Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

36 ans... Bientôt 40...

30 octobre 2018

I'm an alien, I'm a legal alien, I'm a gentleman in my job.

Ce matin je suis arrivé à 9h15 à mon job, gros challenge car la plupart du temps j'arrive plus sur les coups de 9h30/9h45. Je m'attendais à trouver mes collèues à la machine à café mais non, ils étaient tous déjà au taquet sur leurs ordi.
D'entrée de jeu ça m'a rendu fou, que de voir des gens aussi sérieux dès le matin, de si bonne heure. Lorsque je me mets dans ces états là, je cherche, au plus profond de moi même si ça m'agace parce que j'en suis jaloux, ou juste parce que ça me renvoie à l'image de mon père, qui préférait bosser (à des projets perso) plutôt que de s'occuper de moi. 
Avec un peu de recul, j'ai compris par la suite qu'en fait (enfin, suite à une remarque d'un collègue), je pensais dans ma tête qu'il était 9h15, ça devait être l'heure affichée sur mon scooter 10 minutes avant que je n'arrive à destination, mais qu'en fait ce n'était pas vraiment l'heure à laquelle je suis arrivé...  
D'ailleurs en me garant, j'ai pesté, car j'ai enfin retrouver ma place de scooter dans le gigantesque parking, place qu'on m'a volé depuis les beaux jours... "Alors, bande de 2 roues du dimanche, il pleut un peu et ça y est, il y a plus personne ? FDP". C'est ridicule de pester lorsqu'une place se libère, mais je suis comme ça, de mauvais poil avant mon second café. Je sais que je reperdrai cette place dès lors qu'il refera beau, que ces "motards du dimanche ressortiront et seront plus plonctuels que moi" mais pour l'instant je l'ai récupéré, c'est déjà ça (et ça ne durera sûrement qu'une journée).
Bref, au final, alors que je pensais qu'il était 9h15 ce matin en arrivant au taf, il était en fait... 9h45..
Inconscient quand tu nous tiens...

Comme depuis quelques jours, semaines, mois Je n'ai pas la tête à travailler. Je ne bosse que sur des courtes périodes, de 20/30 minutes, des fois par jour, d'autres fois par semaine. Je n'ai pas vraiment de deadline et pour être honnête, je n'en ai pas envie, même si je sais qu'une pression positive ne pourrait me faire que du bien. Mais le fait de savoir que dans 2 mois je quitterai les lieux, alors que depuis 3 ans j'espérais une embauche... Qu'on m'a refusé pour diverses raisons (dont le rapport profil/âge) alors qu'un petit jeune est sur le point d'être embauché, tout ça ne m'aide pas à rester motivé. C'est au final un peu comme une petite trahison, encore une dans ma vie professionnelle, mais malheureusement sûrement pas la dernière. Les gens savent que je ne branle rien, et on me fout la paix, c'est toujours ça de pris.

Je suis fatigué, de ma nouvelle vie de parent. La plupart de mes nuits sont ponctuées de réveils nocturnes, ou parfois trop matinaux de bébé, déréglé par le changement d'heure de ce week-end, et dérangé par ses dents du haut qui se sont décidées à toutes pousser d'un coup. Le sport, même s'il me fournit de bonnes doses d'endorphine le week-end ne m'aide pas à être au taquet (surtout lorsque je mets 3 à 4h à m'endormir après la fin de mon entraînement vers 22h30, alors que je suis juste au bout de ma vie physiquement).
Et que dire du temps ? Passer de l'été à l'hiver en 2 jours... Perdre le peu d'ensoleillement dès 18h ? Sans parler de ces 4/6°C humides qui vous frigorifie ? Non, ce n'est pas un temps que j'apprécie. Je ne sais d'ailleurs pas, qui apprécie le froid/humide... A part peut-être les bretons (#trollforever).

Mon chef n'a pas mangé avec nous à midi, cela fait 2 repas qu'il saute. "Je n'ai pas faim". Je ne sais pas si c'est qu'il est barbouillé ou qu'il a trop de job... Mais je ne comprends pas comment et pourquoi il fait ça. Et les choses que je ne comprends pas ont vite tendance à m'agacer.

