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36 ans... Bientôt 40...

21 juillet 2017

Egoïsme ou survie psychologique.

Cela fait plusieurs jours que je ne dors plus les nuits.
Bon ok, que "j'ai du mal à m'endormir car je cogite, et quand je me réveille il ne faut pas longtemps pour que la machine à cogiter se mette en marche..."
Si mon PC pouvait démarrer aussi rapidement que cette foutue machine à penser...

La raison est simple.
Comme je vous l'ai brièvement raconté, vous les invisibles qui n'êtes pas là, ma copine est enceinte. Sauf que ça se passe pas très bien, et qu'elle est en mode "grossesse à risque". En gros, elle doit pas bouger de l'appart, car chaque pas, chaque mouvement, chaque vibration pourrait décoller l'embryon et le faire tomber. Vu que c'est la 3ème fois qu'elle est enceinte et que c'est la première fois que "ça" va si loin, le jeu en vaut la chandelle.

Sauf que...
Sauf que d'une, elle vit très mal le fait d'être enfermée à l'appart et de ne pas pouvoir sortir, et de deux, les vacances arrivent à grand pas... Et manque de bol, on avait prévu de partir cet été, un peu comme tous les étés.
Chaque année, ma mère loue un appart en bord de mer dans lequel ma soeur, mon neveu ma copine et moi nous retrouvons. C'est un rdv annuel auquel je n'ai jamais dérogé, à part peut-être une fois, en 2011 lorsqu'on avait pris avec une ex nos congés pour partir faire le grand ouest américain.
Sauf que là... Les données ont changées...

Mardi et jeudi nous aurons 2 avis médicaux qui pourront dire s'il est risqué ou pas qu'elle fasse les quelques 300 bornes qui nous séparent du lieu de nos vacances (que ce soit en voiture ou en train).
Dans le cas contraire... C'est chiant.
C'est chiant, car moi il faut que je parte, que je vais péter un câble, comme elle j'ai vécu les fausses couches à répétition, et ses histoires de belle famille triste à en mourir (on parle de sa mère qui fait partie des chômeurs seniors non diplomés qui galère à trouver du taf à 1 an de la retraite, et qui croupit en bluesant dans un appart miteux qu'elle ne peut pas quitter car "elle est au chômage" ? non on en parle pas...).
Partir en la laissant "seule" me paraît compliqué, car en cas d'urgence, je me vois mal faire les 3h30 en voiture, juste pour aller aux urgences, qui sont à 200m de là où on habite.
Il y a la solution, évidente pour moi, que sa mère vienne lui tenir compagnie, une semaine au lieu des 2 que j'avais initialement prévu.
Mais sa mère est du genre, super pessimiste au quotidien. Et elle n'y tient pas.

...
Elle pense (à tort ou à raison) que "son décollement de 3cm" se résorbe, et que la voiture (qui a selon elle provoqué le premier décollement de 3mm, puis l'amplification à 3cm) n'y est peut-être pour rien, et que les vibrations d'un train pour aller d'un point A à un point B seront moins graves, et qu'elle a besoin de partir.
Je comprends totalement son besoin.
Mais quand je lui dis "tu es 2 de tension, tu te vois faire 10m pour aller à la plage ? tu te vois supporter la vie en communauté, stressante avec les 2 ados, être en mode "endormie/haut le coeur" h24 dans ma famille ? Et s'il y a un problème sur place... Et que tu dois être alitée aux urgences du coin ? ... ". Ou comment des vacances peuvent se transformer en cauchemar.

C'est un risque à prendre... En supposant bien entendu (ce dont je doute tellement) que le corps médical lui donnera le feu vert. Je les imagine mal prendre le moindre risque concernant cette grossesse... "Non mais tu t'imagines que je vais rester enfermée pendant 9 mois dans cet appart ? "
Je lui ai raconté que certaines nanas étaient hospitalisées pendant les 2/3 de leur grossesse. Elle n'a pas voulu me croire.

C'est atroce car, il y a d'un côté ce désir de bébé, l'appréhension des 2 précédentes FC, la peur que ça recommence alors que là, le foetus semble bien positionné et semble grossir. Et il y a de l'autre côté, le moment présent, le fait de me dire "repousser les vacances ? à quoi bon... Elle est en grossesse à risques, d'ici Mars, on ne pourra pas partir plus..."
Et d'un autre côté, si j'ai pas cet appel d'air, je pense péter un câble. Je ne m'imagine pas attaquer septembre en étant resté 2 semaines à Paris pour les vacances.

Alors oui bien sûr, il y a des gens qui ne partent pas en vacances. Mais, ils le savent, à la base, ce n'est pas à cause de la nature, c'est parce qu'ils ont pas de thunes, ou d'autres problématiques, ils ne prévoient pas d'annuler au dernier moment...
Et puis il y a l'égoïsme, des 2 côtés.
Moi d'un côté parce que je dois partir... En me disant que c'est pas top, parce que partir si elle reste, c'est moche.
Et il y a l'égoïsme de son côté : parce qu'elle aurait un plan B pour me laisser partir une semaine (sur les 2 initialement prévue), consistant à accueillir dans notre appartement (qui le permet) sa mère. ça ne solutionne pas le problème de l'absence de ses vacances, et de son moral qui pourrait en patir... Après je ne peux pas porter ce bébé à sa place...
Et lorsqu'elle craquera, il faudra que moi aussi j'ai des forces et de l'énergie en stock pour franchir les dures épreuves qui s'annoncent imminentes... Car l'arrivée d'un petit être, à supposer que tout sa passe bien jusqu'au bout n'est jamais une longue partie de plaisir...
C'est souvent des petits moments de bonheur entrecoupé de longues nuits blanches...

Comme me l'a dit ma soeur, peu objectivement certes : "et toi si tu craques, toi qui porte tout, comment ça se passera ?"
Des nuits maintenant que j'essaie de trouver une réponse à ce problème. En vain.
Ou alors si, il ne faut pas que je craque.

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18 juillet 2017

Tired.

Je suis épuisé en ce moment.

Ma copine vit sa 3ème grossesse, et cela fait en gros 2 semaines qu'on ne sait pas si ça va aller jusqu'au bout ou pas. Nous sommes passés par les statuts les plus durs, du "c'est mort" à "c'est peut-être jouable en croisant les doigts".

Donc voilà.
Je supporte ça tous les jours.
Et bien sûr, "relations sexuelles interdites".
ça plus le repos forcé de la miss, je n'ai plus droit à mon "quart d'heure de plaisir égoiste" devant mon ordi le matin avant d'aller tafer.

Je deviens une vraie pile électrique, en mode "j'ai besoin d'excitation".
D'une conversation coquine, d'une promesse de photos, un peu comme si je n'avais pas fait de sport depuis longtemps et que j'avais l'énergie de courir un marathon.
Je déteste être comme ça, ça fait un peu comme si j'étais une cocote minute sur le point d'exploser.

