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36 ans... Bientôt 40...

5 septembre 2018

La fin d'un cycle. Un de plus.

Après des mois d'attente, ça y est, je suis fixé sur mon sort.
Fin décembre, je dirai adieu à une mission qui aura duré 3 ans et 3 mois.

Un peu comme le sport, dont le premier entraînement aura lieu ce soir, je sors de ma période de confort. "Pour me remettre en danger" avais-je écrit...
Oui, et non.

Il y a une certaine forme d'excitation dans la découverte d'un nouveau taf. Mais parfois on peut rapidement déchanter.
Et puis il y a toujours le fait de savoir ce qu'on quitte sans savoir ce vers quoi on va aller, qui est très angoissant... Ici on joue aux jeux vidéos entre midi et deux, on fait des barbecues entre nous et parfois on va même faire du sport sur l'heure du repas.
Et puis je connais tout le monde, et tout le monde me connaît. Je sais comment travailler pour que tout se passe bien, et les gens savent comment communiquer avec moi pour que je travaille.
Pas de chef relou ou de timing stressant à respecter, ici c'est à la cool. Idem pour les horaires.
C'est bien ça qui m'angoisse, le fait de retrouver un truc qui ne serait plus à la cool, mais qui serait en mode "rush time permanent".

Mais bon, si au niveau du sport le choix m'a été imposé sans vraiment que je m'y attende, ici je savais que ça finirait par arriver, c'est le principe même d'être en société de services, le fait d'accepter de pouvoir changer régulièrement de taf.
Au-delà de l'ambiance générale, de la possibilité de pouvoir continuer librement à facebooker et gmailer entre midi et deux mais surtout entre 9h et 18h, il y a aussi la géolocalisation de mon futur emploi.
On m'a parlé "vite fait" d'un poste pouvant m'intéresser. J'ai regardé où c'était, et j'ai juste pleuré... Aujourd'hui je mets 25 minutes (grosso modo) en 2 roues pour venir tafer, et si demain j'acceptais le poste, là où je bosse actuellement serait le premier tiers du trajet... Je ne parle pas des transports en commun où j'arriverais sur du 1h40 de transport aller, et autant pour le retour (si tout se passe bien hein).
Donc la future réponse si l'on me propose ce poste sera "non, trop loin".
Là, il n'y aura plus qu'à espérer qu'un commercial en face de moi ne me dise pas "tu sais, 1h30 c'est la moyenne du temps de transport que font les gens en IDF. Si tu refuses, ça peut être considéré comme une faute grave... Donc tes mignon, tu dis oui et tu fermes ta gueule"
ça aussi ça m'angoisse.
Parfois, l'employeur (chez qui la mission aura lieu) a plus de jugeote que le commercial, et demande lors de l'entretien : "vous habitez où ? Combien de temps vous mettriez pour venir ?".
Et puis d'ici quinze jours (déjà/enfin) j'aurai un bon argument le matin : "je ne peux pas partir de chez moi avant 8h45, c'est l'heure à laquelle je dépose bébé chez l'assistante maternelle..."

En vrai je suis terrorisé.
Je me rends compte que j'ai bien changé de caractère, et que je suis moins friand comme j'ai pu l'être par le passé de repartir à 0 avec un tableau noir vierge sur lequel je dois tout réécrire. Ici les gens connaissent mon passé (les FC de madame, la sortie de mon livre, mon humour) et mon présent (bébé, mes nuits blanches avec bébé, mes passions pour les talons).
Et puis je n'ai plus grand chose à prouver, ça a déjà été fait. Sans parler des entretiens techniques. ça, ça me fait flipper...
Recommencer à préparer des discussions avec des experts techniques qui me colleront sur des points que je n'ai jamais abordé ou étudié, ce qui me replongera dans la mauvaise conscience sur tout ce temps passé à correspondre/glander/stalkermesexssurlenet/ragersilencieusementsurlesgensdeTwitter/rienfoutre plutôt que d'être curieux, autonome et "autoformé permanent" comme mon taf de programmeur l'exige.
Un poste pour devenir chef de projet ? Pourquoi pas. Le problème c'est toujours qui est au dessus/en face... Tomber sur un connard qui comprend rien aux problématiques techniques qui voit juste l'investissement financier et attend des résultats, et qui met 8 barres de pression sans capter que s'il y a du retard c'est en partie de sa faute. Sans parler des caractériels qu'il faudrait gérer...
Je sais pas.
J'ai fait par le passé, ça s'est bien passé.
Bon à part mon burn out qui s'en est suivi, ma nana qui est devenue mon ex, notre appart qu'il a fallu vendre, l'autre grosse moche qui est arrivée dans ma vie sous la forme d'un mannequin, et le placard au taf dans lequel j'ai fini parce que j'avais pas convaincu mon boss (mais qu'il était pas capable de me dire en quoi je l'avais pas convaincue) : mais le projet a été livré en temps et en heure.
Une lointaine époque ça aussi... il y a 8 ans.
j'avais morflé pour le virage de la trentaine à cette époque... Cette nouvelle vie s'était jetée à mes pieds, sans que j'ai rien demandé à personne... Moi qui attendais juste paisiblement que madame tombe enceinte...
Et pan, Monsieur est cocu, il faut revendre l'appart est tout reprendre à zéro.
Génial.

Ce soir donc, sport pour me changer les idées.
Je suis tellement zen que j'en ai rêvé toute la nuit de ce premier entraînement dans une nouvelle équipe.
Sachant que c'est assez débile d'angoisser comme je peux le faire... Le coach m'a vu joué, il me connait car il m'a vu évoluer plus d'une fois dans le championnat, c'est pas "au dessus de mon niveau", alors quoi ?
Je sais pas. La peur de me rendre compte qu'une année de plus au compteur rend les choses d'autant plus dures. CMB.
Sans parler des petites nuits qui se multiplient depuis bientôt 6 mois et qui font que je suis pas au mieux de ma forme.
6 mois déjà. Wouah.

Sans parler de l'appréhension de "m'absenter 2 soirs par semaine" en "abandonnant" madame, seule avec bébé, alors que je pourrais l'aider à s'en occuper. Surtout si c'est une soirée de merde comme hier, ou bébé a décidé que non il dormirait pas de 20h30 à 6h comme tous les jours, mais qu'il resterait éveillé (en mode pile électrique ingérable) de 21h (après 30min de dodo) à 23h30, en rendant fou ses parents, avant de s'endormir sur son bib.
Par moment je comprends mieux l'égoïsme de mon père, qui préférait consacrer du temps pour lui plutôt que pour sa famille ou ses enfants (surtout moi), lui qui passait sa vie la tête dans ses projets perso mais toujours pro (c'est l'avantage lorsqu'on est profession libérale, il n'y a parfois pas vraiment de frontière entre le perso et le pro...)
Lundi soir je verrai pour la dernière fois ma psy, faute de budget à cause de l'ass mat. Je sais pas si c'est une bonne idée, mais une fois de plus : pas le choix. N'étant pas encore rentier ou écrivain célèbre qui touche masse de thunes, il faut faire des croix sur certains luxes, elle en faisait partie.
Elle a demandé à ce qu'on se voit une dernière fois, pour faire un bilan (lundi prochain donc).
Je doute que ce bilan ressemble à celui que je m'étais imaginé dans mes fantasmes lubriques que j'ai pu avoir avec elle (car oui, ma psy m'a toujours fait fantasmé malgré le fait qu'elle n'ait jamais porté autre chose que des gros collants noirs, son côté "godiche un peu perchée à côté de ses pompes", grande et mince (et maman)).
Je ne lui ai jamais dit. Je ne pense pas que je lui dirai, ça risquerait de tout gâcher.