Et la camionneuse ? Parlons en... Je suis passé du stade de confident à celui d'illustre inconnu car "les collègues de son service sont enfin de retour de vacances". Et si vendredi je l'ai félicité pour sa belle jupe (première fois qu'elle en mettait une)(et promis je n'ai même pas fait de remarques sur ses collants noirs...parce que bon, des collants quoi), j'ai bien senti que mon compliment la gênait (comme tout compliment d'une manière générale), et elle a été ravie de me dire le soir même "tu sais pourquoi je mets plus de jupe ? Parce que 10 remarques sur 50 mètres en traversant une place ce soir... Et pas des plus sympathiques, ben cest chiant". Elle s'était faites belle pour aller pécho du mec avec ses copines le soir afin de mettre un terme à son célibat de camionneuse... Mais elle ne m'a pas raconté si "ça avait mordu" lorsque je lui ai demandé des news. "J'ai pas eu de notification". Et depuis le retour de ses collègues d'open space, elle n'a plus le temps de me parler. Cette sensation de passer de confident intime à fantôme m'insupporte au plus haut point. "Bonjour, je te kiffe quand j'ai besoin de toi et je t'ignore quand mes collègues sont là". J'adore. Ou pas. 

Mais bon, il faut croire que c'est la vie...

En attendant, demain soir c'est le week-end. Si par le passé, ça rimait avec "grasse mat/Je fais rien de mes journées/Ordi H24", maintenant ça rime avec "gestion de bébé à plein temps/faire plein de choses en rapport avec les tâches ménagères/pas le temps de faire une grasse mat vu que dès 5h, bébé se réveille". Au final, je fais bien plus de choses perso lorsque je suis à mon taf...
De ce fait, on peut pas vraiment dire que je sois urgemment pressé d'être en week-end...
Triste, non ?

 

Publicité
Publicité
22 octobre 2018

Non, désolé, avoir un enfant ça m'intéresse pas. Peut-être un jour, on verra. Ou pas.

Ce week-end a été familial, et comme souvent pendant les bons moments, il a été trop court.

Un passage éclair dans la belle-famille qui nous a permis de montrer bébé à tout le monde. Une de mes belles-soeurs, que je pensais en mode "éternel enfant/syndrome de peter pan" aux vues de son pass "annuel" eurodisney (et de son énorme collection de goodies Walt Disney) m'a posé des questions très précises sur ma nouvelle vie de papa.
Etant plus jeune que moi, j'ai bien évidemment fait mon curieux, et ce même si je sais que c'est parfois très indiscret, mais je pensais que la réticence (à avoir un bébé) venait d'elle alors qu'en fait il semblerait que ça vienne de lui : "il n'est pas prêt (l'est on un jour ? => spoil, la réponse est non. Ou peut-être pour le deuxième, mais pour le premier on est jamais prêt) et préfère profiter encore un an ou deux, ou plus (à voyager par exemple)".

J'ai fait une longue tirade que j'ai voulu la plus objective possible (ce qui est juste impossible), et ce qui m'amène à écrire cette note, que j'ai sous le coude depuis un petit moment : "ces couples qui ne souhaitent pas devenir parents".

Bon alors déjà, je t'entends dire "il va encore chier sur les gens", non non, pas du tout, les couples qui veulent pas devenir parents grand bien leur fassent, ils font ce qu'ils veulent.

Je suis moi-même passé de l'autre côté du miroir il y a quelques mois maintenant.
Théoriquement, si mon "plan de vie" s'était déroulé sans accroc, ça aurait du se faire il y a 8 ans, à l'approche de ma trentaine. Sauf que voilà, ça s'est pas vraiment passé comme prévu... (comme souvent dans la vie)
Après plusieurs années de vie en commun, un appart fraichement acheté à 2, j'ai eu des doutes, et après une vérification de son téléphone, ils se sont avérés être justifiés. Après cette séparation douloureuse j'ai perdu 2 ans de ma vie dans une autre histoire tout aussi douloureuse, avant de me stabiliser. Nous avons passé un an à nous jauger et puis elle est venue vivre avec moi, avant qu'on ne trouve l'emplacement idéal pour vivre à deux, avec pour objectif que deux devienne trois.
Et là une fois de plus, ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu... On a perdu 2 ans avant que dame nature ne finisse par nous concéder notre bébé.
Bilan des courses ? 8 ans de perdu (et beaucoup de sang mais ça c'est une autre histoire).
Et 8 ans, ça se sent niveau énergie, patience, et lorsque le gamin a 20 ans, vous le sentez d'autant plus. Parole d'un enfant dont le papa avait 42 ans lorsqu'il est né, et qui est parti à ses 73 ans...