Et il n'y a pas grand chose pour satisfaire mon envie du moment.
Des perches tendues à droite à gauche, mais sans grandes réponses.
Alors, il me reste d'anciens mails avec pièces jointes, souvenirs d'un passé lubrique, peuplé de bons moments avec des copines donatrices et amusées, dont pour la plupart je n'ai plus de contact maintenant.
A l'ère ou il est pourtant si facile de prendre une photo avec son smartphone.
C'est la lose.

Si vous entendez un bruit similaire à une explosion nucléaire, c'est mon boxer qui vient d'éclater.

6 juillet 2017

Firstbookblues.

Oui, on parle de Baby Blues, mais on parle pas de "FirstBookBlues".

"mais de quoi ça s'agit me dirigez vous ? "
Il s'agit de l'état de blues qui suit la naissance de votre premier livre, ou de votre première saga.

En fait, un livre, c'est plusieurs mois d'attente, de douleur, d'écriture, de réécritures, de joies, de peines, et puis il est là. On le tient dans ses mains. On peut sentir son odeur, le palper, se la péter avec sur Facebook.
Et puis, ce livre, il faut le vendre.
ça nécessite des montagnes d'énergie, parce que 9 fois sur 10, son éditeur ne fait pas grand chose, parce que c'est cher tu comprends. Tu n'es qu'un parmi d'autres poulains, et à peine ton livre est il sorti qu'il doit publier d'autres auteurs qui attendent, comme toi hier, que leurs livres paraissent.

Alors tu remues ciel et terre, pour que les gens s'intéressent à toi, à ton livre, à ton histoire hors du commun que pour des histoires de budget il a fallu couper en 2, sans quoi le lecteur lambda n'aurait pas mis autant d'euros dans le livre d'un inconnu.
Tu contactes la FNAC pour leur dire que le référencement n'est pas bon, ce à quoi ils te répondent "pour les problèmes de référencement, veuillez nous contacter par voie postale".
On est en 2017, et notre FNAC, qui est un peu "l'amazon" Français, fait palir de honte.
Amazon, lui est une machine tellement il fonctionne bien. En 3 clics, la page d'auteur est créé, et il est facile de voir le classement des ventes sur un beau graphique. Le problème d'Amazon, c'est que pour faire des économies drastiques de stockage, ils impriment eux même les exemplaires de ton livre, et que du coup, la qualité s'en ressent.
Et puis derrière, il y a le distributeur, à la pointe de la technologie lui aussi. Lorsque tu réussis à convaincre un libraire de t'accueillir pour faire une dédicace, et qu'il commande les livres de la dédicace, accroche toi bien il faut leur faire un fax.
On est en 2017, et le distributeur, celui chez de chez qui ton bouquin part, MARCHE ENCORE AU FAX.

Tu le sens le patron totalement fermé à toutes les "nouvelles technologies", qui confond lorsqu'il te donne son adresse mail te dit "jean.ledru arababesque wanadoo.fr" ?
En 2017, il n'a toujours pas retenu que @ se prononçait arobase, et il est encore chez wanadoo. Pour un peu, on entendrait le modem 56K faire son bruit de connexion.

Voilà, toute ton énergie des 2 premiers mois voire des 2 premières semaines passe là dedans.

Tu dois faire face aux réseaux sociaux que tu détestes tant (enfin que je n'apprécie guère pour ma part, tellement c'est du nombrilisme...). Les chroniqueuses ont en moyenne 18 ans, et pour la plupart sont juste "chroniqueuses, lorsqu'elles ne se plaignent pas du mal de vie quotidiennes qu'elles subissent parce qu'elles sont incomprises".
Et surtout, elles ne te "followback" par, parce que tu n'es qu'un petit twittos qui a même pas 1K de followers. Alors tu comprends, ça fait tâche.

Et à côté de ça, tu as quelques chroniques, qui pointent le bout du nez de temps en temps.
Lorsqu'elles sont bonnes, la vie est belle.
D'une manière générale, sur mon premier tome les retours ont "dans l'ensemble" été bons. Bien sûr, il y a eu une ou deux réflexions un peu bof, mais ça fait partie de la vie.

Et puis le tome 2 est sorti.
L'effet surprise n'était plus là. Les fans du 1 se sont rués dessus, mais les déçus du 1 se sont gentiment désinscrits de mes publications Facebook, où peut-être je spammais un peu trop.
"Ouais, c'est un peu répétitif, j'arrive pas vraiment à rentrer dedans".
Et puis il y a la période, suite à des soucis de correcteurs, et d'impressions mon livre a pris 15 jours de retard. La vie s'est déjà arrêté avec bien trop de monde déjà parti à la plage. Les gens s'attendent déjà à la rentrée littéraire.
Un livre a une vie d'environ 3 mois dans une librairie (lorsque par chance il est vendu en librairie), avant d'être totalement oublié face à toutes les nouveautés.

Et puis il y a eu 2 retours sur mon tome 2, qui m'ont blessés.
Un surtout.
On m'a traité de "grossophobe".
On m'a dit "mais en fait, si tu aimes bien le caractère d'une nana mais qu'elle est grosse tu ne sortiras pas avec ? "
J'ai répondu que oui. Je me sentis mal d'admettre que oui, comme beaucoup de monde sur terre, j'avais des critères de préférence. Je me suis rappelé de toutes ces nanas sur adopteunmec qui ne lisaient même pas ma fiche parce que j'avais les cheveux longs, et de toutes ces nanas dont je ne lisais pas également la fiche, car elles étaient trop petites "selon mes critères".
Est ce qu'on peut me traiter de "petitophobe" ? Non.
Traite-t'on les gens de "chevelusphobe" ? Non.
Parce que c pas de ta faute si t'es petite, ou si t'as les cheveux longs (et que tu peux les couper). Alors que visiblement, grossophobe, le terme existe. Pas pour rien visiblement. Et pourtant, j'ai du mal à comprendre pourquoi les "petitophobe" ou "chevelusphobes" n'existent pas. Ou les "ballerinophobes", les gens qui détestent les ballerines (et celles qui en portent), voire les "conversophobes". La liste serait longue CMB s'il fallait citer tout ça, mais non, on m'a juste (une chance) reproché d'être "grossophobe", car j'ai trouvé qu'une femme était grosse.
Et moche. On ne m'a pas traité de "mochophobe" hein...

Je me suis tout pris de plein fouet, en pleine tête, et j'ai médité, en mode "mais putain je suis un gros connard... Je suis intolérant... Je suis sans coeur. Je mérite un procès ! ".
Oui, je me suis senti écoeuré, j'ai eu envie d'écrire à mon éditrice, et de dire "on retire ce paragraphe".
Et puis je me suis dit merde.
Tant pis. c'est comme ça. C'est la vie.
Au moins, j'aurais été franc. J'aurais dit ce que j'avais sur le cœur, même si c'est pas bien. Même s'il est interdit de dire que parfois, les gens se plaignent de ce qu'ils sont, parce qu'il est plus facile de se plaindre que d'essayer de changer (parce que tu comprends, les modèles de la société... tout ça). Pis il faut pas dire que c mauvais pour la santé, que ça augmente les risques d'AVC, d'hypertension, tout ça...
Oui on va dire que "on est pas tous égaux devant les gênes, certains c'est parce qu'ils ont un code génétique de merde... ". Moi j'ai des grains de beauté partout sur le corps, un grand nez, des lèvres pulpeuses, des risques d'avoir Alzheimer et du diabète. Et en plus c'est le bordel dans ma tête. Alors je m'en fous, je peux dire que oui, j'ai des préférences, et que les nanas grosses, c'est pas le genre de meuf que je préfère.