Je crois que la rentrée pour moi n'aura jamais été aussi différente que les précédentes années.
Thats life.

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24 août 2018

Youpi c'est la rentrée.

11 chapitres à écrire, 5 à réécrire.
Voilà le bilan de mon été.
Enfin oui et non, j'ai appris d'autres choses : un bébé à 5 mois à la plage ça sert à rien, et faire l'amour dans une douche à l'italienne c'est cool et possible, même si madame a des pertes.

Tout ça est passé bien trop vite (pas la douche hein, les vacances). Je voyais ça avec énormément d'angoisses, comme d'hab, mais dans l'ensemble ça a été cool, même si pour le coup je regrette de ne pas avoir pu plus profiter un peu plus de ma famille.

Durant les premiers échanges avec une partenaire éventuelle, il devrait y avoir la question : "passer des vacances en famille ça veut dire quoi pour toi ?".

Ma sœur a corrigé mon manuscrit, dans sa 3ème mouture, me donnant suffisamment de grain à moudre pour en faire une 4ème. Elle se proposait de m'aider à le recorriger une fois qu'il serait réécrit, allant même jusqu'à réécrire certaines phrases.
Mais le délai chez elle, c'est compliqué (Déjà qu'elle aurait du profiter des 2 semaines de congés avant qu'on se voit pour le finir, mais qu'elle l'a au final terminé vite fait une fois sur place, limitant le temps imparti pour trouver de nouveaux éléments de scénarii crédibles...)
"Une correctrice me ferait ça en 2 semaines pour 700€".
- je te le fais pour moitié moins, me propose t elle.
"Et niveau délai ? "
- Tu tolères combien de temps de retard à ces 2 semaines ?

Elle n'arrive pas à comprendre que contrairement à elle qui veut attendre sa retraite pour écrire ses romans, moi je cours contre le temps, j'ai mis du temps à écrire alors il faut que ça avance rapidement maintenant. C'est pas comme si j'étais sur ce projet depuis 2014... Pas forcément non plus envie de la presser tous les jours en mode "t'en es où ? ".

Le retour au taf a été compliqué.
Essentiellement parce que je n'avais pas grand chose à y faire. Les prochaines semaines ne s'annoncent guère plus remplies, ce qui me laisse pas mal de temps pour écrire (si encore j'avais la motivation), me laisse supposer un prochain changement de mission. Raison de plus pour clôturer ce projet artistique avant d'arriver dans une nouvelle boite, dans laquelle il me faudra un peu de temps histoire de faire mes preuves, avant de recommencer à glander.
Une des rares raisons pour laquelle j'ai apprécié de revenir bosser, au delà des collègues qui dans l'ensemble sont plutôt bons délires, (et parce que les travaux chez moi donnent pas vraiment envie d'y passer ses journées tellement c'est bruyant) c'est parce que j'ai plus à entendre bébé qui chouine (malgré le fait qu'il grandisse bien et soit adorable lorsqu'il rigole, mais tellement relou lorsqu'il chouine) bébé qu'il faut occuper (et ce syndrome en mode "je suis un papa indigne lorsque je suis sur ma tablette au lieu de profiter de lui), et la maman de bébé qui peste dès le matin sur bébé parce qu'il n'a pas d'appétit (ben oui là il fait ses dents...), ou qui me demande "je lui mets un sweat pour sortir ou pas ? " et autre "je lui mets une gigoteuse ou juste le pyjama pour cette nuit ? " comme si j'avais la réponse en tête.
Elle sait bien nager mais pourtant, c'est la championne pour se noyer dans un verre d'eau putain. Pourquoi je suis pas tomber sur une meuf sûre d'elle ? Elle aurait apporter un peu de sérénité à notre couple...
Dans quelques semaines, la maman aussi reprendra le boulot après son long congé mat de presque un an, ce qui voudra dire changement de rythme de vie, avec les matins durant lesquels je devrai amener bébé chez l'ass mat (et donc me lever une heure plus tôt pour gérer le transfert de bébé de la part de la maman qui part tôt...).
j'angoisse déjà à l'idée d'y penser.

ça plus le sport, et cette nouvelle équipe dans laquelle je vais commencer à jouer d'ici une semaine. Je ne pourrai sûrement plus aller vider mon sac 2 fois par mois chez la psy, "budget ass mat" oblige venant sévèrement creuser dans mes finances, et qui ne me permettra plus de prendre 100€/mois pour moi. Lundi prochain risque d'être ma dernière séance... c'est triste.
Peut-être que si j'étais pas propriétaire, j'aurai plus de sous pour en profiter ? (oui c'est une dédicace pour toi... madame bim!)

Je me sens perdu dans toutes ces angoisses autant que régénéré par ces vacances, prêt à aller de nouveau de l'avant. Hier j'ai couru avec des collègues de taf entre midi et deux, et j'ai été ravi de voir que 3 petits jeunes (dont le plus jeune est né l'année où je passais mon bac...) étaient bien derrière moi en mode "fin de leur vie". Alors certes, ils ne courent jamais ou rarement du coup l'âge ne joue pas uniquement, l'entrainement joue pas mal... Mais pour le coup, niveau égo ça m'a fait du bien de voir que malgré mon âge avancé et avançant, j'étais toujours là physiquement, et ce malgré mon bide dont je sais maintenant que je m'en débarrasserai sûrement jamais.

Comme tous les ans revient à cette époque le fameux questionnaire au sujet de mon taf, qu'il faut remplir : "qu'avez vous fait, que faites vous, et que voulez vous faire" imposé par ma boite. Rien de pire comme exercice pour un zèbre en plein syndrome de l'imposteur.

Chaque année, rythmé par une nouvelle rentrée qui rappelle que le temps passe, reviennent les mêmes questions et autres angoisses, pas envie de regarder ce que j'ai fait, ni même ce que j'ai envie de faire, car de toute façon, à quoi bon, lorsque je serai en intercontrat on me mettra au premier poste disponible, alors pourquoi se prendre la tête à cogiter sur ce que je veux vraiment ?

Au mois d'octobre, cela fera 3 ans que je suis là où je suis. 3 ans que tous les 3 mois, on prolonge ma prestation. Comment se projeter lorsqu'on est incapable de savoir ce qu'on fera dans 3 mois ou en se rendant compte que 3 ans plus tard, on a pas bougé ? Certes, c'était aussi parce que je le voulais bien, car là où je suis c'est une bonne planque.
Mais le Gepetto sur mon épaule gauche me souffle sans cesse : "tu te doutes qu'un jour, tu vas payer tous ces mois planqués là où tu es... Et tu te diras putain, mais qu'est ce que j'ai pu glander tout ce temps, alors que les technologies, à côté de moi, elles continuaient à galoper... ". Ce jour là, j'irai me jeter sous un camion.

Ah merde, j'oubliais, je peux plus maintenant que j'ai un bébé... Ra, putain de vie.

30 juillet 2018

Vive les vacances.

En fait, c'est un des trucs que j'avais pas du tout calculé ou en tête, vu que tel que je l'imaginais, notre bébé serait tranquille, doux, s'endormirait tout seul, et ferait caca des paillettes de rose, comme sa maman, c'est que j'angoisse d'être en vacances.

