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36 ans... Bientôt 40...
28 septembre 2018

Bientôt un long week-end prolongé dans la campagne.

Dans un patelin de 600 habitants.
Mais "ouf", on aura la WIFI (qui compensera l'absence de télé... tant pis, on se matera des replay).

Mais je dois bien admettre que depuis la naissance de bébé, la notion de "repos", de "week-end", de "vacances" est maintenant totalement différente d'antan.
Avant, c'était synonyme de "on va rien faire, se lever à pas d'heure, découvrir au hasard des nouvelles villes, us et coutumes".

Maintenant c'est synonyme de "on va faire plein de choses ! Enfin surtout si on est pas trop claqué après la nuit où le réveil (s'il n'y en a qu'un) sera aux alentours de 6h. Où il faudra vivre en fonction des desirerata des siestes de bébé, de ses désirs de biberon, etc etc.
Le mot "grasse mat" est définitivement sorti de mon champ lexical.
A dire vrai, cela fait 2 nuits que je dors moins de 6h. On ne sait pas vraiment la raison pour laquelle bébé pleure en ce moment toutes les heures/1/2h ou 1/4h et s'arrête (parfois) une fois sur nous. Le cododo (comprenez dormir avec un bébé sur vous) est à pratiquer avec parcimonie (pour ne pas dire à proscrire), du coup on a pas trop de solutions à part étudier toutes les raisons pour lesquelles son sommeil pourrait être perturbé, et boire des hectolitres de café.
il semblerait que le coupable soit un vulgaire rhume, qui l'empêche de correctement respirer... Ou alors c'est le froid ? (vu qu'il est impossible de relancer le chauffage malgré les bonnes grosses chutes de température) 18°C c'est peut être limite... Ou alors c'est les dents du haut ? Ou alors l'heure passée dans la salle d'attente du pédiatre il y a 2 jours.
On ne sait pas. On ne saura probablement jamais. Vivement qu'il soit ado, et qu'on le réveille toutes les heures en souvenirs de nos nuits blanches...

L'airBNB où on va est en plein milieu d'une grande forêt. Il y a des chevaux à coté de la baraque. Et il faut prendre la voiture pour aller chercher des croissants. Youpi. 
Je suis partagé entre être blasé de cet éloignement de tout et être impatient de vivre cette nouvelle expérience. La fatigue de ces deux derniers jours plus le sport de ce midi (et je ne parle pas de la session de sport de ce soir) me pousserait plus vers l'hypothèse #1 : je suis fatigué à l'avance de cette petite escapade dans la verdure.
Mais bon, "l'assistante maternelle" étant en congés, quitte à ce qu'on garde bébé, autant nous barrer de chez nous, histoire de ne plus entendre ces putains de travaux de réfection qui n'en finissent pas. Ils auraient du être finis depuis quelques semaines, mais on en est visiblement même pas à 50%. Presque un an de retard. Bien joué les gens...