Voilà, je suis un connard parce que j'ai des critères physiques qui priment sur les critères "d'intelligence/de charisme/de charme, etc".
Vidé en plus de l'énergie de cette campagne de pub pour mon livre.
Je n'imagine pas ce que ça doit être que de vivre une campagne présidentielle. #aucunrapport #maisquandmême.

Donc ça plus le fait que j'ai un coup de down après la surénergie des premières semaines du tome 2, qui donne l'impression de pas être aussi bien reçu que le tome 1... Voilà.

Mais je m'en fous parce que demain, j'irais au concert des Guns.
Seul.
ça aussi, c'est un stress omniprésent qui me pèse, et qui sûrement n'arrange pas ma situation du moment...

29 juin 2017

L'un des 2 est un menteur. Lequel ?

Cette histoire de dégâts des eaux me rend dingue.

Déjà un dégât des eaux quand on est pas anxieux/stressé, c'est chiant... Mais lorsqu'on l'est, c'est l'enfer.
Le must, étant bien sûr, quand l'origine de la fuite reste introuvable...

J'ai continué à mener mon enquête.
Dans la dernière note #saga, j'écrivais qu'un premier mail a été envoyé au précédent propriétaire, qui est resté dans un premier temps sans réponse. J'ai supposé qu'il s'agissait d'une indisponibilité de sa part.

Source: Externe

La semaine est passée, et la voisine m'a indiqué qu'elle n'avait rien trouvé de son côté, photo à l'appui. Elle m'a également dit d'aller voir avec sa voisine, qui dans ses souvenirs avait rencontré mon ex proprio, ce que j'ai fait durant l'assemblée Générale qui avait lieu dans la même semaine. 

Le contact a été très sympathique (il s'agit de l'ancienne gardienne), et le lendemain, elle m'invitait à aller voir chez elle (son appartement est vide, attendant un locataire), et bien sûr, pas la moindre trace d'humidité.

J'ai débouché une partie de la VMC pensant que ça pouvait être ça dans la salle de bain, mais ça n'expliquait pas les auréoles croissantes dans le salon...
Dans le doute, j'ai renvoyé un email au propriétaire, le même que la précédente fois.

Sa réponse est arrivée quelques heures plus tard... Pleine d'interrogations.
En gros, il me disait "vous êtes mieux placé pour savoir ce qu'il en est, l'eau vient souvent du haut...". En mode "je te prends pour un con". Donc déjà, ça m'a gavé...
Mais suite à ça, il a rajouté qu'il y avait eu par le passé 2 dégâts des eaux, un gros dans la cuisine, et un petit dans la sdb, la fuite provenait du dessus mais la propriétaire du dessus (la coquine donc) n'a jamais voulu le reconnaître.

S'en suit plusieurs questions...
1) Si le dégât des eaux a eu lieu au dessus, et que la propriétaire ne l'a jamais reconnu, comment a t il été réparé ?
2) Pourquoi répondre sur ce ton, plutôt que de rester dans le neutre "il y a eu 2 dégâts des eaux par le passé" point.
3) Pourquoi a t il attendu une seconde relance, pour répondre ?
4) Pourquoi, la voisine m'a dit que le voisin était venu le voir, qu'elle lui a proposé de venir voir dans l'appartement, mais qu'il a refusé, allant voir du coup la voisine d'à côté ?

Alors bien sûr, il y aurait bien une explication, la voisine n'aurait pas envie que le dégât des eaux vienne de chez elle, car ça voudrait dire casser une partie de l'appart pour le réparer... La question se pose également sur "les photos de son téléphone". Elles peuvent provenir de google... Une autre donnée rentre en compte, la chaleur des derniers jours, qui ne doit pas aller de paire avec l'humidité, mais l'année dernière il y avait eu une canicule, et rien...

Mais alors dans ce cas, pourquoi est ce que le précédent propriétaire, qui m'avait donné à la première impression d'une personne très posée, calée administrativement, et réglo, répond-elle avec une forme de mépris, plutôt que de m'expliquer en totalité le dossier ? J'ai du mal à croire que ça vienne de lui (ou alors, l'eau monte dans les murs jusqu'au plafond, et ça je n'y crois pas). Mais je ne comprends pas son comportement, et encore moins pourquoi ça viendrait de la propriétaire du dessus, qui a tout intérêt à ce qu'on soit sur des bonnes bases vu qu'on est voisin pour encore un bon moment...


Un des 2 ment. Et ça me retourne le bide, parce qu'en attendant, je ne sais toujours pas d'où peut provenir cette prétendue fuite, qui continue de s'étendre en mode invisible (il faut y préter attention pour le voir) sur les murs du salon. L'auréole dans la salle de bain à quand à elle doubler de volume en 15 jours.
Mais pas une seule trace d'humidité, d'eau qui perle, rien. ça aussi c'est troublant.

Le responsable du syndic doit passer lundi prochain (le seul jour ou la propriétaire est disponible) jeter un coup d'oeil. Vu que sa salle de bain est coffrée (la vasque de douche et de baignoire), je doute qu'il en voit plus que lorsque j'y suis passé... J'ai pris de mon côté les coordonnées d'une personne spécialisée dans les recherches de fuite "sans faire de trous dans les murs". Pratique dans des situations comme ça.

Ces situations de conflits, où je ne sais pas trop quoi faire, si ce n'est attendre que ça se résolve petit à petit en voyant l'ampleur des dégâts s'accroitre quotidiennement me crèvent le bide. C'est un peu ma maladie récurrente à moi : l'anxiété, le stress, l'appréhension du lendemain. Sûrement pour ça que je n'ai toujours pas contacté l'assurance, malgré le fait d'avoir vu partout "CONTACTEZ ASAP VOTRE ASSURANCE ! ". Pour m'entendre dire "oui mais vous êtes assurés contre tout, sauf ça car vous n'avez pas pris le bon pack..."
De toute façon, on a déjà acté qu'on en aurait pour notre poche... Reste à savoir d'où provient cette foutue fuite, et va t elle être réparée rapidement, avant d'entamer une procédure pour avoir de nouveaux un mur et des plafonds tout propres...

19 juin 2017

Comme une rage en moi.

En vouloir en permanence à la terre entière est éreintant.