Parce que oui, avant les vacances c'était cool, plus de taf, grasse mat, en mode 2 de tens, tout ça, mode bien quoi.
Sauf que là, les vacances ça va rimer avec : je dois aider la maman, toujours en congé mat, à calmer bébé qui hurle à 6h du mat, que je vais être bon pour me lever lorsqu'à 4h du mat, monsieur est affamé parce que son dernier biberon de 150 (on a lui fait 180ml mais il s'est endormi dessus) remonté à 4h...

Hier il nous a fait une spéciale.
Couché à 21h30, là on se dit "ypeee". Réveillé 1 heure plus tard. Un rôt sans doute. On le prend, le berce, il se rendort illico.
Je le pose sur son lit, il se retourne sur le côté, je le remets sur le dos, il se remet sur le côté. Bon je dis rien (non parce que je préfère qu'il soit sur le côté plutôt qu'il se réveille).
15 minutes plus tard, réveil...
Rebelote, sauf que là il avait faim, genre on l'a pas nourri depuis 2 jours. Il défonce son 90ml (on lui avait fait "que" un 90ml vu qu'il avait calé sur un 150ml (alors qu'on lui avait EGALEMENT préparé un 180ml) 2 heures plus tôt... en mode "oui, il a faim mais bon, il vient de manger quand même..."
Il s'endort dessus (donc pas de rot possible). Je le berce, en marchant (il est à la verticale sur moi) et au moment de le mettre dans le lit (passage vertical/horizontal donc) il se réveille. YOUPI !
Et puis réveil en mode pleurs, c'est la fin du monde, mais retirez moi le couteau de derrière mon dos qui me fait hurler tout ce que je sais.
Je perds 10db à chaque oreille en plus de toute forme de patience. Mais tente de le bercer malgré tout.
N'y arrivant pas, la mère le récupère, et le berce. Elle le met dans le coussin d'allaitement sur le canapé du salon (vs le lit parapluie de notre chambre). Il dort. Sauf qu'il va falloir le déplacer dans le lit parapluie qu'il dorme dans son vrai lit (et la maman aussi).
Mais c'est chaud car ça peut le réveiller...
Je le prends, et alors qu'il est en train d'être mis dans son lit parapluie, il se réveille.
En pleurs. Puissance 100 000.
Je le berce, en lui hurlant des CHHHHH lorsqu'il redouble de pleurs.
Je frappe le canapé de mes pieds, histoire de canaliser ma colère, et mon agacement face à ces pleurs, plutôt que de fracasser bébé contre le mur en disant "PUTAIN MAIS DORS BORDEL".
La maman, à bout de force suite à la petite nuit de la veille prend le relais.
Je m'isole devant un écran. Je m'en veux à mort, d'avoir une fois de plus pété un câble, d'avoir rongé mon frein, de n'avoir su garder mon self contrôle. Je me demande à quel endroit ça a merdé dans notre éducation d'avec bébé. Pourquoi moi, pourquoi lui.
Il a fini par s'endormir sur le canapé, avec la maman à côté.
Encore une nuit de merde.

Et les vacances ça va être ça... Sauf que je devrai me lever la nuit pour dépanner la maman.
Alors il y aurait bien la possibilité de confier bébé le temps d'une nuit à ma mère et ma sœur, mais pensez vous... Madame a trop l'esprit possessif et s'y oppose fermement...
Est ce que ce serait une fuite ? Ou pourrait on la juger pour ça ?
Perso, j'appelle ça de l'instinct de survie. Parce qu'on doit dormir un peu de peur de devenir totalement fou, et de faire de la prison pour infanticide.

Les vacances de rêve d'hier, avec l'appart avec vu sur la mer et une mer qui va être trop chaude cette année vont devenir quotidien ingérable... Parce qu'un bébé de 5 mois à la plage, ça sert à rien. ça va chouiner. Jouer avec le sable ? Ah ah vous n'y pensez pas... Mettre les pieds dans l'eau ? Attention à la différence de température ! Le faire jouer dans une mare d'eau ? Mais si des gens ont fait pipi dedans...
J'en suis ravi à l'avance.

Et je ne parle pas du chargement de la voiture (en mode ras la gueule de ouf), et du voyage (2 fois 2 heures... ), étant donné que bébé dormira peut être 2h, mais je doute qu'il dorme 4 heures... Et lorsque bébé est dans son cosy, c'est la merde... parce qu'il veut être dans les bras, sauf que dans les bras sur l'autoroute, c'est dangereux en plus d'être illégal.
ça aussi c'est chiant.
Bref. Vacances épiques en vue.

Ah oui, je viens de voir cet article qui précise : "bébé de moins d'un an à la plage, ça ne sert à rien, et c'est chiant. "

Si seulement je pouvais creuser un trou dans le sable, me mettre en PLS dedans, et me réveiller 15 jours plus tard pour la reprise du taf...

23 juillet 2018

Dîner de cons.

J'adore ce film. J'ai du le mater une bonne vingtaine de fois, mais les répliques, que pourtant je connais par coeur, sont devenues cultes, et le visage des acteurs est so... [indescriptible].

Mais je me suis rendu compte qu'en le revoyant hier, javais zappé que Lermite était dans l'édition, et que son ex ami Juste, était auteur.
Du coup, je me suis replongé dans l'histoire, appréciant d'autant plus la relation entre auteur et éditeur.

Et justement, mon éditeur m'a répondu à mon mail ce matin, suite à mon envoi de mon dernier roman, orienté "Polar d'anticipation".
Mon mail comportait également mon manuscrit (ça aide) ainsi qu'un résumé entier et détaillé de tout le livre.
Sa réponse (après une relance) m'a bien calmé, même si "stratégiquement" je comprends. En gros, la SF ne fonctionne pas très bien et du coup, elle n'en publie pas au format papier, et me conseille d'aller voir d'autres éditeurs pour ce livre là.

... Sauf que putain, SF quoi... Star wars c'est de la SF, les gardiens de la galaxie, ou des trucs dans l'espace ou scientifiquement impossible c'est de la SF ! Là on parle d'une mini projection en 2024 quoi... Sachant que le gros de l'histoire tourne autour d'une enquête, qui n'est dévoilée qu'au milieu de la seconde partie.
La SF entoure le sujet principal qui est plutôt un Thriller.

Mais bon, c'est comme ça.
"Un mal pour un bien", me dit-on à droite à gauche, vu à quel point mon premier roman aurait mérité un bien meilleur succès que celui qu'il a eu (environ 300 ventes).

Sortie donc de la zone de conforts, et nouveau projet à venir (une fois cette version corrigée) : envoi en masse à des nouveaux éditeurs, vu que j'ai la bénédiction de mon "éditrice", (avec qui je ne couche pas, contrairement à Lermite dans le dîner de cons donc).
J'accepte la chose, tout en ayant bien les boules, parce que cette histoire est vraiment bien, et j'ai envie qu'elle marche, pour que l'éditrice s'en morde les doigts de ne pas m'avoir publié, tout en me disant que malgré tout, sans le premier contrat qu'elle m'a gentiment accordé, je n'aurais jamais été publié, j'aurais vendu 0 livre, et je n'aurais donc pas tenté et réussi à en écrire un second.
Mais quand même.