En attendant que ce satané week-end prolongé ne commence, je glande, comme d'hab, en attendant que la correctrice me renvoie les 2 derniers tiers de mon futur roman.
Je stalke sur Facebook. J'insulte intérieurement tous ces gens qui passent leur journée à poster des "messages philosophiques" sur leur mur, et à les liker, en me demandant "mais, c'est quoi le but ? que les autres gens vous lisent ? Ou c'est pour vous rassurez ? ". Idem pour ceux qui pronent la théorie du complot et qui poste article fake sur article fake. Ils sont fatigants aussi ceux là. Rassurez-vous je m'en suis déjà désabonné, mais des fois j'y vais comme ça, pour me faire du mal.
Je pense être un des rares qui fait régulièrement du tri dans ma liste d'amis, dégageant ceux à qui je n'ai pas parlé depuis plus d'un an, ou avec lesquels je n'avais qu'un vague contact, ou en rapport avec une précédente vie.
Je doute qu'un mec qui a 1000 amis passe ses journées à regarder le mur de ses amis, et qu'il doit en avoir 10 à tout péter qu'il mate.  Et encore, s'il les mate. Non la plupart du temps "il ne va jamais sur FB, il n'a pas le temps et est content de voir le temps qu'il a gagné depuis qu'il n'y va plus ! ". Le reste du temps je masque aussi les gens qui "tag d'autres gens" (souvent les mêmes) à partir de groupe du genre "Tag quelqu'un qui a cette gueule au réveil" et autre "Tag quelqu'un qui tient pas l'alcool en soirée". Ce genre de groupe devrait être interdit/banni tellement c'est useless. 
Le truc trop "lolilol" qui pollue bien ce putain d'ex réseau social qu'est Facebook ou face de bouc pour les intimes (quoi que, c'est un peu hasbeen comme blague, ça non ? ).
Parfois je m'aventure sur Twitter, pour voir quel est le jugement en cours (vous savez le "tribunal Twitter"), quel humoriste a encore sorti une blague "borderline", quel politique est encore en train de se faire défoncer, où en est la baston "Quotidien vs TPMP", que devient Corine Sy, quel est le dernier lien amazon "affilié" que machin va poster (en prenant bien soin de ne pas répéter à chaque fois "hey, je me fais des thunes si vous cliquez sur ce lien hein, non il invente un prétexte bidon à chaque fois), et autre sondage qu'une tel va poster juste pour avoir du clic donc la dopamine (qu'on peut avoir aussi en se masturbant... Et au moins on fait chier personne ! Sauf si c'est dans le métro, mais bon c'est une autre histoire...). Je mate aussi les derniers tweets de ces dessinateurs pointant vers leur instagram, encore pour flatter leur égo.

Dieu sait pourtant à quel point je suis quelqu'un d'égocentrique, mais cette course aux stats dans le monde Internet actuel me donne tout simplement la gerbe.
Et je ne parle pas des influenceurs, youtubeurs, et autres... Je trouve ces métiers... Enfin c'est bien simple, je ne pense pas qu'on devrait vivre de ça. Voilà. Mon côté #vieuxcon et #blogeurnoninfluentdelapremièreheure. Sans parler de toute cette jeune génération qui veut devenir "youtubeur" parce que tu branles rien de la journée et t'es payée, et surtout "si tu as aimé cette vidéo pouce bleu et partage :!!!"

Voilà, la fatigue c'est fait, Facebook et les posts c'est fait... AH MADEMOISELLE DÉJEUNER ?
Je ne crois pas en avoir parler ici, mais j'en parlais souvent dans mon dernier blog...

Cette demoiselle en question fait partie d'une de ces nanas avec qui ça aurait pu le faire, mais "ou pas" vu qu'à l'époque soit j'étais pas célibataire, soit elle l'était mais je l'étais pas.
A une époque, elle était avec un mec, lequel était avec une nana également. C'était sa maitresse officielle. Naïvement, elle s'attendait à ce qu'il l'a plaque pour officialiser sa relation avec elle, alors qu'il ne lui avais jamais promis d'ailleurs... : "tu comprends "je suis bien plus jolie qu'elle (preuve à l'appui...)" me disait-elle, convaincue qu'il changerait sa vie pour elle.
Ben ouais, mais tu connais pas les mecs ma pauvre... Il ne la plaquera jamais, et préfèrera une nana "moche mais stable" qu'une "mignonne mais peut être trop excentrique/coquine comme toi", question de stabilité.

ça n'a pas loupé, et j'ai été le premier vers qui elle s'est tournée lorsqu'il a mis fin à leur relation "salement" selon elle.
J'avais tellement envie de lui dire "je t'avais tellement prévenu" mais je me suis retenu ce jour là.
Bref, cette nana est une éternelle célibataire avec option "propriétaire de chat" ce qui augmente les probabilités qu'elle tourne vieille fille. La raison ? Au delta d'être un peu trop naïve (ça on va dire que c'est humain...) elle bosse trop, et ne s'accorde pas beaucoup de temps pour rencontrer du monde.
"Pourquoi ne lèves tu pas le pied ?
" Je le lèverai lorsque j'aurai rencontré quelqu'un".

Oui mais non miss, c'est pas vraiment comme ça que ça se passe...
Son fameux taf qu'elle devait quitter il y a 2 ans de cela, suite à un burn out, mais dans lequel elle est toujours.

