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36 ans... Bientôt 40...

15 mai 2018

Le passé est ma drogue.

Je ne fume pas, ni tabac, ni shit.
Je ne bois que rarement, une fois par semaine (certes, c'est plus que rarement, mais on va dire que c'est plus lié à un rituel qu'à une vraie envie), et sûrement pas pour "aller mieux".
Je ne me drogue pas non plus, drogue dure j'entends.

Ecrire est mon exutoire. Mais pas que.

Lorsque les journées sont comme aujourd'hui, c'est à dire compliquées (entre les problèmes de l'appart et la gestion d'un nourrisson face à la solitude et le désespoir de sa mère fatiguée et que je ne peux rien faire pour arranger les choses), je me plonge dans mon passé.

Dans d'anciens mails d'une autre vie. Dans d'anciennes boites mails de blogs d'antan. Au début de l'ère 2.0 où les gens avaient de vraies choses à raconter.
Je redécouvre des conversations tenues par des fausses correspondantes (et dont je me rends compte seulement maintenant). Je relis d'anciens échanges, regarde d'anciennes pièces jointes envoyées durant ces correspondances, saupoudrées d'un zeste (un bon zeste) de coquinnerie, et regrette l'excitation et la libido du moment.
Un instant d'interdit virtuel, jeu caché entre 2 adultes consentants.
Je vous vois, mesdames derrière votre écran, à être choquées par ma démarche... "Quel porc" vous dites-vous, non ?
Et je ne peux même pas dire que j'étais célibataire à l'époque...
J'étais on va dire "virtuellement en couple".

Est ce que regarder c'est tromper ? Est ce plus dérangeant qu'une session éclair sur youporn, redtube ou xhamster ?

Et dire qu'il y a des gens qui n'ont pas d'idées libertines lorsqu'elles sont en couple...
Des femmes (parce que les mecs, bon... j'y crois moins) qui ne fantasment à aucun moment sur d'autres mecs que leur mec... Parce que c'est leur mec, et parce que je dois sûrement pas être assez amoureux pour comprendre ça.
Moi, et mes besoins de boite à secrets, de conversations interdites et autres correspondantes de jeu. Quel abjecte personnage je fais (et pourtant, dieu sait si je n'ai pas une libido si débordante que ça...)

Je me demande si derrière chacun de ces échanges de l'époque, l'émettrice, aujourd'hui, regrette d'avoir eu ce moment d'interdit, cette pause déraisonnable dans un quotidien ennuyeux, ce moment gravé à jamais qui l'aura amusée, voire parfois excitée, le temps d'un cliché avec son smartphone ou son appareil photo, pour abreuver l'insatiable soif d'interdit de l'homme fétichiste que je suis.
Certaines assument pleinement ce moment, d'autres m'ont définitivement sorti de leur vie, parce que parfois les gens veulent oublier leur vie d'avant. Ou juste oublier ce moment précis.

Voilà, c'est ça ma drogue, me rappeler de ces moments d'adrénaline, me souvenir du contenu de ce mail intitulé : "Ne pas ouvrir au boulot", et ces quelques lignes : "Bon, tu as gagné, tu voulais savoir si je portais des bas ou des collants aujourd'hui, alors voici la preuve en image, j'espère que ça te plaira !".
Ce moment de transpiration en découvrant le nom des fichiers IMG1356.jpg et IMG1358.jpg, avec cette interrogation : à quoi ressemblait la photo IMG1357.jpg.
Et ce pic de pulsation cardiaque au moment où mon curseur de souris double-clique sur ce premier fichier, où ces suites de 0 et de 1 deviennent une image d'un haut de cuisse, revêtu du haut d'un bas, avec marqué "DIM UP" dessus, moment figé dans le temps à jamais, et ou ce second fichier et surtout la transparence de sa petite culotte me laisse doucement réaliser avec joie que l'émettrice n'est pas adepte de l'épilation intégrale.
Un peu, juste assez pour deviner, pas assez pour parfaitement distinguer. La transparence parfaite, et ce sans aucun filtre instragram à la con.
La boite mail de laquelle elle me l'envoie n'est pas son habituelle, une boite mail "poubelle" ou "secrète", que je me damnerais pour pouvoir accéder...

Petit jeu entre adultes consentants et coquins, que beaucoup ne comprendront jamais, m'interrogeant d'un violent : "T'as pas l'impression de tromper ta copine et/ou qu'elle trompe son copain en faisant ça ? ".
Peut-être, peut-être pas.
Si embrasser et sucer c'est tromper, est ce que se montrer, se laisser désirer et contempler c'est tromper ?

Rien de plus qu'un peu de virtuel, avec toujours cette obligation réciproque d'être totalement anonyme (c'est à dire pas de visage) et qu'il n'y ait aucune suite IRL, car là n'est pas le but de l'échange.

Je ferme ce mail, un parmi d'autres, en me rappelant de l'endroit où je l'ai ouvert la première fois, du contexte, de l'heure, de ma situation professionnelle, sportive et amoureuse.
Est ce que c'était le bon temps ? C'était un temps. Le temps où une relation parmi d'autres existait, et apportait son quotidien d'étincelles, de surprises, d'inattendu, de parfois sans transparence parce que qu'aujourd'hui l'envie était là, le genre de relation qui ne dure qu'un temps, et qui ne périt pas, broyée par le quotidien, mais qui souvent cesser, parce que cette vie s'arrête.

J'ai eu ma drogue, qui m'a, l'espace d'un moment fait penser à autre chose qu'à mon tracas quotidien.
Retour à mes lignes de code, à mon énième café de la journée, à ma réalité, à mes jeux sur smartphone en attendant le retour à l'appart, la maman qui s'endormira sur moi avant d'aller tirer son lait à 21h10, le biberon du soir de mon fils (synonyme d'une petite nuit de plus), mon enfant à qui je parlerai doucement en lui disant qu'il est beau, qu'il doit boire doucement, que je regrette de ne pas être plus auprès de lui la journée, en pestant que son bavoir pue le lait caillé et qu'il ne doit pas s'endormir une fois de plus sur son biberon, le tout en matant un nouvel épisode de "The new girl".

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2 mai 2018

La vie continue.

Je pense qu'un congé parental, que ce soit pour le père ou la mère, devrait prendre fin dès lors qu'un médecin vient attester que bébé fait bien ses nuits.
Car là, j'ai juste envie de dormir 2 semaines entières. Sauf qu'il faut retourner aller bosser...

En mode "j'ai la gueule dans le cul" avec la maman qui perd de son énergie et est désespérée devant "zebulon" dès le matin.
Lundi, elle flippait de le voir dormir quasi toute la journée, autant vous dire qu'aujourd'hui, elle regrette que lundi ne soit pas tous les jours...

Certes, il y a beaucoup de moments de bonheur, mais quel stress de se sentir fatigué H24. Et encore, je fais à peu près mes nuits, je n'ai pas à me lever à 4h du mat pour filer le bib de la nuit. Certains amis nous disent : "il peut faire ses nuits à 2 ans".
Ah ah. "lol".