Le truc qui me blase dans l'affaire, au delà de référencer toutes les ME qui publient des écrits assez variés pour être sur plusieurs styles et pas qu'un seul, au format numérique ET pour qui les dépôts de manuscrits sont ouverts (ce qui n'est pas le cas partout) c'est le délai de réponse : entre 1 mois et 1 an, avec une moyenne autour de 6 mois, sans parler des "sans retour à plus de 3 mois, considérez le comme un retour négatif".
Sans parler du délire "premier arrivé, premier servi", à savoir que peut être qu'une petite ME sera plus rapide et que je ne ferai qu'un faible tirage, alors qu'un mois plus tard, une plus grosse ME sera intéressée, sauf qu'ayant déjà signé dans la première et plus petite ME... C'est là où "choisir c'est renoncer" prend tout son sens.

Là j'avais tout, je savais comment ça fonctionnait, je savais qu'une fois la date donnée ça serait bon je serai publié le mois en question... Mais non, ce style ne vend pas chez eux.

Tant pis. J'irai vendre mon best-sceller ailleurs.
Na.

18 juillet 2018

Dentiste.

Je crois que toutes les copines "non maman" qui lisent mon blog de "papa" ou à qui j'ai parlé de mes premiers mois de paternité n'ont qu'une envie : se faire ligaturer les trompes.

J'essaie pourtant d'être le plus "optimiste" possible hein... Relativisant, disant que le notre est un peu spécial... Le côté visiblement "hyperactif" et "précoce" (parce que putain il est tellement en avance sur tout à 4 mois) n'aide pas les choses, surtout lorsqu'il est mis entre 2 parents ayant un naturel angoissé.
Mais alors ce que je crois que je supporte le moins, c'est de ma faire "charrier", par une nana qui n'a jamais eu d'enfant (et qui n'en aura jamais), qui se permet de me faire la leçon, et de m'expliquer la vie "de par les expériences de ses amies".

Mais meuf, t'es qui ? T'es qui pour savoir ce que c'est que d'être un parent ?
Alors certes, elle a des putains de nichons (je me demande à chaque fois quel peuvent être ses mensurations), mais parfois elle me fait bien pitié.
L'autre jour, on parlait de l'accès à la propriété, et elle se plaignait, du haut de ses 45 piges révolues de pas avoir eu "la chance" d'acheter, rapport à ce que ça coûte "avant" le crédit (les frais notariaux, l'apport, tout ça).
Sauf qu'elle roule en Audi A3... Et que moi je roule en 307.
Eh ouais, t'as un moment, faut juste choisir les bonnes priorités, et se poser les bonnes questions.

Pauv meuf va. Certes, je me plains du fait qu'il est dur d'avoir un nourrisson de 4 mois qui a pleuré hier soir 3 heures non stop (100% véridique) sans comprendre ce qu'il a, mais au moins, moi, j'aurai une descendance. Remarque, il est pas plus mal que toi t'en aies pas, avec ta manière de juger les gens sur des "on dit" (et ce malgré tes gros nichons).
Mesdames, si vous n'avez pas d'enfants, juste, fermez vos gueules sur la manière avec laquelle les jeunes parents ont le droit de vivre leur paternité/maternité : parce que vous ne savez rien (un peu comme John Snow quoi #références).
Bref.

En parlant de dents (vu qu'à priori c'est la raison pour laquelle bébé fait ses crises) l'autre jour j'ai été chez le dentiste, le truc basique, comme on va faire une vidange au garage, ben là c'était pas pour une vidange mais pour un détartrage, vu que ça faisait bien 2 ans, depuis mon déménagement (et avant) que je n'en avais pas eu, et que ça commençait à vraiment se voir.

Tu l'as en tête, le moment où tu vas faire une vidange, et qu'on te sort qu'il faut changer la voiture tellement elle est pourrie de partout ?
Ben j'ai eu à peu près la même.

D'entrée de jeu, la dentiste avant même qu'on se soit dit bonjour, elle me parle chiffre, et chirurgie dentaire esthétique, elle me parle gouttière et appareil et tout... Oui, il s'avère que j'ai ce qu'on appelle "les dents du bonheur" (comme Yannick Noah quoi), mais que ça me va bien... Non moi j'y allais pour un détartrage, et demander si une incisive commençant à se faire chevaucher par une autre dent, n'allait pas évoluer... "non, ça il n'y a aucun risque".
Bon, super.
"Et vos dents du bonheur vous voulez vraiment les garder ? "
Ben écoutez, oui. Merci ! Je vous demande pas si vous êtes contentes de vos petits seins, à vous, hein ? On va se respecter d'entrée de jeu, vous êtes mignonne.

Radio des dents, le truc "gratuit" pour ton premier rdv, qui doit générer un putain de blés chez les dentistes... et là bilan :
"Ouh là, mais c'est quoi les plombages que vous avez sur 4 de vos dents ? C'est de la céramique ? Ou la la, pas bien... C'est plus étanche, c'est de la merde, faut changer. "
"Heu... On fait le détartrage et on en reparle ? Nan parce que lorsqu'on me les a posé, ça avait pas l'air d'être de la camelote comme matériau...
"Oui mais ça a évolué entre temps, et maintenant on peut le dire que c'était de la merde. "

Et bingo, pendant le détartrage, il s'est avéré que l'un de ces plombages "pas assez étanche", était atteint d'une carie, que je l'avais même pas senti.
Youpi youpi.
Et puis je l'ai tellement vu venir, avec son joli sourire (ouais, j'ai choisi en fonction de sa gueule sur doctolib), à voir comme j'étais guère plus qu'une vache à lait...
"Alors, vous allez demander à votre complémentaire combien ils remboursent, et suite à ça je pourrai vous faire un devis".
En gros, demandez de combien on je peux les racketter, et je ferais en sorte que vous ne payiez rien...
Quel putain de scandale cette manière de travailler...
1000€ (dont 0 de ma poche) pour 4 plombages, et 2 heures de boulot, la gueule grande ouverte. Et encore, une chance que j'ai pu protester, car elle voulait me les enchaîner à la suite... Ben oui t'as bien raison. Je préfère encore avoir 2 piqûres, mais douiller 2 jours de suite, que de souffrir 2 heures de suite, et d'être amorphe en rentrant...
Et je vous passe les whatmilles rappels entre doctolib et le cabinet qui m'a appelé 2 fois pour être sûr que je venais toujours... J'ai tellement envie de me chier dessus et de pas y aller, mais bon, il le faut bien si je veux pas que cette carrie "que je sentais pas", s'aggrave.

Déjà que je suis déjà pas bien de savoir qu'en rentrant, on va encore sûrement avoir droit à une belle sérénade de pleurs toute la soirée parce que bébé fait ses putains de dents... (ou qu'il y a autre chose mais qu'on sait pas quoi...). Je me suis même mis à un moment des boules Quies tellement j'étais au bout de ma vie...
Et dire que demain il va recevoir son rappel de vaccin des 4 mois, et qu'il va être pas bien toute la journée... J'ai tellement hâte (ou pas).

(Contactez moi en MP si vous voulez un bon contact pour vous faire ligaturer les trompes. J'ai un ami, qui m'a dit qu'il était pas gynéco, mais qu'il pouvait jeter un coup d’œil pour dépanner...)

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11 juillet 2018

On est en finale. Alors arrête de troller, et kiffe bordel.

Je vois pousser partout dans le vaste monde des réseaux sociaux des coups de gueules, incompréhensibles : "je ne suis pas fier d'être en finale lorsque je vois toutes les saloperies que nous fait notre gouvernement". Oui parce qu'il est presque devenu "virtually fashion" de boycotter la coupe du monde quand t'es sur un réseau social.

J'ai juste envie de leur dire à toutes et à tous : "mais fermez vos gueules putain".