Enfin ce n'est pas en vouloir, c'est... Prendre de l'énergie à détester les gens, pour souvent des broutilles.
12h, depuis 15 minutes l'heure pour aller déjeuner aurait dû faire lever tous les gens d'une voix, avec cette phrase au bord des lèvres ! "C'est l'heure d'aller manger PUTAIN ! "

Sauf que non. Personne ne le dit ou ne le fait.
Parce que les 2 leaders qui ont l'habitude de donner le signal ne sont pas là.
En réunion. Trop absorbés par leur taf.
Oui, j'ai un problème lié aux gens absorbés passionnément (ou pas) par leur taf : ça me renvoit à mon père, qui lui aussi était passionné de son taf, à tel point qu'il faisait passer son taf, sa vie, et ses passions bien avant son enfant que j'étais.
Alors ça m'agace.
Et il y a elle. Elle, nous fait des infidélités, et parfois va manger avec d'autres personnes. Sa mère. Ou des fois d'autres apprentis. "Tu vas manger avec tes vrais amis ?" lui ai-je un jour soufflé.
Depuis c'est devenu une blague récurrente. ça plus le fait qu'elle se prépare souvent son repas... Pour plusieurs raisons, la principale étant "c'est ma diététicienne qui m'a conseillé".
J'ai envie de dire la pauvre... Elle est à la limite de l'obésité. Elle a (contrairement à une autre nana) un beau visage, mais stocke tout au niveau des hanches, des cuisses, et du bas en gros. Alors elle fait du sport, certes, mais pas dit que la plongée en bouteilles soit l'activité la mieux pour perdre du poids. Pour ça aussi je la traque parfois, lorsqu'elle vient sans son plat préparé de la veille... "Ben alors ? Ta diététicienne ne va pas être contente..."
Sa réponse était souvent "j'ai pas le temps".
Les gens qui me répondent ça me font souvent sauter... Cf plus haut, ça me ramène à mon enfance sur toujours mon père, qui n'avait pas le temps parce qu'il avait surtout d'autres priorités.
J'ai envie de lui dire "tu n'as pas le temps ou tu n'avais pas envie ? "
Mais la dernière fois, elle m'a envoyé bouler "occupe toi de ton assiette plutôt".

Et si elle avait en partie raison, qu'elle aille se faire foutre.
Et puis il y a lui.
Lui, j'ai au début trouvé bizarre qu'il ne parle jamais... Jusqu'à comprendre qu'il était bègue, et que donc parler voulait dire pour lui, rappeler aux autres qu'il a des problèmes d'élocution, problèmes non assumés visiblement. Il ne parle donc jamais.
Et suit tout le temps.
Je me suis toujours demandé si le jour où personne n'irait manger, il sauterait un repas ou pas...
Après, j'ai malgré tout du respect pour lui, parce qu'il a 5 enfants. Je ne l'ai appris que tard. Au même moment, j'ai appris que sa femme était une africaine... Forcément, le délire "black à la recherche d'un foyer en France via les sites Internet" m'a plus que traversé l'esprit. Je l'imagine être à la baguette chez lui... Le fait est qu'il fait des horaires de psychopathe. 7H30 au taf, à 16h30 il est parti. Je doute qu'il ait une vie, une occupation en dehors du taf et de ses 5 enfants. Mais voilà, lui au moins a su, 5 fois de suite mettre sa petite graine. Bon en même temps, sa libido doit être à 200% consacré en sa femme hein... Je l'imagine pas avoir des idées érotiques à toute heure de la journée comme d'autres personnes que je connais. Mais on s'éloigne du sujet.
Pourquoi est ce que je lui en veux, alors que je suis le #1 des suiveurs (étant donné que je REFUSE d'être le mec qui dit "hey il est 11h45, TIME FOR LUNCH ? " ? Je ne sais pas.
J'ai un degré d'intolérance qui croit avec le temps. Et c'est ça tout mon problème.

Et puis il y a autre chose.
Le tome 2 de ma saga est prévue pour demain, avec 5, voire 10 jours de retard.
Initialement prévu pour le 10, l'éditeur m'a fait comprendre que ça serait plutôt le 15, voire le 20.
Prise de tête entre lui et le correcteur... Avec le correcteur qui a voulu que je le défende... Et puis la version qu'on m'a fourni avant départ chez l'imprimeur (ce qu'on appelle le Bon A Tirer dans le jargon) nécessitait du boulot, que j'ai du faire en toute urgence. Le livre est parti chez l'imprimeur jeudi, mais depuis, il n'y a aucune visibilité. Est il seulement sorti de l'imprimerie ?
Je scrute les sites Internet, la version numérique est pré-commandable, mais pas la version papier... "J'ai envoyé les données dès que j'avais le nombre de pages (c'est à dire au moment de l'envoi chez l'imprimeur), ça ne devrait pas tarder".
J'aime le flou de la réponse.
J'ai eu les premiers chiffres des 3 premiers mois de la vente, un peu moins de 200 livres. C'est bien, mais incomplet : vu qu'Amazon imprime eux même leurs livres, il est "compliqué" (plus qu'impossible) de savoir combien d'exemplaires ont été vendus chez eux.
Je reste béat devant un manque de communication si énorme, alors que paradoxalement, en tant qu'auteur j'ai accès au classement de mon livre sur la durée... Mais au moins, chez les ricains, mon nom d'auteur est bien rattaché aux 2 volumes...
Parce qu'à la FNAC... C'est un autre délire : un nom d'auteur, 2 pages différentes. Normal.
Contacté via le messenger de leur FB, pour leur signaler le problème (ainsi que le résumé qui est erroné depuis le lancement...), leur réponse m'a tué : "pour les problèmes de référencement, veuillez nous envoyer un courrier postal. "

Bonjour, on est en 2017. Pour mettre un jour un site, on a besoin d'un courrier postal.
ça pourrait être pire, ils pourraient encore fonctionner avec des faxs... Un peu comme ? Mon distributeur... Si si, pour qu'un libraire commande des livres chez lui, ça se passe par FAX.

Je m'imagine les PDG de ces boites, avec leur nokia 3210, une adresse chez wanadoo, et qui lorsqu'ils te donnent leur adresse mail, disent "arabesque" au lieu de "arobase".

Peut-être que mes 5 défaites à la suite sur Clash Royale en fin de matinée, n'ont pas arrangé mon humeur du jour.

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1 juin 2017

Blues.

Hier, je bluesais. 

Je me rendais compte, de la superficialité des raisons qui me faisaient blueser, mais... c'est comme ça. 
Les raisons étaient les suivantes : 
1) Vers 14h, durant ma journée "Off" (oui parce que je suis dans une boite où il y a bien trop de congés, dont les CP sont à solder avant fin mai, et qu'il m'en restait encore un à prendre...), j'ai lu "stations essences en pénurie sur la région IDF". J'ai de suite penser à mon scooter qui était sur la réserve mardi soir... Et merde. 
Ni une ni deux j'ai pris mon scooter, espérant qu'à cette heure là il n'y ait pas des files interminables aux 4 stations proches de chez moi, et j'ai pointé le bout de mon nez pour voir s'il y avait du monde ou pas. Coup de bol il n'y avait personne ! La raison était simple : il n'y avait pas d'essence. 
Super. 