Et puis là, semaine de 3 jours (à supposer que lundi était une semaine de une journée).
Je suis tellement fatigué que je n'ai même plus la force de m'attaquer aux gens qui ragent sur twitter, qui se sentent important car ils ont un certains nombres de like. C'est pour situer mon niveau de fatigue...
Je me souviens d'avant, lorsqu'on planifiait des beaux voyages... Mon blog de voyageurs fait venir chaque semaines plus de visiteurs... Il me tarde tant de repartir. Mais ça va pas être demain la veille... Surtout que "maman" veut qu'on parte avec bébé... Autant vous dire que les prochains voyages ne vont pas être de tout repos.
Ce we ça sera la première "expédition" avec bébé, on verra comment ça va se passer, expédition qui pourra durer de 3 à 6 jours en fonction de pas mal de critères, dont "la météo".

10h43, et ça me saoule de me mettre au taf.
J'aimerais qu'on me mette sous perf de café et de motivation. Et puis j'attends les retours sur mon manuscrit, envoyé aux maisons d'édition... J'ai peur des refus, et ça me saoule d'attendre. Certes, la facilité me ferait directement envoyer à ma ME actuelle... Mais j'ai envie de voir ailleurs, peut être plus grand, peut-être mieux. Est ce que jen ai les qualités ? Je ne sais pas, je serai fixé dans les mois à venir.

J'ai installé un nouveau jeu sur mon ordi que je ponce comme jamais depuis 2 jours, un jeu où il faut gérer une civilisation qui doit survivre dans le froid, à côté d'une gigantesque cheminée qu'il faut en permanence alimenter de charbon. Tout un programme... Je pensais à ce froid lorsque je suis rentré lundi soir en scooter, et qu'il faisait 6°C, en mode "putain, sérieux, j'ai retiré ma doublure de manteau et il fait des températures de merde ? SUPER ! ".

Sur ces belles paroles, je m'en vais retourner me prendre un vrai café (pas un cappuccino pas caféiné du tout) en espérant que celui parvienne à me réveiller vraiment et m'aide à trouver de la motivation pour avancer...

24 avril 2018

La vie continue en musique.

Ma vie tourne autour de la musique.
Je suis fils de parents musiciens. Feu mon père écrivait des comédies musicales (qui n'ont jamais marchés) lorsqu'il ne donnait pas de cours d'instruments.
Premier instrument de musique (un violoncelle) en main je devais avoir 4 ou 5 ans, mais j'ai rapidement abandonné pour me mettre au piano, puis à l'orgue, mon père professeur aidant...
A 8 ans je m'amusais à retransposer des morceaux à l'oreille sur le synthé via un Atari 1040 ST, sur un des ascendants spirituels de Cubase.
A l'âge de 12 ans, j'ai écouté sur une K7 audio "the greatests hits 2" de Queen, et ça a été un tournant dans ma vie, puisque j'ai découvert le rock, et dès ce moment là j'ai décidé de me mettre à la guitare électrique. L'année d'après j'achetais une guitare acoustique (à un voisin qu'il avait gagné à la foire) avant d'acheter à l'âge de 15 ans ma première guitare électrique, avec laquelle je faisais bien plus de bruit que de beaux morceaux !

A 16 ans j'ai voulu tout plaquer pour m'occuper pleinement du groupe de reprises que je venais de monter, en tant que guitariste chanteur. Une bonne claque dans la gueule de ma soeur et de mon père m'ont bien remis les idées en place. Les études ne suivaient pas en seconde... Sous le dictat de mon père j'ai du couper mes cheveux l'été qui suivi, et abandonner mon premier groupe à mon entrée en Première, le temps de confirmer que les notes remontaient... (simple en STT)
Les groupes se sont succédés, en 1ère j'ai intégré en tant que batteur chanteur un groupe de blues/rock, qui a splitté l'année du bac, suite à un accident de ski et une fracture de l'épaule, et parce que j'étais pas trop en accord avec le guitariste (qui manquait cruellement de rythme). L'année du BTS j'ai intégré en tant que guitariste/soliste un groupe de reprises via le bouche à oreille, groupe que j'ai quitté après être parti en Angleterre quelques mois.

Et puis j'ai atterri à Paris pour le taf. J'ai joué dans un groupe quelques mois avant d'arrêter, faute de disponibilités des zicos et de temps, le sport avait pris une part trop importante dans ma vie...
Quelques années plus tard, non sans avoir profité de ce temps pour perfectionner ma technique de guitare, j'ai freiné un peu le sport, trouvé une copine, et après maintes auditions j'ai intégré un groupe.
Groupe de "débutants", mais je n'étais au final qu'un peu meilleur qu'eux, pas assez pour intégrer d'autres groupes plus techniques.
Puis avec ma rupture amoureuse aux alentours de la trentaine j'ai trouvé un autre groupe qui a duré 2 ans, le temps de mon histoire avec fantomette...
Et puis ma dernière vie, qui a commencé par un trio qui a duré pas loin d'un an et demi, qui s'est terminé par l'arrivée d'une chanteuse qui a été le début de la fin...
2 groupes se sont par la suite enchaînés, avant un an de chômage technique, ou presque, totalement consacré à l'écriture de compositions pour un nouveau projet de groupe...
Sauf qu'en septembre, après avoir posé une annonce, je suis tombé de haut, voyant que personne ne semblait intéressé par mon écriture... ou ma voix ? ou ma mélodie, ou mon âge, ou mes attentes...
Ma copine venait de tomber enceinte, donc j'ai levé le pied, tout en restant vigilant sur les opportunités d'autres groupes déjà formés du moment.
En janvier de cette année, j'ai fait une tentative, une audition "éclair" de 30 minutes qui n'a pas du tout bien marché, ce genre de moment où vous n'attendez qu'une seule chose, c'est que ça se finisse. Et puis bébé est né, j'ai appris à moins dormir la nuit.

Ce soir j'auditionne.
Pour un nouveau trio, en tant que "papa" guitariste chanteur.
Le terme "papa" change énormément de choses, car si hier, je n'aurais eu qu'une chose en tête c'est "l'audition", là j'y vais en me disant que ça va être une soirée où je vais laisser maman seule gérer bébé.

Et puis il y a bien évidemment le doute, omniprésent dans ma vie.
Auditionner, surtout lorsqu'on porte la guitare ET le chant, c'est 1000 fois se foutre à poil.
Et pourtant je n'ai pas de quoi flipper...
"Ils" ont entendu les maquettes, donc savent comment je chante, et ma voix, même si elle n'est plus habituée à chanter 2 heures durant, est toujours au rdv (enfin je l'espère...).
Bon, mes doigts ne sont plus aussi véloces qu'avant, et il faudra sûrement quelques répèts avant que ça ne revienne. Les 2 zicos sont "2 vieux", de plus de 40 piges.
Les 40 piges je les aurai dans quelques années... Et paradoxalement, même si je me sens encore la mentalité d'un gamin de 20 ans, je pense qu'il me serait inconcevable de recruter 2 bébés de la vingtaine avec moi, parce que pas assez posé, trop foufou, trop "djeuns".
Là, on va pouvoir avoir des discussions de "papa", et c'est con, mais ça me rassure.