Ces dernières années, la France a été de plus en plus divisé. Opinions politiques, grèves, racisme, sexisme...
La coupe du monde est le moment où toutes ces putains de différences s'oublient. Le Portugal, l'Algérie ou le maroc, l'Espagne ne sont plus en lice (oui, certains ne l'ont jamais été) : tous les Français sont bleus maintenant.

Tout le monde vibre, et si ce n'est pas le cas devrait vibrer.
Je suis le premier à ne jamais regarder de football, outré par les fortunes qu'ils gagnent, et l'abrutissement de bon nombre de supporters. Mais là, ça n'a rien à voir (je suis d'ailleurs blasé de voir qu'il n'y a pas eu un seul mot sur l'équipe de France volley, qui a échoué en finale de world league (un genre de coupe du monde "officieux"), après s'être fait corriger par les géants Russes, alors que le match était en diffusion sur l'équipe dimanche soir... Enfin)..
Certes, on peut se dire que la coupe du monde de foot se passe en Russie, qui n'est pas la championne des droits de l'homme, ok. C'est dit, Poutine est un connard. So what ? (attendez, je dis au Sniper qui vient de surgir d'un coin du bureau de rentrer chez lui, je ne savais pas que la blogosphère était surveillée à ce point...). Certes, les dents du sélectionneur sont pas très belles, ok. Certes, les bleus ont fait une première partie un peu transparente, mais ils ont fait le job : passer en 1/8ème. Ok. 
Certes, ils gagnent des primes de match de ouf. Ok. Mais concrètement, par rapport à leur salaire mensuel, ce n'est pas grand chose (l'argument qui revient : "oui mais ils gagnent je ne sais pas combien de smic à chaque victoire ! ne pourrait on pas le reverser aux pauvres et aux SDF ? Oui, je propose que des licornes arc-en-ciel les redistribue aussi)... Surtout qu'une partie d'entre eux ont proposé de reverser une partie voir la totalité de leurs primes à des associations caritatives. Putain mais c'est beau, non ? C'est pas les grévistes de l'afrique de 2006 qui auraient fait ça... 
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont de toutes les origines, et ils nous vendent de la joie à défaut de nous vendre du rêve. Kiffez bordel. Arrêtez de faire les rageux parce que c'est du foot. 

Alors certes, ça n'empêchera pas un terroriste de faire des dizaines de morts en se faisant péter, ou un scandale sexuel d'éclater, ou un président de faire des réformes, ça ne changera pas les riches de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvresmais en attendant, c'est juste bon de vibrer tous ensemble, en oubliant nos différences, parce que jusqu'à présent, on ne peut pas encore nous taxer de la thune sur "le bonheur".  
Une copine filmait blasée les ébats de joie en bas de chez elle hier, je lui ai expliqué que si ça se produisait une fois tous les 4 ans pour ne pas dire tous les 20 ans (la dernière fois où la France était en finale) c'était pas bien grave. Elle ne m'a pas répondu (alors que bon, j'avais les mêmes en bas de chez moi hein...)

Alors vibrons. Et allez les bleus.
Continuez à nous vendre de l'espoir, du rêve, et rapportez nous cette seconde étoile. <3

4 juillet 2018

L'affiliation des liens Internet me rend dingue.

Les plus ancien(ne)s qui me lisent ici, savent que j'ai fait partie des premiers bloggeurs lorsque la blogosphère a vu le jour aux alentours des années 2000.

A l'époque, on blogguait essentiellement en respectant ce qu'était un blog, à savoir un web/log, à savoir un journal écrit.
Les gens racontaient leur vie, et lisaient celles des autres. On commentait spontanément, ou pas. C'était l'époque lointaine du regretté u-blog.net, durant laquelle le rss reader de google était encore en vie, avant qu'il soit retiré par Microsoft, estimant que ça ne générait pas assez de revenus.

Et puis le temps a passé, et certains blogs se sont spécialisés. Ce qui hier était des journaux intimes sont devenus des blogs de cuisine, de mode, de beauté, de bébé.
Et certains métiers sont apparus, comme youtubeur, bloggeur ou influenceur.
Je ne suis pas de youtubeur en particulier, si je suis tombé sur certains tutos pour faire des solos de guitare, c'est totalement au hasard. J'ai commencé à en suivre un dernièrement, qui faisait des vidéos sur un jeu de smartphone, mais le côté "pouce en l'air, commentaire", et "je passe 3 plombes à attendre que les gens se connectent sur mon live" m'a suffisamment agacé pour que j'arrête.

Je vais revenir, durant cette bonne période de solde sur tous les liens que je vois passer, à travers des blogs ou des tweets, qui pointent vers articles sur amazon, ou autres, qu'on appelle des liens "affiliés". Vous ne savez pas ce que c'était ? Moi non plus, mais je me suis renseigné.

A la base vous suivez un twittos qui poste régulièrement, et bing, il vous dit que tel aspirateur est super bien, qu'il en a essayé plein et qu'il kiffe celui-ci.
Vu que c'est sur Twitter, vous ne voyez qu'un "tinyurl" donc pas d'arnaque possible.
Vous le croyez (vu que vous le suivez régulièrement), et vous cliquez sur le lien.
Vous n'avez pas vu (comme moi) que dans l'adresse du lien il y a ce mot magique : "tag=xxxxxx", dans lequel xxxx est l'identité du bloggeur ou du twittos.
Peut-être que vous n'achèterez rien, ou que si vous êtes un acheteur compulsif, vous achèterez un truc dans les 24h sur ce site.

Comment ça se passe ? Eh bien lorsqu'un "follower" clique sur ce lien, ça créée un cookie (se référant à la personne qui a proposé le lien) sur l'ordi de la personne, qui aura une durée de vie de 24h.
Toute commande faites sur le site sur lequel il aura cliqué dans les 24h (sur l'article ne question ou un autre), la personne "affiliée" (donc qui a filé son tag) touchera 4% sur la ou les ventes réalisées.
4 putain de %. Multipliez ça par le nombre de personnes potentiellement amenées à cliquer sur le lien avec la probabilité d'acheter un truc sur amazon...

Et voilà.
Derrière le "bon conseil", il y a en fait quelqu'un qui va se faire de la thune alors que peut être il n'est même pas sincère hein.
Vous a t il dit qu'il toucherait une comm dessus ? 9 fois sur 10 non.
Est ce que vous auriez cliqué sur ce lien en sachant ça ? ça, je ne sais pas, je ne suis pas à votre place. Moi perso, non.

Et il y a un truc dérangeant là dedans, c'est que le "conseil", n'est pas "gratuit", il est purement intéressé, ce qui fait que la personne peut juste vous vendre de la merde, juste pour se faire des thunes. (Oh, il serait vil de ma part qu'il y a des gens comme ça dans la webosphère...)
De plus, il se peut que la totalité de ses revenus soit en rapport avec ça, et ça m'agace.
Est ce de la jalousie ? I dont think so, but who knows...

Et des fois, ça passe totalement inaperçu... Du genre les mamans bloggeuses qui mettent des liens sur "10 conseils pour voyager avec bébé", et pan, une 20taine de liens "affilliés" dedans. En plein pic de soldes sur amazon, tout est dit.