J'ai adoré ce dernier email auquel elle ne m'a pas répondu, où je lui disais "alors, quoi de neuf niveau taf et amour ? "
Elle aurait pu me répondre "rien, je ne fais rien pour avancer dans ma vie et je vais sûrement finir vieille fille lol, et toi ça va ? bébé grandit bien ". Mais elle a préféré "oublier" de me répondre (forcément, étant en vacances "avec ses parents" elle a autre chose à faire et c'est bien connu les mails s'autodétruisent au bout d'un certain moment...), plutôt que "d'admettre/d'assumer" ses choix (qu'en tant que connard j'estime être mauvais). J'ai du mal avec les gens qui n'assument pas, au cas où tu ne l'aurais pas encore compris.
C'est con, car elle est vraiment mignonne, pétillante, (en plus elle kiffe les talons et d'envoyer des sextos à son homme <3 ) loin d'être bête... Mais voilà, à force d'attendre le prince charmant, c'est la ménopause qui va venir lui dire bonjour sous peu...
Dire qu'à un moment elle m'avait confié être prête à "faire un bébé toute seule" et que je m'étais dit "est ce que je serais prêt à en être le géniteur ? ". Dire qu'elle m'avait aussi dit "être maman pourquoi pas, tant que j'ai toujours du temps sans bébé pour aller faire les boutiques". 
Mais "ou pas" en fait. Tellement ou pas...

Voilà, je crois que j'ai le tour de tous les sujets "agaçants" qui polluaient mon esprit du moment.
Sur ces belles paroles, je te souhaite un bon week-end, lecteur/lectrice de passage, lecteur/lectrice troll qui se fait passer pour quelqu'un, lectrice habituée qui me doit toujours un email ou je ne sais pas qui.

Bisous !

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24 septembre 2018

Souvenirs.

Il y a quelques jours, je suis retourné faire un match dans un gymnase, dans lequel je n'avais pas mis les pieds depuis... une éternité.

Tout un tas de souvenirs m'a explosé à la figure.
Des souvenirs d'une époque tellement révolue...
Synonyme de mon arrivée sur la région parisienne, en... 2002 ?
Premier appart, un trou à rat de 15m², que je payais 450€. Le plus difficile était surtout l'absence de parking, les chiottes turques sur le palier, et mon voisin (se disant islamiste, ah ah), bourré H24, et qui tombait lourdement la nuit, juste en face de ma porte, après avoir cherché ses clés et essayé de longs instants à ouvrir sa porte, qu'il claquait aussi fort que possible une fois chez lui.
Je m'étais fait tej de mes colocs, car on avait des modes de vie trop différents (surtout au niveau des tâches ménagères, que je ne faisais pas). Un mal pour un bien. L'asiatique, était instrumentiste à l'orchestre national de Paris, et passait sa vie en déplacement, je me souviens qu'il filait du pognon à ses parents, des commerçants qui galéraient à finir les fins de mois, et qu'il avait le livre qu'avait écrit Jospin sur sa table de chevet (l'année où Chirac faisait face à Jospin). Ce n'est qu'après que j'ai compris pourquoi il était compliqué pour ne pas dire suicidaire que d'évoquer mes penchants politiques avec lui... L'autre coloc lui non plus n'était pas souvent là. Il préparait des concours de piano et vivait des prix qu'il gagnait. Dans sa chambre c'était un défilé de plan cul tous les jours ou presque (lorsqu'il était là). Toutes des musiciennes, qui se refilaient son numéro, et visiblement, toutes avaient droit à l'entrée par la petite porte (c'est en tout cas ce qu'il m'a dit lorsque je lui ai demandé), ce qui m'a toujours interloqué/fasciné (mentait-il ? personne ne le saura jamais...). Je les entendais jouir dans sa chambre qui était collée à la mienne. Pas un mal que je me barre.
A l'époque je jouais à Diablo 2, sur un écran cathodique. En tâche de fond, il y avait iMesh, Napster eMule et Morpheus. Je téléchargeais sans pouvoir m'arrêter tellement je (re)découvrais Internet avec le haut débit. Je venais de plaquer une jeune nana en hypokagne, car je n'envisageais pas vraiment les relations longues distances et de nous voir deux fois par mois. C'était la seconde femme que j'ai eu l'honneur de dépucelé, rencontrée sur caramail. Il n'y a pas de mystère...

