscrit, envoyé aux maisons d'édition... J'ai peur des refus, et ça me saoule d'attendre. Certes, la facilité me ferait directement envoyer à ma ME actuelle... Mais j'ai envie de voir ailleurs, peut être plus grand, peut-être mieux. Est ce que jen ai les qualités ? Je ne sais pas, je serai fixé dans les mois à venir.

J'ai installé un nouveau jeu sur mon ordi que je ponce comme jamais depuis 2 jours, un jeu où il faut gérer une civilisation qui doit survivre dans le froid, à côté d'une gigantesque cheminée qu'il faut en permanence alimenter de charbon. Tout un programme... Je pensais à ce froid lorsque je suis rentré lundi soir en scooter, et qu'il faisait 6°C, en mode "putain, sérieux, j'ai retiré ma doublure de manteau et il fait des températures de merde ? SUPER ! ".

Sur ces belles paroles, je m'en vais retourner me prendre un vrai café (pas un cappuccino pas caféiné du tout) en espérant que celui parvienne à me réveiller vraiment et m'aide à trouver de la motivation pour avancer...

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