Je tiens un blog dans lequel je raconte ma vie de papa, ou un autre blog dans lequel je parle (plutôt parlais) de mes voyages, mais je n'ai pas pour ambition d'en tirer un quelconque revenu.
Parce que je trouve qu'il y a un côté pas franc du tout de transformer des bloggeurs en "ultra-consommateurs", surtout lorsque tout le monde n'est pas au courant qu'un simple lien permet à la personne qui l'a donné de se faire des thunes...
Après on va me dire "oui, mais il y a de la recherche, ils ont fait des tests, un article met du temps à s'écrire etc..." => Heu, personne ne les a forcé à faire ça, non ?
Combien sont sincères dans le lot ? Je ne sais pas. ça ne m'intéresse pas, et vu que je fuis ce genre de blogs...

Alors oui, vous sentez de la rancœur en moi, car je suis blasé de voir ce que la blogosphère est devenue. Ce qui était hier un espace d'expression et d'échanges gratuit est devenu un putain de repères ou il faut faire la course aux visites, aux stats, aux comms pour gagner en crédibilité, en followers, et en lien d'affiliation, car 4% multiplié par 1000 followers potentiel, dont la moitié ferait 20€ de commande, ça fait 400€ de revenus.
Je trouve personnellement que c'est une forme de vol.
Certes, l'usager final qui commande n'y verra pas grand chose, il ne payera pas plus tard, mais dans ma tête, la philosophie du blogging est tuée en réagissant de la sorte. Et je ne parlerai pas des articles "sponsorisés"...
Si on résume ça à "la vraie vie", c'est un peu comme si une personne t'emmenait dans un magasin pour te montrer un article, puis ressortait après, et à chaque fois qu'une personne achète un truc, il touche une comm. Dans les pays du tiers monde, ça s'appelle les rabatteurs. Et les gens les fuient.
Sur le net, ça s'appelle des influenceurs. Ou des bloggeurs (pseudo influenceurs, mais non assumés)


Voilà pourquoi aujourd'hui tant de blogs m'agacent, ce n'est pas la qualité de l'écriture, mais la course aux stats parce que derrière les stats on s'en fout des gens ou des followers, il y a surtout de la maille à se faire. Et je vous passe les "et vous qu'en pensez-vous ? " totalement désintéressés qui ne sont là que pour générer du comm, afin de crédibiliser le blog en question, car c'est en fonction de ça que le pourcentage d'affiliation sera négocier...

Vivre de mon blog ? être payé pour faire le tour du monde ! Ouais, ça me ferait clairement envie (pas celui ci hein), comme ça je pourrais faire autre chose.
Mais ce serait trop contre nature.
Et puis j'aurai trop l'impression d'être devenu une pute, il y aurait trop de superficialité dans mes écrits, et je n'ai pas envie de perdre ma franchise, et de dire que tel hôtel c'est de la merde si j'ai envie de le dire.
Rien que m'imaginer écrire pour faire la course aux likes, aux comms ou qu'en sais je me ferais vomir.

Je préfère passer mes journées de taf à avancer sur mon bouquin. Au moins, il n'y a que mon employeur que j'arnaque.

Voilà.
Pensez-vous la prochaine fois que vous cliquez sur un lien d'un bloggeur ou d'un twitter "affilié".
Ou alors, faites vos commandes sur amazon en navigation privé. Comme ça, personne ne se fera un revenu sur vos commandes, mise à part Amazon (mais bon, eux, c'est leur taf).

25 juin 2018

Cauchemar.

Comme tout rêve ou cauchemar, je ne sais pas trop où et comment mon rêve/cauchemar commence.
Je vois juste qu'on est vendredi, et que je pars du taf, dans lequel je bosse dans une pièce isolée, pour une grande surface. Genre Auchan.
Une semaine s'est écoulée, durant laquelle je n'ai rien foutu, et il va falloir l'expliquer à mon chef de SSII, la semaine prochaine.
Mais genre, rien foutu en mode, je n'ai même pas ouvert le portable sur lequel je reçois des mails. Je n'ai donc pas vu le milliard de mails qu'on m'a envoyé, hein... Non, j'ai avancé sur d'autres choses plus perso, genre mon roman.

Sauf que... A la sécurité, en sortant, on m'arrête. Je dois me rendre immédiatement dans un bureau, où une partie de la direction m'attend, étant donné que je n'ai pas ouvert mes mails de la semaine, et que je n'ai pas daigné répondre aux appels à l'aide sur mon programme qui est déployé (et qui n'ayant pas été testé auparavant, ne marche pas, et a tout fait planter...).
Putain, une semaine sans ouvrir ma boite mail... Mais merde, qu'est ce que j'ai foutu ? Comment vais-je pouvoir expliquer ça à ma hiérarchie, moi qui passe ma vie dans ma boite mail ? Je cherche des excuses... javais des problèmes de connexion, j'avais perdu le chargeur... j'y ai pas pensé... 

Je me rends donc au bureau en question, mais ne le trouve pas... Perdu dans un dédale de bureaux. Je tente donc une nouvelle fois de sortir, mais un caissier me chope... "hey toi, tu t'en vas pas, tu vas au coin, le temps qu'on vienne te chercher... Tu t'as pas t'en sortir comme ça".
Au coin. A mon âge... Un caissier qui me demande ça... Mais putain merde, s'ils avaient fait leur taf correctement, ils auraient pas déployé mon taf en prod, sans déconner...
Oh putain, mon commercial va me tuer... Peut-être même qu'il va me mettre à la porte, et ça sera la descente aux enfers... Le chômage, ma nana qui partira avec le bébé, l'alcool, les putes, TPMP, et enfin la rue. Dans 1 mois, je quémanderai de la thune, en disant "bonjour, une petite pièce ? merci bonne journée", au pied des galeries lafayette pour avoir de quoi m'acheter un burger au mac do du coin, et de la drogue pour oublier que je suis une merde.
Toujours à attendre au coin à m'imaginer mon avenir, personne ne vient me chercher, le caissier m'indique donc une nouvelle fois, où je dois me rendre... ça ressemble à la gare de Lyon.
Mais par chance, quelque chose me tire de mon sommeil, c'est bébé, bébé qui pleure parce qu'il a faim et que maman est en train de faire chauffer le biberon à côté.
Il est 4h du mat.

J'hésite à refermer les yeux, par appréhension de retomber dans ce rêve, ce cauchemar, de mon inconscient qui me rappelle que la semaine précédente, je n'ai rien branlé.
Alors certes, c'était un peu particulier... Mardi j'ai décidé que mercredi je resterai à l'appart pour aider maman à ne pas péter un câble, et puis jeudi j'avais déjà posé ma journée pour accompagner maman amener bébé à sa visite des 3 mois et demi. Semaine de 2 jours, se terminant par une petite journée, un vendredi, coupé par une activité sportive entre midi et deux avec mes collègues de taf nous faisant revenir à 14h30... Pour un départ à 17h... "oh, sérieusement, je vais vraiment me mettre à taffer à cette heure ci ? Seriously ?"
En plus, je bosse en ce moment sur un truc en mode "R&D", comprenez recherche et développement, on teste des trucs sans vraiment préciser ce qu'il faut tester, parce qu'un besoin peut "peut-être tomber" à ce sujet. Mais rien n'est moins sûr.
Je déteste ce genre de projets où il faut faire des tests un peu au hasard.
Et puis en plus, la semaine passée j'avais mon objectif à atteindre pour finir mon roman avant la fin du mois : 10 pages par jour. Ah ah. Avec mes 2 jours de congés, autant dire que je suis passé à côté de mon objectif, et ce même si j'ai bien avancé.
Sauf que voilà, il fallait dire à mon collègue/supérieurvitefait/leadsurceprojetdeR&D mon avancement : "ouais, j'ai pas réussi à trop avancer. 3 jours que j'ai récupéré du code extérieur, et un des 2 projets ne fonctionne toujours pas sur mon poste (lorsque je le compile/l'exécute)."
Il a voulu se lever pour m'aider, mais c'était l'heure de partir, plus tôt le vendredi pour que "maman" puisse faire un peu de sport, depuis le temps qu'elle en rêve... "On verra lundi".