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<div >Forcément j'ai pesté contre ces gens qui, que leurs raisons soient bonnes ou pas, prennent en otage la totalité de la France (ok pour le coup c'était essentiellement l'IDF) lorsqu'ils veulent changer leur situation. 

Moi si par exemple je proteste demain dans ma boite parce que j'ai les boules qu'après plus de 10 ans d'expérience, on me dise que je rentre pas dans les "grilles des RH" parce que j'ai pas de diplome d'ingénieur, et je me mets en grève, je ferais chier personne. 
 Bon à noter que je ne suis pas sûr d'un résultat. Certes, il faut faire chier la moitié de la France pour que les grèves aboutissent... Mais merde, voilà c'est dit. 
Dans un deuxième temps, j'ai pesté de manière plus compréhensive sur le parisien, qui avec son réservoir quasi plein va faire 1h de queue pour "10€ par plus, histoire d'être au max du max". L'effet "apocalypse/fin du monde/onsaitjamais". En théorie, si la consommation avait continuée à être normale, les pompes n'auraient pas été asséché de la sorte. Le français/parisien est comme il est... Moi c'est différent avec mon petit réservoir de 10l, je dois faire régulièrement le plein... remonter les files et griller tout le monde a un prix : aller tous les 200 bornes à la pompe... 
 
M'étant équipé durant la précédente crise, j'ai décidé d'utiliser le siphon et le jerrican que j'avais acheté pour l'occasion sur ma 308, histoire de transvaser le peu d'essence que j'avais vers mon scooter. 
 Second failed de la journée : les bagnoles récentes dont ma 308 fait "visiblement partie" (car je n'ai rien trouvé sur Internet le confirmant) sont équipés de système anti-siphonnage. Donc même si tu veux siphonner ta voiture, ben tu peux plus maintenant. Génial. 
Une solution optionnelle consistait à accéder à la trappe à essence (que je savais pas que j'en avais une) sous le siège arrière. Mais bon, ça semblait pas super facile pour le super novice que je suis en bricolage... Du coup j'ai abdiqué, acceptant l'idée de faire mes 20 bornes de route en voiture demain (donc aujourd'hui), m'attendant à passer 60 minutes au lieu des 30 habituelles. 
Cette idée me faisait blueser au possible... Parce que ça voulait dire partir tôt, pour peut-être arriver à la mm heure, et l'idée de passer des heures dans un bouchon parce qu'un abruti a foncé dans un motard parce qu'il matait son téléphone en déboitant m'agace au plus haut point, à peu près au même niveau que ceux qui provoquent des ralentissements en se rabattant au dernier moment dans une file d'insertion, et en grillant tous les autres gens "honnêtes" qui attendent leur tour. 
 
Je me disais à quel point c'était pathétique d'avoir le blues à cause de ça. Parce que c'était juste un peu d'organisation, dans le pire du pire des cas il me reste les transports en commun. 1 tram, 2 bus, 1 heure. 
 Et puis bon l'absence de scooter (on va dire la limitation de l'utilisation tant qu'il est pas rempli) m'empêchait d'aller au sport le soir même, moment que j'attendais avec une certaine impatience. Parce que du coup, pour y aller ça aurait été plus compliqué... En voiture c'est toujours galère de se garer près du gymnase. En transports en commun, faut marcher 20 bonnes minutes, et puis passé 22h30, après 2h30 de sport, attendre 20 minutes qu'un tram passe, c'est chiant. Et long. Surtout si on en loupe un après s'être tapé un sprint... 
(Bon au final, en voiture ça roulait plutôt bien ce matin... et la grève semble être sur sa fin \o/)
 2) Le second sujet de blues était mon smartphone. 
Celui-ci a depuis quelques mois la fâcheuse tendance à passer de 60% à 0% en quelques instants, s'éteignant instantanément. Ce qui est en soit assez agaçant... Parce que du coup je le charge en permanence, ce qui n'arrange pas la tenue de sa batterie... 
Un SAV des environs de Paris m'a dit qu'avant de leur amener mon téléphone et d'attendre une vingtaine de jours qu'ils aient un créneau pour s'occuper du mien (et bêtement changer la batterie), je pouvais essayer une réinitialisation en valeur d'usine. 
 Ok. Vu que j'ai que ça à faire, allons-y. 
 Je le réinitialise, perdant du coup toutes mes applications, mes SMS, mon calculator bourré de photos coquines, et toutes les applis inutiles que j'utilise pas depuis un baille, et je réinstalle tout mon beau bordel. 
A 60% il a redémarré comme un connard. 
Youpi. 
 J'ai donc tout perdu tous mes SMS (dont les plus anciens remontaient à 2013, merci SMSBackup) pour rien. Juste pour que le mec du SAV gagne quelques jours. 
Il est fort probable que ça soit lié à un problème de surchauffe qui fasse reseter la batterie, ou c'est juste la batterie qui se dit "nan, je passe pas entre 60 et 50%, je préfère me faire un reboot, pour ensuite redémarrer à 50%... #supersticieux. 
 
ça me blasait d'avoir foutu tout en l'air pour me rendre compte que ça solutionnait pas le problème. Mais bon, fallait bien essayer. 
Si cette foutue culture consumériste n'avait pas fortement conseillé les fabricants de téléphone de verrouiller l'accès aux batteries, j'aurais pu la changer... Mais vu que maintenant, il faut être spécialiste en biomécanique des fluides pour ouvrir un téléphone... Il ne me reste plus qu'à trouver un nouveau téléphone. 
Génial. Il n'a pas encore 2 ans... 
 IL fait beau dehors, c'est cool. 
Oui, parfois il m'arrive de positiver dans mon monde noir. 
Alors bien sûr, je me rends compte que "blueser" pour des choses tellement pathétiques est ridicule... Mes jours ne sont pas en danger, on ne va pas me couper un bras ou je ne vais pas me faire virer de chez moi... Mais bon, si on a plus le droit de se plaindre... 
 Tiens, puisque je suis là pour ça : on parle des "contenus suggérés" que Facebook nous impose ? Ces pubs à la con qu'on a rien demander mais qui reviennent en permanence tous les 2 status ? "Oui ça nous permet de garder un service gratuit ! "
Putain mais proposez un Facebook payant au moins, histoire que les gens puissent ne pas avoir à se bouffer votre contenu sponso à la con DONT ON PUTAIN DE VEUT PAS ! 
Je passe mes journées à cliquer sur "ça ne me concerne pas", suivi de "masquer le contenu des pubs parlant du sujet [sujetbidon]. 
Mais ces contenus reviennent sans cesse. ça me rend dingue de chez dingue. 
 C'est là que je me rends compte à quel point j'ai changé. 
J'aimais les pubs quand j'étais gamin... 
Maintenant je les aime moins. 
Parce que derrière chaque pub, j'entends un commercial qui veut essayer de me vendre son truc... Derrière chaque jeu gratuit (rappelons que si c'est gratuit c'est que c'est toi le produit), je ressens la petite astuce du concepteur de jeu pour te pousser à acheter une monnaie du jeu pour te faire gagner des vies, ou du temps... "Tu veux payer pour gagner ? ". 
J'ai l'impression de me faire soudoyer à chaque fois que je vais sur un site. Et que dire des sites qui te disent "Hey, tu as un AdBlock, vilain méchant ! Tu penses aux journalistes qui pondent des articles (heu on est sur closer là, donc niveau article... voilà quoi) et qui crèvent la bouche ouverte car tu veux pas que les vilaines pubs s'affichent sur ton navigateur ? 
 Ben ouais j'y pense. 
 Et puis j'oublie. t'as qu'à trouver une solution économique autre que ça pour qu'il survive. Alors tant pis pour toi, je suis un méchant, je ne materais pas ton article à la con avec tes pubs de merde. Et du coup, ton salarié journaliste il crèvera la bouche ouverte. 
 Voilà. 
Sinon il fait beau. 
C'est cool. 
27 avril 2017

Twitter c'est le mal.