Voilà à côté de ça, toutes ces années durant on en a bien profité (avant de devenir parent donc). On a beaucoup voyagé. Lorsque mon emploi du temps (de sportif et de zicos) le permettait on se faisait parfois des sorties improvisées, au cinéma, au théâtre, à un concert, on décidait à l'arrache. ça, et tant d'autres choses font maintenant partie du passé : par exemple de regarder quelque chose à deux le soir, sans qu'elle ne s'endorme au bout de 2 minutes. 
Un peu comme la liberté, c'est au moment où on te prive d'un truc primordial et évident (lorsque tu vas en prison par exemple) que tu te rends compte à quel point cet élément quotidien était vital. Bon ça marche aussi lorsque tu te défonces un doigt de pied ou que tu te pètes un doigt (genre un auriculaire bien inutile).

Les souvenirs de la vie d'avant, le côté spontané, désorganisé et pouvant varier d'un jour à l'autre, tu le découvres au moment où ton emploi du temps se décalque sur le rythme de vie de bébé, et là tu te dis : putain, cette vie d'avant, elle envoyait.
Fini les restaurants en veux tu en voilà, fini les sorties décidées au dernier moment, chez les potes ou au cinéma, fini tout ça... Parce que déjà on a pas de nourrice (ni de maman à proximité) et de deux parce qu'on a juste plus de thunes, et que chaque activité "sans bébé" s'additionne d'une heure (voire deux ou trois) de nourrice (que de toute façon on a pas parce qu'on n'a pas de thunes pour en choisir une). Fauchés comme les blés nous sommes. J'ai rarement été aussi souvent dans le rouge, et mes comptes d'épargne se vident à vue d’œil. Chaque voyage en train devient juste impossible lorsqu'on voit que pour un simple week-end, il est nécessaire de bourrer la totalité d'un coffre de 308.
Je repense à cette prise de conscience collective comme quoi si tout de suite on ne fait rien au niveau du climat, dans 10 ans on va prendre super cher : et faire un bébé pollue (j'ai déjà du en parler dans un autre sujet, non ? ). Ben ça pollue aussi pour ça, parce qu'un déplacement de bébé sans voiture est compliqué (avec aussi, c'est juste un poil moins compliqué).

Mais au delà de ça, voir la chair de sa chair évoluer, vous sourire lorsqu'il vous voit après une journée de taf, ça n'a juste pas de prix. L'entendre chouiner des heures sans savoir pourquoi non plus d'ailleurs.

Je le répète donc : "les couples (en âge d'avoir des enfants) qui choisissent de ne pas en avoir, ou peut-être plus tard je sais pas" font bien ce qu'ils veulent.
Juste, perso je les comprends pas.

 

Il y a peu, j'ai tenté de correspondre avec une "bloggeuse influente". Je la sais en couple avec quelqu'un qui publie 10 fois par jour des tweets affiliés dans lesquels il raconte acheter quotidiennement 2 à 3 trucs de geeks (aussi inutiles que des gadgets obligatoirement nécessaires). Je l'imagine nouer le dialogue : "dis, lorsque t'auras fini de commander tes merdes qui s'entassent dans le salon, et si on faisait un gamin ? "
"Ah oui mais non, parce que j'aurai plus de thunes pour m'acheter plein de trucs aussi inutiles qu'indispensables après (dont le dernier iPhone, parce que je t'emmerde, j'aime acheter un iPhone tous les 6 mois, c'est comme ça TG t'es mignon) ! Et puis je pourrais plus shooter des nanas à droite à gauche en photo, j'aurais plus de temps, et comment bébé le prendrait-il ? Non. Restons en aux chats, c'est mieux".
Mon premier contact après avoir dévoré son blog a consisté à lui envoyer un message (à cette bloggeuse donc) de ce sujet, me référant à ses notes où elle parlait de ses désirs de maternité, et je lui expliquais que ça changeait la vie, et que j'espérais et lui souhaitait que ce soit pour bientôt (elle attaquait la trentaine sur cette note en question).
Elle n'a pas répondu.
Peut-être était-ce trop personnel ? Peut-être était-ce car elle aimerait bien mais lui non mais ils s'aiment alors elle en parle pas. Peut-être qu'elle ne répond jamais et se sent starlette en faisant ça, peut-être que je ne suis pas assez influent, peut-être juste a t elle mal pris le fait que je l'ai stalké auparavant (mais bon, lorsqu'en 3 clics il est possible d'accéder à l'identité sans trop chercher, à un moment faut assumer hein...), lui précisant qu'on venait du même quartier.
Par rapport au projet "bébé", peut-être l'un ou l'autre ou les deux sont ils stériles, et que ça les peine. Je ne sais pas, ils ne me l'ont pas dit, mais c'est mon blog et je me permets de les juger malgré tout (on s'en fout c'est anonyme non ? et puis traite moi de connard si tu le souhaites, c'est ton droit aussi après tout) : je ne comprends toujours pas son putain de silence (et les gens qui m'ignorent ça a le don de me rendre totalement dingue).