Une audition c'est une rencontre, et pour que ça colle, il faut que le feeling "humain" et "musical" soit au rdv.
L'un sans l'autre c'est aller au devant d'une séparation inévitable : parce qu'on en aura ras le bol que les notes soient fausses ou pas dans le rythme, ou que ça sonne putain de bien, mais une fois sur deux parce qu'il y aura des lapins de dernière minute toutes les semaines ou que monsieur bossera jamais les morceaux.
Au final, un groupe c'est un peu comme un couple, et une audition c'est un peu comme un premier rdv après de nombreux échanges. On est pressé mais on a peur que ça corresponde pas vraiment à ce à quoi on s'attendait.

Les morceaux qu'on jouera ce soir sont plutôt sympa : Are you gonna be my girl de Jets, Aeroplane des Red hot, You really got me de Kinks (seul morceau que je n'ai jamais joué en groupe par le passé), Little monster de Royal blood, et Born to be Wild de SteppenWolf.

Je suis excité autant que terrorisé, peur de décevoir ou d'être déçu, ou les deux.
Si par le passé peu importe le résultat je me serais sûrement accroché à une réponse positive, là il me faudra vraiment un bon gros coup de cœur pour choisir d'avancer avec eux, car même si ma passion pour la musique est toujours au rendez-vous, le courage, le temps, la patience pour continuer à envisager une vie de groupe digne de ce nom (incluant répèts hebdo, réservation des studios, travail et écriture des morceaux sans parler de la logistique des concerts et de la bonne entente au sein des membres du groupe, malgré tout vitale), tout ça est bien plus dur à trouver lorsqu'on a une vie de parents, et que chaque moment consacré à cette passion est un moment durant lequel on n'est pas avec bébé ou durant lequel on ne seconde pas "maman" qui a géré bébé toute la journée (et je ne parle plus des jeux vidéos, sur lesquels j'ai presque définitivement tiré un trait...)
Paradoxalement, persévérer dans le sport (en oubliant définitivement la musique donc), à raison de 2 soirs par semaine comme je le faisais jusqu'à présent, resterait une option plus facile à gérer (parce qu'il n'y a que sur les créneaux d'entrainement qu'il faut se concentrer), au delà de mon corps qui est de plus en plus dur à garder au niveau physique.

Conjuguer ces 2 passions est la 3ème option, mais est ce que passer du sport 2 fois par semaine à 1 fois par semaine ne signerait pas définitivement la fin de ma carrière de sportif, alors même que mon coach m'a demandé de resigner l'année prochaine pour une nouvelle année en nationale (ce qui impliquerait un créneau supplémentaire les week-ends, le temps des matchs...)

Devenir parent bouleverse inévitablement la gestion et l'organisation du quotidien, je m'en rends compte chaque jour un peu plus.
Keep on rocking, en attendant demain \m/

20 avril 2018

Calculator.

Je me marre, ou je pleure...
Si tu suis un peu les infos, il est difficile de passer à travers la grosse news du moment, non il ne s'agit pas de Manuel Valls (entre ses amours compliqués et peut être un départ en Espagne, on parle beaucoup trop de lui pour un connard de ministre qui a retourné sa veste au mauvais moment) mais de l'appli "Calculator" que Apple a viré de son store.
La raison : "L'application permettait aux ados de cacher des photos derrière une fausse calculatrice".

...
Je ne sais pas ce qui me désole le plus.
Le côté tellement puritain d'Apple (déjà que je déteste la politique commerciale de cette marque, autant dire que là ça m'a définitivement fâché avec elle), le fait que les médias se soient emparés de cette histoire, ou tout simplement qu'on puisse croire que "seuls les ados" pouvaient utiliser cette application.

Quand bien même, quel mal y a t il ?
L'application aspirerait illégalement ces données sur un serveur sans que l'utilisateur ne le sache, je dis pas, mais c'est pas ça qu'on reproche à l'appli, c'est qu'un ado pourrait CACHER des choses à ses parents.
Donc déjà ça sous entend que les parents passeraient leur vie à fouiller dans le tel de leur gamin, et de deux ça sous entend que les ados n'ont rien le droit de cacher ?
Nan parce que bon, il faudra dans ce cas qu'on parle aussi de l'application "Navigation privée" qui tourne sur tous les navigateurs (utilisés par les ados ET les adultes). Parce que bon, le côté "surf sans laisser de trace" dans l'entreprise n'est qu'une partie infime de l'utilisation officielle de ce module... Un des objectifs étant, "JE PENSE", de pouvoir surfer peinard sur des sites de boules sans se faire gauler (par son mari, sa femme, son gamin ou son employeur)
Mais je m'éloigne du sujet...

Je me souviens que quand j'étais ado, j'avais un ou deux playboys, et peut être même une K7 de porno de bien planqué quelque part (dans une jaquette de BIGARD je crois, ça s'invente pas), mais j'ai pas souvenir que
1) mes parents fouillaient ma chambre tous les jours par peur que je "cache" quelque chose (surtout que je les avais piqué à mon père)
2) la presse ait fait un article sur la possibilité qu'un truc dans ce genre puisse exister chez les ados (pis bon, il y avait déjà le film du mois sur canal+ que je matais chez des potes...).

Donc, au delta de "ok, peut être que les ados prennent des photos intimes ou en reçoivent ou les 2" auquel cas ça peut choquer (c'est surtout embêtant lorsque ces photos passent entre des mains malveillantes ou qu'elles sont piratées/volées, cf le fappening par exemple)(et ça c'est valable chez les adultes comme les ados), mais l'adolescence reste la période où garçons et filles découvrent la sexualité, non ? ...
Donc qu'est ce qu'il y a de choquant ? Peut-être qu'en effet, ils veulent juste protéger leur journal intime... Que des cadeaux qui leur sont destinés n'ont pas à vocation d'être vu par un papa pervers ou une maman curieuse...
C'est le fait que ça soit "planqué" derrière une calculatrice, et pas derrière une application type "vaulty" gros comme le nez au milieu de la figure (et je sais de quoi je parle) que si on fouille on te demande "c'est quoi cette appli" ?
Sérieux...

L'autre point qui m'agace, dans cette réflexion d'Apple de vouloir supprimer ce genre d'appli : le fait qu'ils pensent que c'est une appli destinée aux ados...
MAIS SERIEUX LES GENS DE CHEZ APPLE... Jamais vous avez fait de photos intimes que vous avez envie de planquer ou de garder pour plus tard ? Vous croyez vraiment que c'est un truc réservé aux ados ? J'ai plus les stats en tête, mais pas loin d'un adulte sur 2 en a déjà fait... Donc, pourquoi croire que c'est une appli UNIQUEMENT réservée aux adolescents ? Quand bien même, les ados n'ont ils pas le droit d'avoir un peu d'intimité dans leur vie sexuelle en devenir ?