Arrivé à paris, je ne savais pas dans quel club aller (vu le grand nombre de clubs au m²), et c'est une petite blonde, rencontrée à un tournoi, qui m'a indiqué son club, dans lequel je me suis inscrit, ayant pour objectif secret de la pécho. Je ne l'ai au final pas eu elle, (son kif c'était les gens n'étant pas de ma couleur de peau) mais une autre, qui était un bien meilleur plan.
Dans mon petit appart nous faisions l'amour, à la manière de mon coloc d'antan. Je la revois mettre sa tête sous l'oreiller lorsqu'elle me faisait signe de terminer l'acte, en levrette.

Je roulais dans une 205 qui perdait de l'huile, et 2 soirs par semaine je galérais à trouver une place aux alentours de chez moi après l'entrainement. J'achetais des packs d'eau gazeuses qui squattaient mon coffre, et que je buvais à l'appart. ça me permettait aussi de... me dépanner lorsque j'avais la flemme de sortir pisser sur le palier (WOUAH mais c'est crade ! ouais mais bon, c'est connu que ce blog est sans filtre, non ? pis bon c'était "dedans" la bouteille... Vaut mieux ça que dans la douche, non ? ). Lorsque je ne matais pas de Divx, je jouais à Warcraft 3 en ligne.
MSN Messenger était mon quotidien. J'ai commencé mon premier blog à cette époque également... Et j'ai également rencontré plein de monde, surtout du mondE, certaines avec lesquels je suis toujours en contact, d'autres pour qui notre relation n'aura duré qu'un mouvement de cil... Des bons, comme des mauvais souvenirs également.

De 4ème remplaçant, je suis passé second titulaire dès le second match, suite à des blessures à la chaîne. Mon amoureuse "de l'est", qui était fiancée et promise à un macho une fois sa saison terminée venait m'encourager les dimanches. On s'envoyait des SMS, vu qu'on ne pouvait guère s'envoyer plus...
Le système de chaufferie des douches du gymnase se mettait à faire un bruit bizarre après quelques instants d'utilisation, ressemblant à des cris de Chewbacca de la guerre des étoiles. 16 ans plus tard, ce bruit est toujours là.

Durant cette période, j'ai brillé. J'ai pleuré. J'ai cherché à exister, comme je le pouvais. 
J'ai fait du banc, victime du favoritisme injustifié du coach. J'ai mis des grosses chiches aussi. 
J'ai pleuré lorsqu'elle est repartie dans son pays, ne sachant pas si elle reviendrait l'année suivante... Elle allait dans un cybercafé pour m'écrire, mais pas trop souvent car ça coûtait cher. Et puis j'ai pleuré lorsqu'elle est revenue, suite à notre rupture, quelques semaines après son retour, n'étant pas assez stable dans ma tête et dans ma vie pour lui offrir ce qu'elle attendait, un enfant. Son voisin de palier, lui était prêt. 

J'ai mordu, jusqu'au sang ou presque, au dernier match de la saison, lorsque pour le fun, mes partenaires m'ont attrapés pour me couper les cheveux. C'était pour de rire, mais j'ai porté des ecchymoses aux bras, aux endroits où ils me tenaient, alors pour de rire je les ai mordu pour me défendre, et je leur ai asséné des coups de pied au visage, lorsque j'étais sur le dos, tenu par les 2 bras, pour qu'ils me lâchent, qu'ils me laissent souffrir et me souvenir à jamais de cette "petite agression" qui n'en était pas une. Je n'ai plus jamais remis un pied dans ce gymnase après ça, et j'ai mis de côté cette période là de ma vie, qui avait ses chouettes moments, et ses moments tragiques.

Et puis vendredi soir, j'y suis retourné. Mon cœur battait fort, de refaire face à ce passé. L'endroit et les environs me paraissaient tellement familier.
L'équipe féminine s'entraînait avant, comme par le passé. Des grandes asperges, pour la plupart de moins de 25 ans. Je ne les avais pas encore lorsque j'y étais "avant".


Après le match, j'ai demandé si "des gens" de l'époque où j'y jouais étaient toujours là. Quelqu'un m'a dit "je te reconnais... Tu t'entraînais avec mon père, non ? "
Wouah. Il avait peut-être 8 ans à l'époque, il en a 24 maintenant.
PAYE TA CLAQUE DANS LES DENTS.