Je suis parti la queue sous le bras, sachant pertinemment que le week-end allait être dur parce que mon inconscience me ramènerait tôt ou tard, ce moment où comme la fourmi, j'ai fait de la merde au lieu de tafer. Le résumé de ma vie. 

Ce matin, mon code marchait, parce que je m'y suis mis vraiment.
C'est donc fièrement que je l'ai annoncé à mon collègue, qui a semblé content.

Par contre, une chose est sûre. Enfin 2 à vrai dire :
- mon roman dans sa 3ème mouture ne sera jamais terminé avant la fin du mois...
- bébé qui fait ses dents, et qui fait flipper parce qu'il respire mal (je parle pas du traitement pour le nez qui nous donne l'impression de le torturer/noyer à chaque fois qu'on lui donne...), bref tout ça, ça rend pas la vie facile.


Est ce que de faire un bébé en étant un grand angoissé (en couple avec une grande angoissée) était une bonne idée ? ...

Je vous laisse méditer sur cette question.
Bon lundi.

12 juin 2018

Petit passage dans la blogosphère.

Longtemps que je voulais passer déposer un petit mot ici, mais... Le temps m'a manqué ces derniers jours. Je me suis laissé embarquer dans un projet avec une grosse deadline non décalable, géré bien sûr par une hiérarchie en mode "à l'arrache".
ça m'a fait du bien de bosser un peu en mode "la tête dans le guidon".
De la même manière que ça me fait du bien de relever un peu la tête hors de l'eau et de souffler un peu.

Mon Facebook m'a rappelé qu'il y a 5 ans de cela, je visitais Pompéi avec l'actuelle mère de mon enfant. Il y a 4 ans je signais mon contrat d'édition.
Il y a 3 ans, il y a 2 ans et il y a 1 an, rien de spécial ne s'est passé dans ma vie visiblement...

Et aujourd'hui que deviens-je ?
Je suis papa. Et c'est un bon boulot à temps plein. Qui demande des ressources incroyable de patience, que parfois je n'ai pas.
Des voyages ? Ou la... être papa à temps plein (enfin en dehors des heures de boulot...) est bien plus prenant que le plus lointain des voyages... On ne vit que pour bébé, c'est un fait, il faut se faire une raison.
Et mon job d'écrivain alors ? Mon "hobbie".
J'ai jusqu'à la fin du mois pour écrire pour la 3ème fois mon second roman. Il n'y a rien de plus déprimant que de réécrire un roman qu'on a déjà terminé 2 fois, parce que ça sous entend qu'on doit "poubelliser" la moitié (plus ou moins) des versions pécédentes...

Pourquoi donc, allez vous me demander ? Car la phase de bêta lecture a soulevé plusieurs sujets rendant certains éléments de l'histoire irrationnels. CQFD.
C'est agaçant, pour l'amour propre, parce qu'on se sent incompris, on a envie de dire que nos beta lecteurs sont nuls, et une fois que ce moment est passé, on admet que oui, c'était sans doute mieux, que l'histoire était bancale, ou pas assez prenante sur la durée.
J'ai jusqu'à la fin du mois pour pondre une histoire dans son intégralité, si je veux être publié en 2019 (à supposer qu'il passe le comité de lecture de mon éditeur... donc s'il est bon).
#challenge.

Ensuite, il me restera à trouver un nouveau sujet pour un nouveau roman. J'ai déjà plein d'idées, mais pas vraiment sur la durée. Soit des débuts, soit des fins, mais les milieux sont toujours compliqués à développer.
Ou alors je pourrais m'arrêter là, mais le fait de savoir que certains lecteurs ont vraiment kiffé mon style ne peut que me booster à continuer à leur faire plaisir, en espérant qu'un jour mon roman deviennent un best seller, et que je devienne auteur/rentier (oui, l'espoir fait vivre, il n'y a pas de loi contre ça à ce que je sache ? ).

Pour le reste, j'ai assez peu de choses à raconter.
Pour une fois.
Je vais moins sur Twitter, ce qui me fait gagner en zenitude !
Tellement je m'agace à voir trop de gens se sentir vivre parce qu'ils ont des followers.
Je vais moins sur les blogs, sans doute parce qu'il y en a de moins en moins, et parfois les rares articles encore publiés sont des vidéos youtube. Oui mais non, les youtubers ça m'intéresse pas, moi je veux lire, pas un livre mais des blogs !

Je ne sais pas d'où vient mon problème avec les youtubeurs, si c'est ce côté "pouce en l'air et abonne toi" qui m'agace, le fait qu'ils gagnent leur vie (certains), le fait que 98% des jeunes veulent devenir youtubeur (et que ça pollue Internet, youtube ou les pages FB) ou le politiquement correct permanent "nécessaire" pour se faire de spotes. . J'ai d'ailleurs maté la dernière vidéo de Norman, qui me faisait rire à une époque, mais que j'ai fini par ne plus suivre, parce que je savais que le suivre lui faisait gagner du pognon, et ce côté "abonne toi" tout ça.
Dans cette vidéo, il compare Internet à un terrain miné, ou plus ça va, moins tu peux dire quoi que ce soit, entre les sujets interdits (je ne peux vous les citer vu qu'il y en a un nouveau chaque jour) et les haters, il est de plus en plus compliqué de s'exprimer librement, que ce soit pour faire rire, ou juste pour avoir un avis.
J'aime bien le concept, mais le fait qu'il termine par un "rejoins moi" continue de m'agacer. J'ai un moment cru qu'il arrêterait sa carrière là dessus, ça aurait été une bonne fin... Mais non "ARGENT".

Le truc qui m'agace, c'est que je me sens "haters" dans l'âme, à la seule différence que je garde ça pour moi. Enfin je l'écris dans ce blog, afin de ne pas faire chier les gens qui m'insupportent.
Et ça me gave de haïr sans cesse, à quoi bon ?

Par le passé, j'ai traqué sans cesse une personne qui après s'être confiée (et réciproquement) avec moi de longs mois durant a décidé du jour au lendemain de me supprimer de sa vie, estimant que ma vie était sur le point de changer "tu ne vas plus avoir de temps, tout ça". Je l'ai haï de toute mes forces, et harcelé du mieux que j'ai pu (bon, uniquement par mail, alors que j'avais ses coordonnées téléphoniques, professionnelles et tout et tout). Elle a fait ce qu'il fallait (je suppose) à savoir qu'elle m'a ghosté, ignoré, ce qui me rendait chaque fois un peu plus fou. C'est le principe d'un troll hein, répondez lui si vous voulez le faire vivre, ignorez le si vous souhaitez le tuer.
Et je sais AUSSI ce que c'est que d'ignorer/ghoster les gens, je connais donc les 2 côtés du jeu.
Et puis j'ai fini par cesser. Par ennui ? Par incompréhension... Par agacement, ou juste parce que je me suis rendu compte que je claquais mon énergie pour rien, et qu'il était plus sain de la dépenserdans d'autres choses, du sport, de l'écriture, ce blog.