En plus, ce qu'on oublie de dire, c'est que sur la plupart des applications en question, il est possible de customiser la couleur de sa calculatrice (qui n'est pas fictive mais bel et bien réel), et rien que pour ça je trouve scandaleux qu'elle ait été retiré de l'apple store.
Tant qu'on y touche pas sur Android...

ça me rappelle une fois, où j'avais pris une photo (je vous laisse imaginer de quoi), et direct il m'avait été proposé de la mettre dans un "dossier privé" de mon téléphone (que je n'avais jamais paramétré)... Flippant non ?
A quand l'enquête sur les dossiers privés "qu'utilisent les ados pour planquer des photos à leur parent" des téléphone de type Samsung (et autre...)

Par chance, il fait beau. Les femmes ont ressorti les jupes courtes, et ça, ça me fait la journée.

18 avril 2018

De retour à la vraie vie.

ça a fini par arriver, je suis donc devenu papa.
Même si on a le temps pour s'y préparer, 9 mois et quelques, on est jamais prêt à devenir père.

C'est une incroyable expérience, bien flippante autant que stressante, totalement indescriptible. ça fait apparaître plein de nouveaux trucs, les petits bonheurs et les angoisses du quotidien, un amour de la chair de sa chair, le tout dans un permanent jetlag lié au manque flagrant de sommeil.

Avant, je m'amusais à sortir la phrase comme quoi si les bébés sont la zizanie les premiers mois, c'est pour empêcher les parents de remettre un gosse en route, en mode "survie", à savoir tant qu'ils sont seuls ils ont plus de chance de survivre. Je sais maintenant que c'est parce qu'ils ont pas assez de réserve (en gros qu'ils sont pas assez gros) pour tenir toute une nuit sans chouiner en mode "on est en train de m'arracher un bras", chouinement qui veut au final juste dire "jai faim".

Par chance, j'ai pu m'arrêter un mois complet pour profiter pleinement de cet incroyable moment à savoir les premiers jours de bébé. Tout ne s'est comme il fallait s'y attendre pas passé comme prévu... L'allaitement n'a pas vraiment marché, pas comme on le voulait, et moi qui pensais qu'avec de l'organisation bébé s'habituerait à notre mode de vie, en fait il n'en est rien, c'est notre mode de vie qui doit s'habituer à bébé. Point.
Les pleurs de bébé restent une épreuve, même si je sais que 9 fois sur 10 ça veut juste dire "j'ai faim", on galère toujours à identifier les j'ai faim de "j'ai mal", "je suis pas bien dans ma couche", "j'ai mal au ventre", "j'arrive pas à m'endormir ça me saoule" et autre "Pfff, journée de merde aujourd'hui, j'arrive à rien...". Mais j'imagine que c'est la vie.

Je suis revenu hier au boulot, pas mécontent de quitter ce stress permanent, et de retrouver le train train du job. J'appréhendais de laisser la maman seule avec bébé, et j'avais raison... Il ne lui laisse le temps de rien, et la maman craque facilement. Le manque de sommeil n'aide pas... Mais du coup, la maman est perdue, et à défaut de l'aider matériellement, je l'encourage, sachant au plus profond de moi même que ça va être la période de transition, où elle va devoir, passer outre ses stress et ses angoisses, parce qu'elle n'aura pas le choix. Mais c'est pas évident, surtout durant les pics de croissance qui coïncident avec des rdv médicaux pris depuis longtemps... (genre en ce moment).

A défaut de la seconder et de l'aider, je stresse donc pour elle, à distance. C'est parfait.


Mes collègues m'ont couverts de cadeau pour bébé à mon retour. Le moment gênant par excellence... Ou t'as envie de dire "mais non, fallait pas... ".
Ma motivation a duré une journée, celle d'hier, avant de redescendre, la petite nuit dernière n'aidant sûrement pas à être motivé. Mon chef n'étant pas là il m'a laissé un truc super approximatif à finir pour vendredi impérativement. Youpi.
Mon collègue avec lequel je dois bosser, qui est au taquet dès 7h30 car il n'a pas de vie, à part ses 5 gamins que sa femme gère à plein temps, m'a agressé dès mon arrivée au boulot, alors que j'étais en train de doucement me réveiller. ça m'a agacé. Tain mais les gens, vous en avez pas ras le bol d'être toujours au taquet sur votre taf ?
J'ai tellement loupé ma vocation de fonctionnaire... J'aurais du faire ça, pour continuer à écrire mes livres peinards, entre 2 arrêts maladie. Oui, j'aime faire des clichés, et tant pis si ça te plait pas...

J'ai profité de ce mois de "congé pat" pour terminer mon second bouquin, parti chez les éditeurs. Réponse "éventuelle" sous 3 à 6 mois. Moi qui visais cette solution afin d'être publié plus vite que mon actuel éditeur qui m'a dit "courant 2019. Je vais voir s'il y a des retours plus rapides que d'autres... Certains privilégiés dans mes proches y ont eu accès en exclusivité, et si certains l'ont dévorés, d'autres l'ont laissé de côté, par manque de temps, de motivation, ou d'envie, qu'en sais-je. Forcément, de mon petit monticule d'égocentrie, je le prends pas super bien, mais j'ai appris à prendre sur moi, et j'ai fini par accepter. Pas comme si j'avais le choix de toute façon, c'est la vie ma pauv lucette...

Dans une semaine je recommence les auditions pour un groupe, en tant que guitariste/Chanteur. Le moment idéal pour recommencer ce genre de loisirs je pense (ou pas...)
Allez c'est pas tout ça, j'ai du boulot à poncer d'ici la fin de semaine... mais avant, je vais me reprendre un café... Parce que je sens que l'après midi va être longue...

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5 mars 2018

Procrastination blogguesque.

Je passe ma vie à me plonger dans mon passé...
Et souvent, ça me fait passer le temps.

Blasé aujourd'hui de ne pas avoir pu avancer sur ce putain de bug "<ClassName xmlns='http://uri'> was not expected".
Oui toi aussi, vis ma vie d'informaticien blasé.

Ayant fait mon quota de correspondance du jour et n'ayant plus de livre à écrire, je suis retourné lire un vieux blog, celui que je tenais sur wordpress commençant par un "y").
Et putain, que de souvenirs.
Déjà j'écrivais bien (#autofellation)(#modeste)... et j'avais du contenu !
Et j'avais des commentaires...
J'ai tenté de cliquer sur la moitié des liens des commentaires que j'avais, 9 blogs sur 10 n'existent plus, et le 10ème affiche de vieilles pubs comme quoi la page est à acheter.
Super.
Vis ta vie de fossoyeurs de blogs.
Et je parle pas de tous ceux qui n'ont pas décemment fait une "dernière note d'adieu" à leur blog, mais qu'ils l'ont laisser pourrir là, sans rien dire ou faire. C'est virtuellement triste.