J'avais une vision bien particulière de Facebook que je rappelais souvent sur mon précédent blog. 

Dans les grandes lignes, pour moi FB étai,t est et restera le "réseau social" dans lequel tu publies tes états d'humeur du moment, genre "pas la pêche ce matin" ou autre "hey, la vie est belle au bord de ma piscine dans une île paradisiaque". 
ça énerve mais c'est ça "selon moi" son objectif premier. 
C'était un peu la transformation du "statut" qu'on mettait par le passé sur feu MSN Messenger. 
Mais avec le temps, FB est devenu un grand n'importe quoi, des pages et des pages de trolls "anti macron" (parce que maintenant on est au second tour) que personne ne lit, de publication d'articles de journaux (qui lorsque par miracle ne viennent pas du Gorafi on les a vu genre 212 fois), des photos "marrantes" où on se fout de la gueule de Nabilla ou de Ribery, des photos de chats mignons ou de paysages qui donnent juste envie de faire le tour du monde, et enfin c'est sans doute l'endroit où il y a plein d'études qui disent "il y a 5% de gens qui auront du courage de poster cette photo" (à chaque fois que je vois ça, j'ai envie de demander l'étude à la base de ce chiffre improbable, mais que tout le monde reposte parce qu'ils se sentent fier de faire partie de ces 5% qui ont eu un ami mort du sida, du cancer, d'un rhume ou tué par un dinosaure. 
Mais les gens parlent de moins en moins d'eux... Et ça me déprime. 
Soit c'est parce qu'ils m'ont mis dans les personnes avec des droits "restreints" (ou en gros, je ne vois pas leur publication "privées", 
Soit parce qu'ils considèrent que leur vie n'a rien d'intéressant (mais celle des autres qui suivent dans l'ombre, alors oui) 
Soit parce qu'ils ne voudraient surtout pas qu'on puisse avoir des nouvelles d'eux (ce qui est un peu "dans les grandes lignes" le principe de FB. 
Et puis, j'ai fini par me mettre à Twitter. 
Oh pas en tant que "personne alias moi donc", non en tant qu'auteur. 
Le but premier (honteusement non avoué d'ailleurs) étant d'élargir mon réseau de connaissance, et d'arrêter de polluer mes 200 amis FB (dont la moitié a dit qu'ils achèteraient le livre par curiosité, mais ne l'achèteront jamais) avec les infos sur mon livre. 
Donc en gros, je me suis créé un profil "d'auteur", et 99% de mes posts sont en rapport avec ça. 
 
Du coup, je me vois mal parler d'autre chose que de sujets en rapport avec ma vie "d'auteur". Genre, me plaindre parce que "ou la la journée de merde" et autre "RT pour gagner un sac de chez tatie" et je passe les hashtags ou les positions politiques.
D'ailleurs j'ai remarqué ça le soir du premier tour : 2 cas de figure : soit la "twittosphère" est pro Hamon à mort (ce qui me semble être le cas), soit la twittosphère est juste jamais contente du résultat (j'espère seulement que tous ceux qui se sont plaint en boucle dimanche ont été voter...). 
Parce que ce week-end, certes Le Pen était au second tour (c'est pas comme si c'était la surprise de ouf), mais pour rappel : Fillon n'y était pas (ça vous rend pas heurezu ? ) et bon, on avait encore une chance de ne pas sortir de l'Europe... 
Car je rappelle qu'il y avait quand même une possibilité pour avoir le choix entre une sortie de l'Europe ou une sortie de l'Europe hein... Mais si, avec le "pseudo républicain" qui ne dit pas pour qui il va voter au second tour (parce qu'il pensait sûrement y être, et qu'il est super mauvais joueur).
Je reviens à mon sujet. 
Dans un premier temps, je dois bien dire que l'objectif premier de Twitter a plutôt bien marché, et que j'ai réussi à contacter plusieurs blogs réalisant des chroniques, et ce pour qu'on parle de mon livre. Objectif atteint donc. 
Oui parce que Twitter c'est vicieux, parce que pour avoir une vie sur ce réseau social, il faut être follow. 
Et du coup, tu follow plein de monde (que tu connais pas et dont tu n'as concrètement rien à foutre) qui te follow back en retour la plupart du temps. 
Quand tu oublies de le faire, il y en a qui t'envoient un petit message "un follow back please ? " de quoi bien tuer l'aspect "réseau social", le transformant en "course au nombre de followers". 
En général, je ban direct ceux qui me demandent ça. 
J'ai également rapidement apprécié la possibilité de pouvoir "masquer" tout plein de twittos. 
En effet, je cherchais en tant qu'auteur uniquement à être en contact avec des gens qui chroniquaient, PAS avec des gens qui se plaignent de leur vie toute la journée ou qui disent "bonjour Twitter" ou "bonne nuit Twitter" ! 
Nan parce que ça, je m'en fous. Si si, je m'en fous vraiment. 
Je pense qu'à peu près 60 à 70% de ceux que je follow sont masqués. 
Mais c'est un peu comme les "contenu sponsorisés" qui apparaissent de temps en temps sur FaceBook (et qui me rendent putain de dingue, j'ai envie d'implorer FB pour avoir un site PAYANT pour pu avoir à masquer ces putains de pages), t'as beau les masquer, ils réapparaissent toujours un peu plus nombreux... 

Et puis un jour, j'ai lu ce tweet. 