J'ai ressorti les photos qui traînaient sur un de mes albums photos de mon profil FB. Il était là, à côté de son père, et de l'équipe avec laquelle j'ai évolué ces 2 années là.

En me perdant sur mon scooter, en rentrant chez moi, je repensais à cette époque, et à tout ce qui avait changé.
Mon appartement, ma voiture, ma vision de la vie, mon statut de papa, et l'informatique (les cathodiques, MSN messenger et autre caramail, la taille des disques dur, les webcam "SD", outlook messenger), le téléphone (où à l'époque on ne pouvait QUE envoyer des SMS et faire du serpent, voire pour les plus avancés, il était possible de personnaliser sa sonnerie...), et tout le reste.
Je dis souvent que lorsque j'étais arrivé dans cette équipe j'étais le plus jeune, et lorsque je me suis résigné à lever un pied sur la compétition, j'étais le plus vieux, une boucle était bouclée.

Et pourtant... Je suis, j'étais, je serai toujours là.

13 septembre 2018

Fini.

ça y est.
Pour la 4ème fois, j'ai enfin fini mon second roman.

Si je l'avais terminé 3 jours plus tôt, la correctrice aurait déjà commencé à tafer sur les corrections, mais ayant mis un peu plus de temps que prévu, je ne pourrais guère attendre mieux que mi octobre pour récupérer un beau "bébé totalement corrigé/remis en forme".

Certes, en théorie c'est un job qui est fait une fois le roman validé par une Maison d'Editions, mais afin de me donner un maximum de chances, je préfère faire ce travail en amont.
Ensuite, ça sera l'envoi, et ensuite... il faudra patienter.

Entre 4 mois, et un an pour les plus longs... Sachant qu'à ce petit jeu, en général le premier qui répond est le premier servi. Surtout qu'environ une ME sur deux précise que si ça ne les intéresse pas, ils ne répondent pas.
Lorsque vous acceptez une microscopique ME, et que 6 mois plus tard un géant vous dit "c'est ok pour nous" mais que vous avez déjà signé avec la plus petite... Vous avez bien les boules.
Vous avez les boules, et en même temps, vous êtes publiés, donc bon. C'est déjà ça.

Je crois que j'ai terminé l'écriture un peu comme si je m'en débarrassais. En mode saturation.
J'ai commencé l'écriture aux alentours de 2013 je crois... Alors certes, il y a eu des moments où je n'ai rien écrit, car je me consacrais à mon premier roman, mais ça date un peu. Il était temps que ce projet arrive à terme. Maintenant je n'ai qu'une hâte, qu'il soi publié pour (être riche, célèbre, acheter un chalet à Annecy) passer à autre chose.

Mais du coup, ça fait un vide.
Je me retrouve une fois de plus à glander derrière mon écran.
Les lendemains d'entraînement, en plus du manque de motivation il y a la fatigue physique et la petite nuit (car l'endormissement après le sport est compliqué) qui n'arrangent pas les choses et ne facilitent pas la concentration.
Je ne peux même pas dire "vivement le week-end", car c'est synonyme de pleurs, de corvées ménagères, de petits moments en famille certes mais aussi d'autres moments relou.
Partir loin, en tête à tête, redécouvrir un pays. Dormir une nuit de huit heures sans être réveillé par des pleurs le matin... (ou la nuit).

Lundi j'ai vu ma psy pour la dernière fois avant... Que j'y retourne (mais ce n'est pas planifié).
Bon, il ne s'est pas passé ce que je m'étais "fantasmé" pour une dernière séance, mais je l'ai sentie émue. Elle m'a dit que contrairement à d'autres personnes à qui elle disait "c'est une mauvaise idée d'arrêter", essentiellement ceux qui arrêtent pour fuir la réalité, elle m'a dit que c'était pas mal. Enfin que "j'étais prêt à passer à autre chose", qu'on avait pas mal bossé tous les deux.
Elle ne pense pas que je ne reviendrai pas... Pour ma part, je pense que si j'y retourne c'est que "quelque chose de grave" a eu lieu.
Même si je pense que je pourrai y aller toutes les semaines, encore et toujours, j'espère ne pas y retourner. Mais, ma psy, me manquera, indiscutablement.
Mais bon, c'est une bonne chose, arrêter certaines choses permet aussi d'avancer.
Si si. Enfin j'espère.
Enfin je sais pas.