Je ne sais pas ce qui a changé, pas loin de 6 ans après. A part peut être que c'est "so 2012" de tenir un blog...
Je ne peux pas dire que ça soit le manque de commentaires, j'évite les phrases clés que je déteste tant "et vous ? " parce que je n'ai pas envie qu'on vienne me commenter "pour me commenter", mais bien parce qu'on a un truc à dire.
Déjà à l'époque, je me souviens que j'avais cessé de "linker les blogs amis", parce que certains me "linkaient" et que je les lisais pas car je les trouvais pathétiques. Mais tu comprends, ça se fait pas ça... 
J'étais en plein dans mon histoire avec MG... Et ma mère lisait en loucedé mon blog. Tu m'étonnes que j'avais du contenu aussi... C'est chiant une vie où t'es en couple en fait ^^
J'ai relu mes notes durant mon séjour à NY... Et je n'en ai pas fini la lecture.
Peut-être qu'un jour je le rouvrirai, pour les nombreux (au moins 1 ? 2 ? Allez, 3 soyons fous) fan(e)s en mal de lecture...

Parlons contenu alors je sais pas... Je pourrais parler des travaux de ma salle de bain et du trou avec l'appart du dessus enfin rebouché, de la neige, de mon nouveau voisin du dessus (qui sera sûrement plus bruyant que l'ex voisine que je regrette déjà), de l'augmentation potentielle de mon taf, de mon manque de jeu du moment sur PC ou de ma guitare qui m'ignore (ou c'est l'inverse je ne sais pas). Mouais. J'ai changé. Depuis que je suis auteur peut-être ? Je ne sais pas. Maybe... 

Les premiers retours sur mon nouveau livre (encore en version beta) commencent à arriver, et dans l'ensemble, ils sont plutôt encourageants. C'est super cool pour le coup... 
Tant par rapport à l'histoire, que la structure, que par le style. Même s'il reste encore du boulot (typiquement travailler la psychologie des personnages, où j'ai encore du taf), un peu comme si je n'étais qu'à la moitié de ma maturité... Tu m'étonnes qu'il me reste du taf... D'un autre côté, c'est pas comme s'il m'avait fallu 5 ans pour parvenir à finir ce second roman... A ce rythme, il va falloir que j'en vende beaucoup pour devenir rentier !

Je lisais sur un blog d'un conseiller en première publication (ouais, un blog quoi) qu'il (écrivain donc) n'avait plus d'énergie depuis qu'il avait un gamin. Il ne regrettait rien, mais c'était une pompe à énergie de ouf... ça me rassure dans mon idée d'avoir réussi à achever ce putain de livre avant que bébé n'arrive.
Parce que le petit coquin n'est toujours pas là...
Je repense à ce décompte "j-100" enclenché début décembre...

On est aux alentours de J-10.
Selon si on prend la date des dernières règles, ou celle de la fécondation.
Je n'ai jamais été aussi proche de la fin de ma première vie, et du début de ma seconde vie.
Et je crois qu'un teasing n'a jamais été aussi long... C'est pas comme si on avait eu pendant des mois le refrain comme quoi bébé serait bien en avance... Ah ouais. C'est à dire que là, à 10 jours, il peut sortir. Oui, on en a discuté avec maman qui commence à galérer avec son gros bidon, ça va, il peut descendre.
On est prêt, enfin... Personne n'est jamais assez prêt pour devenir parent mais il peut y aller.
J'ai eu la bonne idée de mater un accouchement avant "histoire" de (vu qu'auparavant je ne matais que des vidéos de conceptions... #jokegrivoiseinside), et j'ai pleuré comme une merde.
Alors que je ne connaissais aucune des 2 personnes, que tout s'est bien passé, et que voilà.

J'imagine même pas dans quel état je vais être lorsqu'il pointera le bout de son nez.
C'est pathétiquement magnifique d'être l'hypersensible que je suis.
En tout cas, moi, ça m'épuise.

26 février 2018

Dépression postwritten.

ça y est. J'ai bouclé mon second roman.
Oh, il n'en est qu'au bout de son process de vie...
J'entre maintenant dans la phase assez dure psychologiquement des premières beta lectures, histoire de savoir si ça se lit, si ça se dévore, ou si ça se met à la poubelle.

En attendant, je tombe dans un blues spécial, celui de l'après écriture.
Mes protagonistes, avec lesquels j'ai vécu toutes ces années ne sont plus... Ou en tout cas, je ne les fais plus vivre. Une suite ? Encore faudrait il qu'ils soient encore vivants... Donc non, un futur autre projet, reste à définir lequel.
J'avais pour objectif de finir ce livre, commencé il y a plus de 2 ans (3 ?) avant l'arrivée de bébé, imminente (depuis 2 semaines et pour encore 3 semaines), c'est chose faites.
J'ai du écrire le dernier tiers en 2 semaine... Comme quoi, avec de la motivation, on arrive à tout. J'ai même utiliser des rêves (donc en laissant parler le subconscient) pour trouver la fin qui me turlupinait tellement ! Si ça, c'est pas une parfaite harmonie entre mon conscient et mon subconscient...
Le retour est assez dur. Parce que ça n'a rien à voir avec mon premier roman, là je suis dans du 100% imaginé, sur une base de réalité, avec un soupçon d'anticipation, et beaucoup de thriller. Dans un style qui m'est toujours aussi propre, jouant avec la chronologie de l'histoire. Un style auquel je pense on adhère, ou on zappe rapidement.
Attendre le retour d'une oeuvre artistique, c'est un peu comme se mettre à poil... et dire "alors, vous me trouvez comment ? ". Et puis les goûts sont dans la nature, certains (je l'ai vu pour mon premier livre) peuvent adorer autant que d'autres détestent, les points forts pour certains sont les points faibles pour d'autres. Alors certes, il y a les mots que je manie encore avec pas mal de difficultés, mais il y a aussi cette histoire dans laquelle j'ai tenté d'embarquer mon lecteur, mes lecteurs.
Bilan sous peu... En espérant que la plupart de mes beta-lecteurs n'auront pas abandonné leur lecture en cours...

Du coup, mes journées sont longues, maintenant que je ne peux plus écrire entre 2 lignes de code.
Il y a mes correspondances, certes, mais je les boude, sans doute parce que je suis devenu trop susceptible, et que j'ai de plus en plus de mal à supporter lorsqu'une certaine franchise rime avec le côté "ma vérité est la vérité". Peut-être que j'y retournerai, ou peut-être pas.
Même au niveau des jeux vidéos, c'est le calme plat, depuis que j'ai terminé Original Sin Divinity 2... Plus de bon jeux à me mettre sous la dent... Avec en plus, ce "motion sickness" (comprenez que je suis malade) qui me font louper la plupart des jeux vidéos du moment... C'est d'autant plus compliqué pour moi.
Les gens me disent "tu verras, quand t'auras un bébé, t'auras autre chose à faire..."
ça me fait sourire aujourd'hui (parce que je pense pas que ça soit du H24), peut être que ça me fera moins sourire demain.