Ce serait parano de croire qu'il m'était destiné, mais il m'a touché, car je me suis senti une fois de plus "escroc" (foutu syndrome de l'imposteur) : "Je crois que j'ai un problème avec les blogueurs qui ne bloguent/partagent sur les RS QUE pour avoir des abonnés et se "faire connaître""
J'ai "followé" cette gentille personne, qui ne m'a pas refollowé en retour. 
Bon j'ai un côté maso hein ^^.
J'avais envie de lui dire "oui, ben moi les gens qui pensent que d'autres gens qu'ils n'ont jamais vu et qui répondent à leur "Bonne journée" par un autre "bonne journée", me font vraiment de la peine. De même que les gens qui se disent bloggeurs mais twittent 10 fois plus qu'ils ne blogguent (parce qu'ils ont pas d'inspiration, pas le temps ou parce qu'ils sont dépressifs ou parfois pour toutes ces raisons).
Alors comment dire "Désolé, je blogge en tant qu'auteur, je suis pas là pour raconter ma vie, juste pour vendre mon livre ? "
Est ce que vous imaginez un intérêt à ce que Hollande ou Macron tweete "j'ai mangé une salade ce matin" ? 
Non, aucun. Ben voilà, c'est pareil. Sauf que moi j'aime pas la salade. 
Ou alors je pourrais me créer un autre compte "perso" dans lequel je pourrais raconter ma vie et troller en direct toutes les émissions ?? 
Et me dire qu'en faisant ça, j'aurais plein d'amis "virtuels" qui me comprendraient à chaque fois que je me plaindrais ? Ou parce que je passerais mes journées à leur dire "putain mais au lieu de te plaindre dans ta couette BOUGE TOI UN PEU BORDEL ! Accepte ton passé, ou travaille avec, conjugue ton présent, agrémente le pour que ton futur ne soit pas aussi moche et que tu publies des "la vie est belle" (que je masquerais sans doute de la même manière). 
Ah ah. Quelle putain de superficialité. 
Je dois être trop vieux pour ces conneries, ça doit être ça. 

twitter-ban

18 avril 2017

Pâques.

Depuis des années, Pâques est devenu un moment particulier pour moi. 

Il y a encore quelques années de ça, 2 ans de suite j'ai couru après une poule qui m'a mis des lapins 2 ans de suite. 
Et puis l'année d'après, alors que comme chaque année (ou presque) durant cette période on fêtait mon anniversaire, on a enterré mon père. 
Par la suite, c'est devenu une fête familiale, moment quasi unique durant lequel je redescends dans ma province natale, pour voir ma mère, ma sœur et mon frère (et parfois ses enfants lorsqu'ils sont disponibles...)
On a parlé politique, forcément. 
J'ai changé mon fusil d'épaule, décidant au final de voter pour "le moins pire des 11". Avoir un beau frère qui travaille dans le journalisme, qui a croisé la quasi plupart des candidats, permet d'en savoir un peu plus... Et de savoir un peu mieux ce qui pourrait se passer "après". 
Son poste dépend d'ailleurs directement des résultats de ces élections... 
J'ai été étonné de voir l'influence que pouvait avoir Mélenchon chez les jeunes. Le côté "révolutionnaire", et "connecté". J'ai vu la naïveté de mon neveu, disant "oui mais la solution elle est en nous, il faut faire des micro collectifs citoyens, c'est comme ça qu'on fera avancer les choses ! "
Ah ah. Grandis un peu, tu comprendras vite pourquoi c'est impossible. Les gens ne changent pas. 
Mais c'est mignon. Et puis question naïveté... Je n'ai pas vraiment de jugement à donner... 
On a profité de ce week-end pour aller voir ma grand-mère. Née en 1922 elle a vécu la seconde guerre mondiale, le suicide de son mari puis de son fils. Autant dire qu'elle a eu une bonne grosse vie de merde. Pour finir, elle a fait une mauvaise chute récemment, fracture de l'épaule et du fémur. Autant dire qu'on ne sait pas si elle remarchera un jour. Et le plus dur, c'est qu'à côté de ça, elle a toujours toute sa tête. Mais elle ne passe ses journées qu'à se plaindre auprès de ses 2 filles, dont ma mère. 
Et pour elles c'est dur. Surtout pour elle. Celle à qui appartient l'appartement dans laquelle elle vivait jusqu'à ce que le drame arrive, ma mère. 
Car cet appartement, il va falloir le vendre, vu que le jour où ma grand-mère sortira de l'hôpital une fois sa rééducation achevée, ce sera direction maison de retraite, où elle pourra "enfin" mourir paisiblement (je dis ça car elle a demandé "qu'on la débranche"... Manque de bol pour elle, aucun organe vital n'étant touché... c'était compliqué). 
Nous avons été, ma sœur et moi, faire un petit état des lieux des travaux façon "home staging" à faire, avant de vendre cet appart, bien trop "dans son jus" comme dirait Stéphane. 
Il faut refaire la cuisine, moderniser la salle de bain (et retirer le bidet), retirer le lit, faire un truc pour le papier peint. Oh pour moins de 3000€ on s'y retrouve, mais il faut déjà tout vider... Faire le tri dans les livres qu'on peut revendre, et puis garder les vêtements pour la maison de retraite, benner le reste. Et puis faire les travaux, puis appeler l'agence, le mettre en vente, etc etc. 
Ma mère s'est effondrée en larmes, en réalisant tout ce qu'il y avait à faire. 
Je l'ai prise dans mes bras. 
La dernière fois que je l'ai prise dans mes bras, c'était à l'enterrement de mon père, je pleurais sur elle et inversement. 
Cette fois, j'ai tenu bon. Parce que ce ne sont au final que de petites choses, qui font peut-être peur dans sa globalité, mais qui indépendamment les unes des autres ne sont pas bien compliquées à faire. 
Mais je comprends ce qu'elle peut ressentir. Cet appartement c'était un peu l'avant dernière case avant la dernière (la maison de retraite) pour sa mère. 
Et on est jamais vraiment prêt à mettre un parent sous terre. 
On y est programmé (contrairement à un parent devant mettre son enfant sous terre) mais on y est jamais assez prêt, même si on sait que ça va arriver. 
Pour nous changer les idées, et lui faire comprendre que le fait de balancer des vieux cartons remplis de vieilleries, c'était accepter d'avancer, je me suis occupé de mes cartons dans lesquels de vieux souvenirs étaient entassés depuis mon départ de la maison... Vieux souvenirs je me comprends : collections de jouets kinder, K7 audio de mes répétitions avec mon groupe d'ado, 45 tours de Tostaky, pin's, croix de ma communion, boule à neige de mes voyages en Europe... J'en ai benné des choses. Parce que bon... c'est la vie. Tout ça ne m'a jamais vraiment manqué. 
Même mes K7 audio de répèt, que je garde pour un jour, on sait jamais : ma vieille chaîne n'arrive même plus à faire tourner une K7... Mais elle reste là, trônant dans la chambre récemment refaite. 
A côté de la coupe que j'avais gagné lorsqu'on avait terminé champion du département en 1998. 
La moquette a laissé place à un parquet, les murs blancs sont maintenant recouverts d'un papier peint à 2 couleurs. Les rideaux roses qui étaient là en 1981 ont été retirés. 
Cette chambre de 36 ans sentait le neuf. 
Ma soeur est repartie chez elle. Je la reverrais sans doute très vite, lorsqu'il faudra vider l'appart de ma grand-mère. 
Nous sommes repartis le dimanche, pour éviter les bouchons du lundi, avec un bouquet de lilas blanc, que nous a cueilli ma mère juste avant de partir. 
C'était un chouette week-end de Pâques. 
28 mars 2017

Première fois.