Dehors il pleut.
Si pour certaines choses (dois-je vraiment les mentionner ? ) j'adore cette période, pour d'autres, typiquement rouler en scooter, je la déteste.
Sur ces belles paroles, il est l'heure pour moi de prendre mes clics et mes claques pour aller trouver ma chère et tendre, bébé (son sourire et ses hurlements), et se mater le replay de "burger Quizz" d'hier soir, en tâchant d'en profiter étant donné qu'il est peu probable qu'il y ait une autre saison avant... quelques années.

 

5 septembre 2018

La fin d'un cycle. Un de plus.

Après des mois d'attente, ça y est, je suis fixé sur mon sort.
Fin décembre, je dirai adieu à une mission qui aura duré 3 ans et 3 mois.

Un peu comme le sport, dont le premier entraînement aura lieu ce soir, je sors de ma période de confort. "Pour me remettre en danger" avais-je écrit...
Oui, et non.

Il y a une certaine forme d'excitation dans la découverte d'un nouveau taf. Mais parfois on peut rapidement déchanter.
Et puis il y a toujours le fait de savoir ce qu'on quitte sans savoir ce vers quoi on va aller, qui est très angoissant... Ici on joue aux jeux vidéos entre midi et deux, on fait des barbecues entre nous et parfois on va même faire du sport sur l'heure du repas.
Et puis je connais tout le monde, et tout le monde me connaît. Je sais comment travailler pour que tout se passe bien, et les gens savent comment communiquer avec moi pour que je travaille.
Pas de chef relou ou de timing stressant à respecter, ici c'est à la cool. Idem pour les horaires.
C'est bien ça qui m'angoisse, le fait de retrouver un truc qui ne serait plus à la cool, mais qui serait en mode "rush time permanent".

Mais bon, si au niveau du sport le choix m'a été imposé sans vraiment que je m'y attende, ici je savais que ça finirait par arriver, c'est le principe même d'être en société de services, le fait d'accepter de pouvoir changer régulièrement de taf.
Au-delà de l'ambiance générale, de la possibilité de pouvoir continuer librement à facebooker et gmailer entre midi et deux mais surtout entre 9h et 18h, il y a aussi la géolocalisation de mon futur emploi.
On m'a parlé "vite fait" d'un poste pouvant m'intéresser. J'ai regardé où c'était, et j'ai juste pleuré... Aujourd'hui je mets 25 minutes (grosso modo) en 2 roues pour venir tafer, et si demain j'acceptais le poste, là où je bosse actuellement serait le premier tiers du trajet... Je ne parle pas des transports en commun où j'arriverais sur du 1h40 de transport aller, et autant pour le retour (si tout se passe bien hein).
Donc la future réponse si l'on me propose ce poste sera "non, trop loin".
Là, il n'y aura plus qu'à espérer qu'un commercial en face de moi ne me dise pas "tu sais, 1h30 c'est la moyenne du temps de transport que font les gens en IDF. Si tu refuses, ça peut être considéré comme une faute grave... Donc tes mignon, tu dis oui et tu fermes ta gueule"
ça aussi ça m'angoisse.
Parfois, l'employeur (chez qui la mission aura lieu) a plus de jugeote que le commercial, et demande lors de l'entretien : "vous habitez où ? Combien de temps vous mettriez pour venir ?".
Et puis d'ici quinze jours (déjà/enfin) j'aurai un bon argument le matin : "je ne peux pas partir de chez moi avant 8h45, c'est l'heure à laquelle je dépose bébé chez l'assistante maternelle..."