J'ai en tâche de fond la vidéo youtube du dernier concert de Muse à la cigale, qui avait lieu ce week-end. Ne sachant pas comment serait ma copine à ce moment, je n'avais pas voulu prendre de places... Mais ça devait être un chouette concert.
Je me souviens qu'en 2011, pour la sortie de The Second Law, ils avaient fait le même délire... J'étais sur la liste d'attente sur le site de commande des places, et j'ai fait l'erreur, après plus d'une heure d'attente devant mon écran d'aller prendre un café... En revenant, ma réservation de places était obsolète, car je n'avais pas réagi dans les temps. Fuck.
Sans doute est ce mon destin de ne jamais pouvoir envisager voir Muse dans une petite salle... Thats life.

Il fait froid dehors depuis ce matin. Bon par contre, sur les -10°C annoncés partout à Paris, je trouve étrange que mon scoot n'affichait que -1... "on nous aurait menti ? "
J'ai mis une triple couche ce matin, pour ne pas trop me les peler sur mon scooter, enfin la totale : collants, chaussettes de ski, sweet au dessus du pull en laine, sous gants, et cache cou polaire.
On aurait dit un bibendum...
J'aurais pu opter pour la voiture, mais malgré les vacances, on ne sait jamais avec précision l'heure à laquelle on va arriver... et vu que j'ai psy ce soir (3 semaines que je l'ai pas vu), qu'au delà d'arriver à l'heure à mon rdv c'es l'enfer pour se garer par là bas, j'ai préféré opter pour la surprotection en scooter.
Ma vie est so passionnante isnt it ?
J'avoue.

Bébé continue de tambouriner dans le ventre de sa mère, qui commence à devenir plus qu'impatiente que ça se finisse. Le terme juste serait qu'elle commence à en avoir marre ^^
Il le fait pas exprès le chtit pépère, mais plus ça va plus il prend du poids, et plus il tape fort des pieds contre les côtes de sa mère... Je parle pas des petites nuits à cause de la vessie qui a vu son autonomie se rabaisser, ou des coups de bébé (la notion jour/nuit c'est pas encore ça...).
De mon côté, je dois bien admettre qu'il est usant psychologiquement de se dire que "ça" peut venir à tout moment et que donc j'ai aussi hâte que ça vienne. Une pleine lune est prévue début mars, elle a beau ne pas "y croire"... J'espère qu'il viendra après, ou avant, sans quoi... ça va être un beau bordel dans la maternité.
Si aujourd'hui je pense être prêt à demain devenir papa, je suis pas encore sûr d'être prêt d'affronter le stress (et la longueur) de l'accouchement.

Avec cette angoisse... Pourvu que les 2 s'en tirent bien...

19 février 2018

Je passe peu ici, mais je n'en pense pas moins.

Il y a plusieurs raisons à cela.
La première, est sans doute que je me suis mis en tête de finir mon prochain roman d'ici l'arrivée de l'héritier... Soit d'ici tout de suite à un petit mois maintenant.
La seconde, est que je dois tenir à jour un autre blog, dans lequel je raconte mes premières impressions de papa.
La troisième, est que je m'autocensure beaucoup, pour cesser d'émettre des vibes trop "négatives", vous savez, le délire de "j'aime pas les gens qui n'ont rien à dire, et qui se forcent à l'écrire".

Oui, car je suis pas si négatif que ça, juste que j'ai du mal avec le concept de "j'écris avec des attentes en retour, j'écris pour savoir qu'on me lit, pour avoir l'impression d'exister".
Mon blog a toujours été un désir d'écrire, parce que j'avais envie d'écrire, et peu importe si je suis lu ou non.

Sinon hier, j'ai fini mon jeu vidéo. Plus de 250 heures de jeu au total.
C'est un peu comme de finir un bon livre, c'est un peu triste... Car j'ai passé des heures inoubliables dans ce monde parfait, et que je ne sais pas quel sera mon prochain jeu. Il y en a quelques uns qui me font de l'oeil, mais qui ne sont pas encore sorti... Il va donc falloir trouver un autre exutoire pour les prochains moments que je passerai en tête à tête avec mon ordi, ces petits moments "récréatifs".

L'héritier semble aller bien. Il donne toujours autant de petit coup à l'intérieur de sa maman, et semble réactif à "l'heure du papa", à savoir vers 18h lorsque papa revient du boulot et qu'il entend sa (ma donc) voix grave. Mais on ne va pas se mentir, l'attente finit par être longue. Le fait de ne pas savoir si ça sera ce soir, ou dans une semaine ou peut être dans un mois est épuisant nerveusement. Et je ne parle pas de l'appréhension psychologiques des heures qui précéderont l'accouchement, où je devrai voir souffrir ma moitié le temps qu'on lui pause la sacrosainte péridurale.
Mercredi soir, nous avons fêté la St Valentin.
Car contrairement à beaucoup d'autres qui boycottent, "ouais la st Valentin c'est tous les jours, on a pas besoin de s'aimer une fois par an", mais qui s'offrent malgré tout un cadeau ou un restaurant, ce jour là rime aussi pour nous avec le début de notre relation, et pour le coup il était également synonyme de début du 9ème mois de bébé (oui car on l'oublie trop souvent, un bébé nait à 9 mois révolu et non à 9 mois pile).
On a entre autre discuté de notre libido, qui n'était pas franchement très élevée. Et de la libido de toutes celles et ceux qu'on connait, qui semble l'être beaucoup plus.
J'ai pensé de mon côté aux personnes que je suis, que soit dans mon compte "secret" sur Instagram, et ma liste "NSWF" sur Twitter. Je me suis demandé si c'était moi où eux qui étaient "hors norme".
Même si peu importe d'être hors norme, mais la question de se dire "est ce que si on baise peu veut dire qu'on est pas assez amoureux ? " et toutes les questions qui s'en suivent "est ce que c'est grave de pas être "assez amoureux" ? et autres "est ce vital de ne pas baiser TRES régulièrement ? ".
Dixit la psy, il y a beaucoup de mytho dans les gens qui évoquent des fréquences très élevées. Que dire de l'aspect maladif de certains, qui ne vivent que pour baiser (celles et ceux qui collectionnent les amants et les maitresses... ). est ce que faire l'amour régulièrement, pallie un manque, que ma copine et moi arrivons à satisfaire autrement ?
Sans doute un trop plein de questions philosophiques auxquelles je n'aurai jamais la réponse.