Une autre amie, une vraie connaissance IRL, elle, m'a dit qu'elle n'en voulait pas : "je ne veux pas de bébé parce que mon mari n'en veut pas. Alors vu que je l'aime, j'assume, je n'en veux pas non plus. Du coup on a pris un chien ! "
Si les gens qui battent les animaux ou s'en débarrassent au bout d'une laisse me rendent dingue, ceux qui comparent la présence d'un bébé ou d'un partenaire à celle d'un animal... Me laissent coi. Ses photos sur Insta ne sont que des photos de son chien (la réplique parfaite de Stitch), et elle les poste comme si c'était son bébé, parce qu'elle n'en veut pas de ce bébé, "par amour".
Je prie pour que jamais elle ne se réveille après la fin de ce mariage bizarre (dans lequel monsieur est bi et va parfois voir ailleurs) en se disant "merde, en fait j'en veux un quand même mais zut, c'est trop tard... ".

Attention hein, je ne parle pas des célibataires qui galèrent déjà pour avoir un mec ou une meuf, eux c'est encore différent (quoi que mesdames les célibataires, vous êtes obligées de vous acheter un chat lorsque votre célibat dépasse un an ? parce que bon, dans le genre éternel célibataire, hein...), ils n'ont pas le "matos" pour faire un gamin, non je parle bel et bien des couples qui peuvent, mais qui ne veulent pas (j'exclue donc les couples qui ne peuvent pas, parce que ça prend pas où que ça prend mais que ça tient pas, ces couples là j'ai beaucoup de compassion pour eux, parce qu'on sait ce que c'est).

Une autre connaissance que je cotoyais par le passé, de ma génération, s'est tout de suite mise sur la défensive au moment où je lui en ai parlé (à l'époque où je n'étais pas forcément conscient que parfois on pouvait avoir des difficultés). Sa réponse "pourquoi, t'es de la police ? " m'a choqué, parce qu'elle aurait pu juste me dire "on galère", "c'est en cours" ou "ben non on a pas envie". C'est si tabou/secret que ça que d'envisager de vouloir un enfant ? Je sais pas, dans starshiptroopers il y en a qui vont même faire leur service militaire pour en avoir un, alors... (oui je sais c'est une fiction mais FUCK). Certes, si elle m'avait dit "non, on en veut pas", j'aurai sans doute tâcher de comprendre pourquoi, et peut-être que du coup c'est moi qui me serais mis sur "l'offensive". Je ne sais pas, vu que la conversation a tourné court...

Ce week-end, je n'ai cependant pas, je crois, été capable de trouver les mots justes, plus destinés à ma belle-sœur (déjà au taquet) qu'à mon beau-frère, lui étant bien à cheval sur sa décision : "on verra dans quelques années, lorsqu'on aura voyagé un peu à droite à gauche". Moi qui regrette tellement de ne pas avoir pu être papa plus tôt...

La belle-sœur, elle, m'en veut : "tu te rends compte de la pression que tu nous mets ? Jamais on aura un bébé aussi beau que le tien..."

Voilà, voilà en toute objectivité un sentiment que tu n'as pas lorsque tu n'es pas "parent", se sentir incroyablement fier (parce que les parents sont pas si terribles que ça, objectivement... même le facteur est pas terrible en plus !) que tes gènes aient fait un boulot de dingue, et que ton gamin soit beau et souriant.