En vrai je suis terrorisé.
Je me rends compte que j'ai bien changé de caractère, et que je suis moins friand comme j'ai pu l'être par le passé de repartir à 0 avec un tableau noir vierge sur lequel je dois tout réécrire. Ici les gens connaissent mon passé (les FC de madame, la sortie de mon livre, mon humour) et mon présent (bébé, mes nuits blanches avec bébé, mes passions pour les talons).
Et puis je n'ai plus grand chose à prouver, ça a déjà été fait. Sans parler des entretiens techniques. ça, ça me fait flipper...
Recommencer à préparer des discussions avec des experts techniques qui me colleront sur des points que je n'ai jamais abordé ou étudié, ce qui me replongera dans la mauvaise conscience sur tout ce temps passé à correspondre/glander/stalkermesexssurlenet/ragersilencieusementsurlesgensdeTwitter/rienfoutre plutôt que d'être curieux, autonome et "autoformé permanent" comme mon taf de programmeur l'exige.
Un poste pour devenir chef de projet ? Pourquoi pas. Le problème c'est toujours qui est au dessus/en face... Tomber sur un connard qui comprend rien aux problématiques techniques qui voit juste l'investissement financier et attend des résultats, et qui met 8 barres de pression sans capter que s'il y a du retard c'est en partie de sa faute. Sans parler des caractériels qu'il faudrait gérer...
Je sais pas.
J'ai fait par le passé, ça s'est bien passé.
Bon à part mon burn out qui s'en est suivi, ma nana qui est devenue mon ex, notre appart qu'il a fallu vendre, l'autre grosse moche qui est arrivée dans ma vie sous la forme d'un mannequin, et le placard au taf dans lequel j'ai fini parce que j'avais pas convaincu mon boss (mais qu'il était pas capable de me dire en quoi je l'avais pas convaincue) : mais le projet a été livré en temps et en heure.
Une lointaine époque ça aussi... il y a 8 ans.
j'avais morflé pour le virage de la trentaine à cette époque... Cette nouvelle vie s'était jetée à mes pieds, sans que j'ai rien demandé à personne... Moi qui attendais juste paisiblement que madame tombe enceinte...
Et pan, Monsieur est cocu, il faut revendre l'appart est tout reprendre à zéro.
Génial.

Ce soir donc, sport pour me changer les idées.
Je suis tellement zen que j'en ai rêvé toute la nuit de ce premier entraînement dans une nouvelle équipe.
Sachant que c'est assez débile d'angoisser comme je peux le faire... Le coach m'a vu joué, il me connait car il m'a vu évoluer plus d'une fois dans le championnat, c'est pas "au dessus de mon niveau", alors quoi ?
Je sais pas. La peur de me rendre compte qu'une année de plus au compteur rend les choses d'autant plus dures. CMB.
Sans parler des petites nuits qui se multiplient depuis bientôt 6 mois et qui font que je suis pas au mieux de ma forme.
6 mois déjà. Wouah.

Sans parler de l'appréhension de "m'absenter 2 soirs par semaine" en "abandonnant" madame, seule avec bébé, alors que je pourrais l'aider à s'en occuper. Surtout si c'est une soirée de merde comme hier, ou bébé a décidé que non il dormirait pas de 20h30 à 6h comme tous les jours, mais qu'il resterait éveillé (en mode pile électrique ingérable) de 21h (après 30min de dodo) à 23h30, en rendant fou ses parents, avant de s'endormir sur son bib.
Par moment je comprends mieux l'égoïsme de mon père, qui préférait consacrer du temps pour lui plutôt que pour sa famille ou ses enfants (surtout moi), lui qui passait sa vie la tête dans ses projets perso mais toujours pro (c'est l'avantage lorsqu'on est profession libérale, il n'y a parfois pas vraiment de frontière entre le perso et le pro...)
Lundi soir je verrai pour la dernière fois ma psy, faute de budget à cause de l'ass mat. Je sais pas si c'est une bonne idée, mais une fois de plus : pas le choix. N'étant pas encore rentier ou écrivain célèbre qui touche masse de thunes, il faut faire des croix sur certains luxes, elle en faisait partie.
Elle a demandé à ce qu'on se voit une dernière fois, pour faire un bilan (lundi prochain donc).
Je doute que ce bilan ressemble à celui que je m'étais imaginé dans mes fantasmes lubriques que j'ai pu avoir avec elle (car oui, ma psy m'a toujours fait fantasmé malgré le fait qu'elle n'ait jamais porté autre chose que des gros collants noirs, son côté "godiche un peu perchée à côté de ses pompes", grande et mince (et maman)).
Je ne lui ai jamais dit. Je ne pense pas que je lui dirai, ça risquerait de tout gâcher.

Je crois que la rentrée pour moi n'aura jamais été aussi différente que les précédentes années.
Thats life.

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