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36 ans... Bientôt 40...
12 octobre 2018

Un bonheur n'arrive jamais seul. Ou pourquoi ce film m'agace autant que je l'adore.

J'adore ce film (passé hier soir), et ce pour plusieurs raisons.

Déjà peut-être, parce que je suis un grand romantique qui refuse de s'accepter comme tel. Mon premier roman étant bien malgré moi une romance, CQFD.

Ensuite, Gad, dans ce film incarne totalement l'exact opposé que j'aurais tant voulu être dans une vie parallèle : l'artiste écorché, nightcluber, cœur d'artichaud, pianiste et musicien surdoué, vivant au jour le jour, avec un appart DE PSYCHOPATHE donnant sur le toit de Montmartre.
Il est à peu près tout ce que je ne suis pas, mon direct opposé : il est instable alors que je suis stable au possible, il est coeur d'artichaud autant que je suis fidèle, il n'aime pas les enfants... joker ! il vit à l'arrache tandis que ma vie est programmée comme du papier musique. Il est musicien, et... enfin un point commun. Vivre de sa musique, un rêve de gamin que je ne réaliserai jamais maintenant, je le sais. Il n'y a guère dans le film que c'est rentable. 

Et puis il y a cet amour improbable, qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

D'un côté, elle, alias Sophie la femme objet, séparée depuis 2 ans d'un mec suprapété de thunes, dont le seul rôle au quotidien consiste à élever les 3 enfants (et malgré la thune, elle fait ça un peu à l'arrache on va pas se mentir), et à faire femme potiche avec son "ex mari" à des expositions.
De l'autre côté, Gad, cet artiste bohème, qui doit être fauché malgré son appart de psychopathe, vivant dans l'ombre de son père musicien, qui ne cherche pas à se caser, mais juste à vivre. Mais parfois l'amour est plus fort (surtout dans un film scénarisé... car le baiser environ 3 minutes après la première rencontre, comment te dire que j'y crois pas un seul instant ?)

Ce film est tout bonnement énervant.
Agaçant.
Diaboliquement bien trop romantique. Bon pas aussi bien que Love Actually qui restera mon grall malgré tout hein... Mais quand même.
Je pense que dans la vraie vie, si je croisais le personnage de Gad, il m'agacerait par son côté "artiste perché vivant au jour le jour". En général on déteste ce qu'on n'ose avouer être.
Il n'y a pas plus homophobe qu'un homo refoulé (de là à dire que ça marche pour tout ? )
Moi qui voit toujours sur le très long terme, un mec qui ne sait pas de quoi demain sera fait me rendrait dingue. J'en serai autant jaloux que je le mépriserai.

Et d'un autre côté, c'est le côté un peu obligatoire et nécessaire pour une vraie comédie romantique : vivre en supposant que chaque jour sera le dernier, ce qui permet de vivre tout à fond.
Et dire que j'ai connu ça... Et qu'aujourd'hui j'ai juste envie de dire : plus jamais. Car lorsque l'amour est passion, il devient montagnes russes, et si l'on peut monter très haut, on peut aussi redescendre très bas. Trop bas. Assez pour vouloir mourir de chagrin, ou mourir tellement son cœur peut exploser.

Mais si j'adore aussi ce film, c'est également pour les costumes, hors du commun, surtout un et surtout dans une scène : 

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CQFD.
C'est quand même mieux que youporn ou voissa (#dedicaces), non ?

Voilà, c'est tout. Dans une prochaine note, je vous raconterai pourquoi j'adore tant Starship Troopers.

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