Depuis ce matin c'est les vacances, t'as vu ça ? Enfin par chez moi en tout cas.
En île de France, souvent c'est la période pendant laquelle ça roule mieux. sauf qu'ils se sont dit que c'était le bon moment pour faire des travaux sur les voies, ce qui n'est pas sans générer quelques bouchons (le syndrôme du "je me rabats au dernier moment en faisant bien chier mon monde" qui me rend tellement fou...). Mon chef n'est pas là cette semaine, pour être avec ses enfants, la semaine ça sera sa femme. Triste tableau qui sera sans doute le nôtre dans quelques années. Du coup, je n'ai pas à faire de bilan "semi quotidien" sur mon avancement. Ce qui devrait me permettre, si je cravache bien, de finir mon prochain bouquin cette semaine.
Dire que la quasi totalité de ce livre aura été écrit sur mes heures de boulot... (pas bien, vilain, méchant). Tant que le boulot "officiel" est fait ceci-dit, que pourrait on me reprocher ?

30 janvier 2018

Dernière ligne droite avant mon changement de vie.

Encore une quinzaine de jours, et bébé pourra sortir.
15 jours minimum, jusqu'à 1 mois et 15 jours maximum.
Pile durant le salon du livre \o/.

En attendant, la vie continue.
Cette fuite en avant quotidienne, se plaindre chaque jour un peu plus en oubliant trop fréquemment que ce quotidien, cette vie du moment n'est pas si mal.
Les mêmes raisons reviennent trop régulièrement...
Ces petits riens, souvent matériels qui me font bugger, transpirer à grosses gouttes... Un évier qui ne se débouche pas, une fermeture éclair de manteau de scooter qu'il faudrait changer, et ma guitare, qui est dans son étui depuis la dernière audition (soldée par un échec) début du mois. Je ne sais pas quand je la ressortirai (CMB).

Et il y a ces autres désagréments du quotidien : mon taf, qui parfois me motive (en général ça ne dure qu'un jour ou deux), et mes collègues. Ceux que j'apprécie (peu de choses à dire sur eux, une chance qu'ils soient là), et ceux que je déteste un peu plus chaque jour. Oh, souvent pour pas grand chose...
Juste que leur caractère ne me revient pas.
Leur serrage de main trop mou, Trop silencieux, trop timide, trop précieux ou maniéré, ou trop "zadiste" (c'est le terme d'un collègue pour qualifier la manière de s'habiller d'un autre collègue...), trop dans leur monde.
Moi qui suis pourtant un "original", je ne supporte plus ceux qui sortent du lot.
Ceux qui sont différents (je ne parle pas de couleur de peau hein, je le précise au cas où... mais bien de caractère).

C'est mal hein, vous pouvez me gueuler dessus, me traiter d'intolérant, de connard, de gros con j'entends bien ce que vous me dites et vous avez bien raison.

Mais vous savez quoi ? je suis le premier agacé à être comme ça.
C'est usant d'avoir de la haine pour les gens. Je me hais d'être comme ça. ça me fatigue doublement du coup...
D'avoir envie de leur dire qu'ils ont tout faux, et se dire "mais mec, c'est toi qu'a tout faux de pas tolérer ton prochain".
Mon côté sombre et mon côté lumineux se battent sans cesse dans ma caboche, c'est un véritable enfer.
Je vous passe mes collègues autour de moi, dont la seule passion est de travailler. Ils s'animent autour de moi, toujours pressé, dans mon espace vital, à la bourre pour une présentation, et devant préférer un sandwich car "un big boss leur a collé une réunion sur l'heure du dej".
Je les déteste autant que je les envie. "ça doit être sympa d'être passionné par son job au point de ne pas en voir les heures passer..."
J'espère avoir la chance d'essayer un jour...

Ma dernière lubie du moment, à défaut de finir (d'avancer serait le terme juste) mon dernier roman (bon, je l'avance malgré tout, même si c'est dur...) c'est d'écrire des sketchs. En mode "one man show", s'inspirant de réflexions sur le quotidien.
C'est là qu'on se dit qu'il est de plus en plus dur d'être humoriste... Vu qu'on a visiblement plus le droit de se moquer de rien.
Même dire "Desproges ou Coluche étaient drôles" peut aboutir à un truc du genre "sale antisémite" ou "sale raciste".
Les générations actuelles qui matent "Friends" trouvent la série sexiste, c'est dire... (oui, j'aime parler d'une série dont je n'ai jamais pu voir plus d'un épisode...).
Vous allez voir que dans peu de temps on dira que "Benny Hill" juste avant 20h des années durant ça a déformé la mentalité des générations Y dont je fais partie... (et le pire, c'est qu'à l'époque où je matais pas, je captais pas la moitié des sketchs... Qui devaient être bien chargés en clichés eux aussi...).
Je rêve d'être acteur. Lorsque j'ai raconté ça à un collègue, je lui ai dit "j'ai une telle colère en moi qui n'attend qu'un cadre artistique pour être pleinement extériorisée".

Alors en attendant que mon quotidien soit bouleversé, que je n'ai plus les yeux en face des trous (et que les changements de couche finissent par me blaser en plus des nuits trop courtes) pour me plaindre de ma condition et de ma future non augmentation qui aboutira sûrement à une nouvelle recherche de job, je me noie dans mon jeu vidéo du moment.
Un Jeu de rôle magnifique sur PC dans lequel on incarne 4 personnages. Le genre de jeu qui prend les 3/4 de RAM de mon ordi. Quand même.

Source: Externe


ça m'a amené à une réflexion supplémentaire : en 2018 ou tous les jeux sont connectés (on joue sur Internet, et à plusieurs), depuis 3/4 ans je ne joue plus qu'aux jeux "solo".
J'ai sans doute eu mon overdose de 12 ans de WOW.
Je ne supporte plus la mentalité actuelle des MMO, et de trop de "jeunes adultes" (adulescent c'est ça le terme ? ).
Ce côté "moi je", doublé de "je ne cherche pas, je pose la question cash, car je veux la réponse cash", le tout dans un français tellement "je voudrer savoir cé koi la meilleure team lol".
Le "lol" a remplacé le point.
L'écrit parlé envahit peu à peu les forums, et rares pages Facebook que je suis "justement pour me renseigner sur les jeux auxquels je joue", mais dont je finis trop souvent par me désabonner.
"ils" ne veulent plus chercher, juste avoir la réponse tout de suite.