Hier c'était ma toute première fois. 

Ma première séance de dédicaces au salon du livre de Paris. 
 

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Je fais souvent la comparaison entre la musique et l'écriture, et une fois de plus une séance de dédicaces est dans la continuité de cette comparaison. 
Je pourrais comparer ça à un premier concert. 

 

Tout comme à un concert, j'ai fait beaucoup de comm auparavant, afin de prévenir un maximum d'amis, et d'inconnus. Merci Twitter, merci Facebook, et d'autres sites spécialisés dans la thématique des livres. 

 

Comme un concert, l'entrée était payante. Bien trop élevée selon moi. Mais je n'ai pas vraiment eu mon mot à dire. 

 

Comme un concert, on m'attendait à l'heure précise. Une affiche avait été posée dans laquelle mon horaire de dédicaces était précisé. 
Je suis arrivé, j'ai découvert les lieux, comme lorsqu'on découvre le bar dans lequel on a joué. 

 

Puis est venu mon heure. Je me suis installé, passant de l'autre côté du stand. 
Montant sur scène. 
J'ai branché guitare, et chauffé mon poignet. 

 

Durant un concert, on déroule un certain nombre de titres qu'on a répété 100 fois auparavant. C'est sûrement la plus grosse différence. 
Là, on attend. On attend qu'une personne daigne s'arrêter. On traque le regard de toutes personnes passant dans les allées, regardant l'affiche, effleurant le livre. 
Et on se souvient que je ne suis qu'un auteur de plus dans un lieu où il doit presque y avoir autant d'auteurs en dédicaces que de visiteurs. Ok j'exagère un peu. 
Je me sens un peu comme si j'étais à la fête de la musique, avec Lenny Kravitz jouant à côté de mon petit bar, les gens sont venus avec un but précis, ce n'est pas le mien. 

 

Comme à un concert, je pense à tous ces gens qui avaient dit "Tu joues à côté de moi je viendrais c'est sûr !". 
Et puis une fois le moment arrivé, l'un envoie un SMS. 
L'autre sur la page FB me demande "c'est à quelle heure ? "
C'est à l'heure qui a été écrite, et répété un peu partout. "ça risque d'être juste niveau timing si tu finis à 16h". 
Pas de soucis je suis arrangeant ! "Je reste un peu plus tard. Vous pensez passer vers quelle heure ? ". A ce moment, la vérité devient évident "En fait on avait zappé et on avait pas prévu de passer". 
Je repense à tous ces potes super entrain à l'idée de passer m'écouter chanter, et qui s'effacent au moment de passer parce qu'il pleut dehors, parce qu'il y a du foot à la télé ou parce que mamie a un rhume. 
Vient la première dédicace. Equivalente au premier compliment d'après concert... 
Je transpire à grosses gouttes en lui demandant d'épeler son nom. Je ne sais quoi écrire. Je sais que ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire. Je n'ai pas de texte tout près à rédiger. La future lectrice me regarde, amusée, tremblant à chaque mot, essayant de ne faire aucune faute. 

 

L'éditrice me félicite après se premier baptême du feu. ça y est, je suis devenu grand. 

 

8 dédicaces en 4 heures, soit 2 par heure. C'est long, mais ça reste une moyenne tout à fait acceptable pour une première fois. 

 

Il est l'heure de rentrer. Je ne souhaite même plus batifoler devant les autres stands, je suis émotionnellement vidé. Beaucoup trop de premières fois, d'attentes, de petits bonheurs (lorsque quelqu'un me dit qu'elle est passée hier mais est revenue aujourd'hui car l'auteur serait là) et de grandes frustrations (toutes ces personnes qui s'arrêtent juste devant les couvertures du rayon SF, pas du tout prête à acheter mon genre de livre...). 
J'ai l'impression d'être au bout de ma vie. 

 

Ma copine est enchantée de ce bilan. "De toute façon, envisages tu vraiment de devenir un jour un auteur célèbre ? est ce que c'était ton but lorsque tu as écrit ce livre ? "
Je ne sais pas. 
Le boulot le lendemain m'a rapidement ramené à la réalité. 
C'est la 2ème fois que je ne touche aucune augmentation, comme 25% de collègues, là où les actionnaires se gavent. 
Si je n'étais pas aussi bien dans ma planque... je crois que j'aurais envie de devenir un auteur célèbre. 
7 mars 2017

Une fin est toujours le début de quelque chose.

J'ai mis mon blog sur un bûcher.
Ce blog était bien plus qu'un simple recueil de mots, il s'agissait de 6 ans de ma vie, condensé anonyme de mes joies et surtout de mes peines.
J'ai convié au spectacle tous les voyeurs qui avaient suivi mon exhibition tout ce temps durant.

J'ai allumé le bûcher.
J'ai vu mon blog partir en fumée.
Intérieurement, j'étais effondré, mais il le fallait.
C'est important de savoir tourner des pages dans la vie, d'être capable de dire "maintenant cette histoire, cette partie de ma vie appartient au passé".

Une fumée noire a commencé à s'élever dans le ciel.
J'ai invité tous les voyeurs à rejoindre spirituellement cette fumée, à la garder bien en vue, à prier pour elle, à continuer à croire en elle.
Mais tous ces gens, cachés sous leur capuche les rendant totalement anonymes se sont dispersés les uns après les autres, sans se retourner, sans m'adresser le moindre regard, la moindre compassion.
Sans avoir lâché le moindre mot.
"Un blog de moins. So what ? "

Il est loin, le temps des premières heures du 2.0, où les blogs étaient chaque jour un peu plus nombreux. A cette époque, tout le monde s'improvisait bloggeur, et les gens s'exposaient, toujours derrière un anonymat plus ou moins crédible.
Il est loin ce temps, et moi je suis devenu vieux, vieux con à dire à qui veut bien l'entendre "c'était mieux avant".
L'apogée de l'ère du nombrilisme était sur le point d'arriver...
L'ère où tout le monde se suit, où tout le monde se like mais ou personne n'écoute.
L'ère où il faut être liké pour avoir l'impression d'être en vie.
Ce moment où plus tu as d'amis sur FB moins tu as d'amis IRL.

Et me voilà. A vouloir une fois de plus écrire sur mon nombril.
Partager mes joies, mes peines.
M'exhiber.
Raconter ma vie. Une nouvelle fois.
Tout recommencer.
Dompter canalblog, encore. Accrocher des lecteurs. Egalement.
Identifier une ligne éditoriale, sans doute le plus dur. Que raconter, et que faut il que je garde pour moi.
J'ai fermé mon ex blog car je ne voulais pas que maintenant ayant un pied (que dis-je un orteil) dans ce monde où je peux être amené un jour (ou pas) à être connu, des articles puissent me faire défaut.
Et j'en rouvre un.

Parce que je crois qu'écrire est pour moi une maladie.
Et que je n'en ai pas encore trouvé le remède.

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