 

18 octobre 2018

Ces filles qui ne deviendront jamais des femmes.

Mon coeur est lourd en ce moment. Je me sens fébrile.
L'oisiveté au taf est en train d'avoir ma peau.
Je m'active autour de mon roman, d'autres projets d'écriture.

L'oisiveté est la soeur de la créativité parait-il. Sûrement.
Je pense qu'elle est aussi la soeur jumelle de la dépression et du bore-out. Pas que je n'ai rien à faire hein, juste qu'il n'y a aucune deadline qui va avec, et que ce que j'ai à faire est uniquement là "pour m'occuper".

Et puis il y a la fatigue omniprésente de mes premiers mois de papa, et ce poids du quotidien qu'est mon fils. Ce poids moral, et ces nuits incomplètes, liés à ses réveils trop tôt le matin. Je suppose qu'une fois qu'il saura communiquer on sera capable de mieux le comprendre.
J'ai été me faire papouiller par une osthéo hier soir. Une grande asperge telle que je les aime, avec des lunettes. Si j'avais été célibataire je lui aurais indéniablement fait la courre, mais je suis en couple, donc j'assume (soupir) et je garde mes ardeurs dans ma tête (enfin surtout à mi-corps). Je lui ai malgré tout parlé de mon roman, comme ça, peut-être que ça fera une lectrice de plus. Peut-être que la prochaine fois qu'elle me manipulera et qu'elle me verra en boxer, elle se dira "ouais, j'ai manipulé tel auteur... je l'ai vu en petite tenue (comme à la plage donc) #fan".
Je ne sais pas comment je me suis bloqué ça, je donnais le biberon à bébé qui n'en voulait pas hier matin, et pouf, je me suis relevé en mode "et putain, je me suis bloqué un truc".
J'ai kiffé ma copine, qui m' a dit hier soir, après ma séance donc : "tu lui donnes le biberon ? En plus moi j'ai mal au dos". Et moi je sors de l'osthéo... mais c'est pas grave, donne, je vais m'en occuper.

Mais là n'est pas le sujet de ma note en cours, dont je voulais parler depuis quelques jours/semaines maintenant : ces filles que ça ennuie (visiblement ? ) de devenir femmes (et donc qui resteront enfant toute leur vie).
C'est le fait de recroiser une ancienne connaissance dernièrement sur FB (elle m'a requesté, pour une fois que ça se passe comme ça...) qui m'a donné l'idée de cette note.

Lectrice de la première heure (du temps d'ublog, ça situe...), nous avions sympathisé et nous étions échangé nos adresses hotmail pour pouvoir dialoguer sur feu msn. Nous faisions même de la webcam (soft hein)... Sauf que ça me gavait.
Parce que perso je faisais ça en tâche de fond, tout en faisant du warcraft en même temps, alors qu'elle elle kiffait me voir. Mais elle, ça l'éclatait. Bon à l'époque, elle était jeune, j'avais quoi, 25 piges elle devait en avoir 19, mais elle paraissait vraiment gamine dans l'âme, à toujours m'envoyer des photos d'elle à moitié cachée derrière un chapeau, en mode "je t'envoie que des photos de moi où je m'aime bien (et donc où on me voit pas)". Elle était en couple en plus hein, mais en mode "ado amoureux". Des plombes durant elle a retardé notre premier rdv IRL, jusqu'à ce qu'au final il n'ait jamais lieu : "à ta prochaine dédicace promis !". On verra.
Une dispute (une histoire de piratage de boite mails et de mails compromettant transféré) a mis fin à notre relation de l'époque. Un mal pour un bien, que je n'ai pas vraiment regretté.

Des années sont passées, et puis elle est revenue vers moi, je ne sais plus pour quelle raison. Je venais d'être papa, et on a parlé "parentalité".
De son côté, elle a un enfant depuis 7 ans. De fille elle était devenue mère.
On a donc parlé quotidien, couple puis frustration.
J'ai parlé de ce qui me plait chez une femme, mais également de ces attributs qui la décrive si bien : la séduction, la féminité, le côté pétillant/coquin, tout ce que je ne trouvais peut-être pas assez par chez moi. Je m'attendais à ce qu'elle me comprenne, mais elle m'a dit qu'elle comprenait ma moitié, qu'elle était pareille qu'elle, et que tout ça ça l'ennuyait un peu.
Comment peut-on s'ennuyer à se faire belle et désirable pour son homme ? ça m'échappe.