Mon fil Facebook est de moins en moins alimenté... (surtout depuis que je me suis désabonné de Kombini SPONSORISED). Je me suis désabonné de tous mes amis (surtout de la famille) complotistes, des trolls antimacron (dont les 2/3 des "trolls" viennent de sites douteux...), et quotidiennement je masque toutes les publis de type "Tag quelqu'un qui", souvent accompagné d'une photo "drôle" ou d'un smiley type :-D".
Je ne comprends toujours pas les gens qui autolikent leurs publications... Je me suis désabonné aussi de ces gens là.
#lesgens

Paradoxalement je rage, beaucoup trop sur ces gens qui ne publient plus sur leur fil d'actu parce qu'ils ou qu'elles sont totalement ravi(e)s et noyé(e)s (aussi) dans leur nouvelle vie, avec leur nouveau mec (plus souvent que leur nouvelle nana), leur nouvelle ville (parfois leur ville d'enfance).
Je sais que c'est stupide, mais je vois à chaque fois dans ces publications ce message "ma vie est tellement mieux que la tienne... Pourquoi ne changes tu pas la tienne ? ".
Parfois ce sont avec des nanas avec lesquelles j'ai rêvé que quelque chose se passe... En vain. Parfois ce sont des anciens collègues, qui publient des photos de son gamin au ski. Avec une phrase comme quoi ils sont fiers. Je comprends ces réflexions d'autres personnes, et me vient en phrase cette tête "tain, mais on s'en fout que tes gamins soient bons au ski" (ceux qui sont sur ma liste d'amis FB : rappelez moi de me remettre à l'ordre si demain je fais ça...)
Je revois mes publications (bien plus nombreuses) des années passées, où j'étais amoureux et dont la plupart des photos étaient des photos de concert.

Certes, me déconnecter de Facebook serait LA bonne idée.
Mais le syndrome "la peur de louper une info" ressurgit soudain... (quelle info, je sais pas trop... )
Et puis bon, faut les occuper mes longues journées à attendre qu'il soit 18h ... Et vu que mes jeux sur smartphones sont tous des jeux "pay to win", où il faut payer pour jouer (ou attendre...)... Faut pas s'étonner que mon roman avance dans tout ça...
Et c'est pas vraiment mon fil de flux RSS qui va m'aider à avancer... Vu le contenu palpitant des blogs que je suis... Je crois que je préfère ne rien écrire plutôt que de "blogger parce qu'il le faut". Pour ça, l'anonymat est bien cool (toi même qui me lit tu sais...). 
Mais bon, c'est ma vision (so 2.0) des choses. Je suis un vieux con, tu ne le savais pas ?

Oui, ma vie est palpitante.

Je vais me pendre, je reviens.
(nan mais en vrai, je suis fun dans la vie hein, faut pas croire tout ce que je raconte...)

11 janvier 2018

Et chaque année, le même numéro à (re)faire...

Le bilan de l'année passée, et les projets d'évolution sur les mois à venir.
Les grosses boites, de surcroît les grosses SSII adorent faire ça... Je n'échappe donc pas à la règle.

Chaque premier trimestre donne lieu à ce qu'on appelle ces "foutus entretiens" (ça a un autre nom, mais je l'appelle comme ça).

On regarde ce qui avait été planifié de faire l'année précédente, et on voit ce qui est fait, en confirmant ce qu'on envisage de faire par la suite.
Il parait que "théoriquement" ça permet de mieux choisir qui mérite une augmentation.
Je dis théoriquement, car dans la vraie vie, ce n'est pas vraiment comme ça que ça marche...

Ra la la, j'aime pas rager comme ça... Je suis du genre à dire "mec, t'es pas content de là où t'es, alors barre toi ou ferme là, mais tu peux pas rager en restant où t'es..."

2 ans que j'ai pas eu d'augmentation.
Il y a 2 ans, c'était parce qu'il y avait eu une "boulette" avec un client, boulette pour laquelle j'estime ne pas avoir été responsable... Ok, admettons.
En gros, ils se sont rendus un peu trop tard compte, que j'étais peut être pas la personne qu'ils recherchaient...
Mais tout le monde sait que dans une vie, les gens ne retiendront pas forcément que les bonnes choses... Et dans le milieu impitoyable qu'est la SSII, dès qu'il y a moyen de gonfler un dossier "casseroles"... Ils ne s'en privent pas.

Il y a 1 an, je me disais "bon, le client est super content, ça va faire 2 ans qu'il me lâche pas, voilà quoi ! En plus, vu que j'ai pas eu d'augmentation l'année dernière, pour équilibrer... "

Ben nan.
0 augmentation. 2 années de suite. #rage.
Punition ? Non. "priorisation des personnes à augmenter".
"Tu fais partie des mieux payés... D'autres étaient plus méritant. Et pour ce qui est de te donner plus de responsabilités, il faudrait qu'on ait une meilleure confiance en toi. "
Ah ah.

C'est un peu comme si on disait à un joueur de foot "ouais, t'es pas titulaire parce que pour être titulaire, faut avoir de l'expérience. Donc voilà".
Heu, mais comment je peux avoir de l'expérience si je rentre pas sur le terrain ? A un moment faut prendre des risques...

"Si j'ai pas d'augmentation cette année, je démissionne".
Ah ah. Je l'ai dit cette phrase hein, plein de fois... Sauf que la boite est tellement importante qu'ils en auraient strictement rien à foutre que je démissionne, et que ça serait certainement pas une bonne idée stratégique pour augmenter mon salaire...
Et puis on va pas se mentir, niveau avantage, en terme de rapport "taf réalisé/salaire" je suis pas mal.
La boite en question a quelques antennes dans des grosses villes de province, (genre dans l'ouest ou le sud ouest) et ça peut être justement un bon moyen de bouger (ou pas).
Et puis démissionner l'année où je vais être papa... Comment dire... ou pas ?

Il faut donc remplir comme chaque année l'auto-évaluation.
Rien de pire pour quelqu'un qui n'a pas confiance en soit. Ah oui parce qu'il faut aussi être "objectif, mais surtout positif".
Je revois mes objectifs de l'année précédente... En me demandant comment j'ai fait pour écrire ça (sous la tutelle de mon chef hein... Chef qui ne partage bien sûr pas mon quotidien (même s'il est cool hein)...)
Le genre d'objectifs où t'as juste envie de dire "allez, objectif atteint. Vite fait quoi".

Et puis il faut se projeter... Dire qu'on aimerait bien bouger, mentir en disant qu'on aimerait bien évoluer "AILLEURS" que dans mon petit cocon que je me suis fabriqué...
Sortir de ma zone de confort, je sais que ça va devenir vital sous peu.
Mais pas cette année, cette année je vais devenir papa, et je pense que déjà ça, ça va me faire évoluer.

Bon, pas dit que cependant, professionnellement, ça fasse avancer le schmilblick...
"Ne souhaite pas bouger pour l'instant, parce qu'il est peinard là où il est. et que de toute façon s'il voulait bouger, tant que le client ne veut pas s'en séparer, ben il restera là" ? ...
Nan hein. ça va pas ?

Alors en attendant je procrastine.
Je relis les CR des années précédentes, et puis je chronophage... Sur Twitter, RSS, Facebook, Saint Seiya Cosmo Fantasy...
Ah zut, faut que je fasse cette putain d'autoévalualation...
Il y a tant d'autres trucs bien plus intéressants à faire qu'à vouloir planifier ce qu'on va "essayer de devenir professionnellement dans un an", sachant que peu importe ce qu'on écrit, ça n'aura pas d'influence dans l'obtention ou non d'une augmentation.

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