Parfois, je me dis que je ne suis pas quelqu'un de bien, lorsque je passe du côté obscur de la force. Et pourtant, je suis quelqu'un de bien. Enfin je pense. C'est ce que disaient de moi mes exs (je sais pas si c'est une bonne chose ?). De fiable, de gentil, qui sait rarement dire non. Malgré mon manque de filtre naturel, je n'aime pas faire du mal "gratuitement". Même lorsque la personne le mérite. Mais je ne sais pas, sur ce blog, j'aime raconter mon côté obscur.

Et dieu sait si le côté obscur de la force peut-être plus puissant, plus rapide, plus fort que le côté lumineux.
Je vous laisse, je vais aller tuer des Jedi, ça va me détendre.

21 mai 2018

Putaclic.

Très régulièrement je fais le tour des blogs, recensés dans les nouveaux blogs "canalblog/journal intime".
Je m'abonne à environ 1 sur 10, et environ 1 sur2 n'est plus alimenté quelques jours plus tard. Je doute que ça ait un rapport cause conséquences...
Souvent, j'en conclue que la personne derrière son ordinateur, avec du talent potentiel (sans quoi je ne m'y serais pas abonné) cesse d'écrire, blasé de voir que personne ne le/la commente, sans que rien ne soit fait de son côté. Parfois je me crois sur skyblog lorsque la note est du genre "Salut, bon ben j'ouvre un blog. Je sais pas quoi écrire. Si vous avez des questions posez les lol ! ".

Ecrire pour être lu, écrire pour avoir du succès.
Ecrire pour avoir une impression d'exister.

Je ne peux pas dire que je désapprouve totalement ce concept, sans quoi j'écrirai sur un simple fichier word juste pour moi, et puis basta.
Non, ce qui me dérange, c'est ce côté "écrire ET AVOIR DES VISITES/COMM/PING POUR EXISTER".
Certes, par le passé, "il y a 12 ans de cela #vieuxever" c'était simple, car les gens prenaient le temps de raconter des choses, et leur quotidien n'étaient pas envahis par des instagram, twitter, vlog et autre délires "putaclic" ou c'est plus simple de mettre un pouce en l'air que de balancer 3 mots.

Et que dire de ces gens qui laissent (encore)(sûrement volontairement) la fonctionnalité "n'afficher que 10 lignes" sur leur blog...
Je ne sais pas, j'ai du mal à adhérer. ça fait trop "j'écris avec un désir VIOLENT de reconnaissance ET POUR SAVOIR qu'on me lit et ce qu'on lit".

Sur Instagram, pas mon officiel hein, mon officieux, où il y a 100% de comptes d'inconnues NSFW, je viens de tomber sur le post d'une nana (qui poste des photos de ses dessous) qui se plaignait qu'elle avait genre 2000 abonnés, et à peine 100 likes à chaque photos, et envisageait de se débarrasser des followers "fantômes". Pauvre petite chose...
Ce qui me fait sourire (au delà du coup de gueule), c'est que j'imagine bien la nana, déjà tellement flattée par son égo d'avoir autant de followers, s'en débarrassent, pour ne garder que les "gentils" qui likent régulièrement et qui lâchent des comms à qui elle peut répondre.
"Ah ben oui, mais si je dégage ceux qui likent pas, je risque de perdre 9/10ème de mes followers... Qu'est ce que je fais ? Bon tant pis, je les garde..."

Je suis liké donc j'existe.
Je ne vis qu'en me masturbant devant mes stats.
Surtout si je suis "youtubeur pro". Sans doute une des raisons supplémentaires qui me fait détester ce nouveau métier... "Et surtout n'oublie pas de mettre un petit pouce en l'air et de t'abonner à mes vidéos ! " comme ça ça me rapportera de la thune !
Ou pas.

A un de ces commentaires, il y avait un autre instagrameur qui lui a répondu : "nous on te like souvent mais toi tu nous likes jamais ! ". Ah ah. Powned.
Moi je moi je. Youpi. Bienvenue dans l'ère de la communication nombriliste.

Dans cette vie, tu es exhib ou voyeur, mais rarement les 2.
Ou alors, pour faire plaisir à ceux qui te commentent/likent (si t'es exhib, j'entends)...
Tu espionnes compulsivement les murs FB de tes amis, mais t'écris rien parce que ta vie est inintéressante, et faudrait pas que les autres la lisent...

Lorsque je vois ma copine passer ses journées sur Instagram (perso, je n'y reste qu'une ou deux minutes entre 2 compilations de mon code, guère plus)... J'avoue ne pas bien comprendre. Des bloggeuses de mode, des #foodporn, des idées déco... 98% d'inconnu(e)s. Et toute à l'heure, j'ai même vu qu'elle a commenté une photo ! D'une amie commune... (enfin un des miennes qui est devenue une des notres du coup). Commenter une photo insta... Le truc qui ne me viendrait pas à l'idée...

Et il y a ces blogs, tous ceux que je suis (à peine une poignée...), parce que malgré tout il y a toujours un ou deux trucs intéressants (quoi que) ou parce qu'ils son bien écrits, qui s'inventent du contenu avec des notes récurrentes hebdomadairement... Ou comment se créer une contrainte pour écrire sans vraiment de motivation, mais juste par plaisir de savoir qu'on sera lu, et/ou donc par bonheur de savoir que son égo sera flatté de savoir que des inconnus pensent à nous et peut-être lâcheront un commentaire ou un like.
Je crois que je préfère les gens qui cessent d'écrire, plutôt que ceux qui écrivent sous une contrainte qu'ils s'imposent.
Et que dire de cette nana (dont je tairai le nom), qui est célibataire depuis des années, et qui poste régulièrement les "premières phrases" de prétendant potentiels sur adopte, prétendants qu'elle repousse régulièrement : ben oui, si jamais ça le faisait, ça ferait un sujet en moins pour alimenter son blog hein !

Même Twitter, moi qui pourtant ADORE raconter ma vie, j'ai du mal.

J'ai bien sûr un compte (mon compte d'auteur à vrai dire, pas de compte perso) via lequel je suis quelques personnes. Souvent je rage en les suivant.
J'ai envie de prendre un masque de Haters, et de déverser ma haine (ce que je ne fais pas hein, parce que je préfère troller dans mon coin, sans faire de mal à personne).
Genre "on s'en bat la race" (même si pour le coup ils ont le droit d'écrire des trucs insipides, regardez cette note...) et autre "mais tu crois que ça intéresse du monde que tu te masturbes devant les produis Apple seriously ?".
Mais ils récoltent des likes. Des "bébés" influenceurs.
Le genre de personnes qui ne répondent pas lorsqu'on les commentent, ce qui donnent d'autant plus un truc rageant lorsqu'on est voyeur... on est voyeur, parfois commentateur, mais on n'existe pas, vu que les gens ne répondent pas à nos commentaires. On est "la plèbe".
Ils ont leur petit monde de followers, postent ou "RT" compulsivement une dizaine de fois par jour, et ont l'impression d'exister parce que leur tweet est liké une petite cinquantaine de fois.
Bravo, tu es liké donc tu existes, c'est bien.

Moi je rage, tapi dans mon anonymat, mais je m'en fous, au moins j'écris ce que je veux. Même si ce que j'écris est blessant ou peu choquer.
Même que je ne finis pas par un "Et vous ? " et autre sujet, parce que ça fait vraiment trop "JE VEUX UN COMMENTAIRE SILVOUSPLE !!!! ".


Non, sur mon blog, si t'as envie de commenter, tu commentes, voilà. Stout. C'est pas l'objectif premier de ce blog. 

Sur ces belles paroles, je retourne stalker mes exs. Salut.

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