J'ai alors compris qu'elle n'avait guère évolué, et qu'elle était restée "la petite fille" que les choses d'adultes ennuient, incluant les sujets cités ci-dessus, et ce malgré le fait d'être devenue "mère". Depuis, je vois défiler ses photos de profils, ces selfies où elle se trouve belle et qu'elle poste trop régulièrement. On ne s'est jamais reparlé depuis.

Moi même, je suis un éternel adulescent dans l'âme, il y a des notions que je n'aime pas dans le fait de devenir "adulte". Le côté "vieux déconnecté de la vie", en costume en tweed, genre vieux con qui critique les jeunes et qui oublie qu'il a été jeune un jour (quoi que souvent ce genre de personne était déjà adulte/vieux con lorsqu'il était ado).
Mais je sais me sentir homme, même si pour le coup, se sentir homme diffère beaucoup de se sentir femme.
Un "homme" va mettre en avant un côté rassurant, protecteur, viril, à la limite du machisme. Par chance, j'ai déjà le physique qui permet d'avoir facilement les rôles "physiques" qui vont avec. Mon côté "romantique qui s'agace d'être ainsi" comble mon talent "cuisinier" que je n'ai pas (parce que je n'ai jamais cherché à le développer, parce que comme tout mec qui se respecte j'ai aussi bien développé le côté "flemmard").

Ce qui définit pour moi Une (vraie) "femme" (par opposition à une "petite fille"), selon ma vision "bassement masculine", (je l'entends mesdames les féministes qui ne me lisez sûrement pas d'ailleurs) ça va être par exemple : la sensualité, l'art de savoir et d'aimer séduire, de la féminité à travers les vêtements (robe, talons, maquillage), la lingerie et autre.

Je mets les qualités "humour, intelligence, multi tâche" de côté car pour moi c'est totalement lié aux 2 genres.

S'il y a aussi la catégorie des femmes qui en font trop (et qui égocentrespamment (c'est un mot nouveau que je viens d'inventer qui colle bien) leurs réseaux sociaux de leur reflet, alors même qu'elles sont célibataire), il y a également un certain nombre de "femmes" (par l'âge) aujourd'hui qui n'ont jamais voulu devenir des "femmes" (tel que ma vision le définit).
Volontairement ou involontairement (j'entends est ce que c'est un choix (rapport à un événement dans l'enfance) ou une histoire de gênes ou je ne sais quoi) je ne saurais dire.

Qu'on soit pas branché belle lingerie, je peux encore comprendre, le côté à l'aise, pratique, etc, admettons. Mais le plaisir de séduire par exemple...
Je discutais avec une amie (encore une autre pour qui être femme dérange), qui est rentré dans mon cercle d'amis après que j'eusse échoué à la faire rentrer dans mon cercle de copine/ex copine à l'époque (drague à l'arrache à l'arrêt de bus... à l'ancienne).
Après avoir rompu avec son adolescent (il y avait pas loin de 15 ans d'écart entre eux... rien que ça, ça dénote bien la maturité...) elle me disait que ça la saoulait d'être à la quête d'un mec (sur Internet).
Là où je vois (peut-être en tant que mec ? ) la possibilité de multiplier les échanges, les nouvelles relations et les premières fois, sans parler du plaisir de séduire, le jeu du regard, les mains qui se frôlent et qui parfois envahissent le territoire de l'autre, le parfum, etc. Non, elle, ça la saoulait, sûrement parce qu'elle ne voyait que l'aspect "vent potentiel" suivi de l'aspect "et si ça marche, c'est du one shot et ensuite après m'être fait baisé je me fais dégagé".
C'est un point de vue.
Comme j'imagine le fait de dire "et alors, c'est désagréable ? moi ça m'aurait pas dérangé..." mais bon, on va encore dire que c'est une bonne réflexion de mecs (je précise que j'ai jamais fait ça, trop romantique que je suis, ni n'ai subi ça, trop romantique avec des longues histoires que je suis).

S'habiller en femme est encore un autre débat qui peut aussi se rattacher au côté "pratique/flemme/Confort". Je ne suis pas, je suis un mec donc j'ai pas bien en tête les contraintes que ça implique. 
J'entends totalement le côté "des talons c'est chiant", "cest le "diktat" de l'homme etc", et l'autre argument "une robe c'est relou, on se fait emmerder dans la rue, il y a le vent, faut être épilée, les collants ça file, on se pèle le cul, il y a le métro, etc", mais il y a un juste milieu (je pense). ça peut être au moins juste les soirs où c'est avec chéri, mais si ça devient un mode "C'est relou, je me déguise "uniquement pour faire plaisir" ça tue la magie je trouve.


Une autre collègue de taf, une "jeune" (qui était bébé pendant la première étoile du foot Français, ça situe); même si elle met souvent des talons hauts n'est jamais venue en robe, et ce malgré l'été caniculaire qu'on a connu. "Mon père me surnomme la camionneuse" s'est elle marrée, fière d'elle, au point que je me suis demandé si elle n'avait pas un penchant pour les femmes (HAN LES CLICHES ! mais bon quand même), ce qui s'est avéré être faux (en tout cas c'est ce qu'elle m'a dit), juste qu'elle était pas à l'aise avec l'idée de mettre une jupe ou une robe. Et pourtant elle est gaulée hein... (enfin on va dire qu'elle n'a pas vraiment de complexes à avoir par rapport à sa silhouette)

Je ne sais pas, je ne parviens pas à comprendre ce qui peut bloquer ces "filles" à ne pas accepter le statut de "femmes" (tel que je me l'imagine).

Voilà. C'est dit.

Je me sens plus léger maintenant. 

16 octobre 2018

Equipe de branleurs.

L'année dernière, il y avait un branleur dans mon équipe de sport.
Je l'ai rapidement repéré, c'était le mec qui n'avait jamais de gel douche, et qui (m') en taxait en permanence.
A chaque fois il t'explique la raison "ouais j'ai changé de sac", "j'en ai plus", "il a coulé dans mon sac du coup j'en prends plus", et autre "je l'ai oublié". Parce que c'est évident, entre tous les entraînements tu changes de sac, il coule donc tu dois en racheter ou tu le ressors exprès, c'est normal, parce que tu n'as qu'un gel douche, celui du sport que tu transvases régulièrement de ton sac de sport à ta douche. #optimisationsquandtunoustiens.
Gentiment au début (moins à la fin) je lui ai dit : "toi tu es le genre de personne qui n'a jamais de feuilles en cours (il est encore étudiant) et qui en taxe à tout va ? ". Il s'est marré en me disant que c'était exactement ça. Branleur va. 

Toute ma scolarité j'ai croisé des gens comme ça, qui venaient sans papier, sans crayon, en mode touriste. Parfois c'était pour des histoires de thunes (genre les parents qui n'ont pas assez de sous pour en payer), parfois c'était volontaire.
J'étais le mec à qui il ne fallait jamais taxer parce que je ne donnais jamais.
Pas parce que je suis égoïste, ou quoi... Un oubli ou un dépannage ça arrive à tout le monde. Mais à chaque fois ça s'appelle prendre autrui pour un fournisseur officiel et se prendre pour un touriste.
Un touriste en cours ? Je m'en fous, juste va te fournir ailleurs, et après tout c'est pour ton diplôme que tu cravaches.

Un touriste dans mon équipe de sport ? C'est déjà plus embêtant... Parce que ça rime avec un côté très égocentrique, genre je pense qu'à ma gueule et je m'en bats la race des autres, et lorsqu'on fait un sport collectif... C'est compliqué. Autant faire du tennis quoi. 

Dans l'équipe que j'ai rejoint en début d'année, je savais qu'un "touriste" évoluait depuis quelques années maintenant.
Joueur avec énormément de potentiel physique, il a taquiné le (très) haut niveau avant de se faire remercier, officiellement pour raison de santé, officieusement car il était vraiment trop con. Lorsqu'on se côtoyait "il était jeune", tentait vainement de passer son bac parallèlement à un passage dans une école d'acteurs payante qu'il abandonnera plus tard, parce que ça lui plaisait pas. 10K€ le caprice. Sa référence ? Le patron de Virgin qui a réussit sans le moindre sous. Et puis Hanouna aussi, parce qu'il est cool. Enfin surtout si tu kiffes te faire appeler "mes petites beautés" (perso c'est pas trop mon kif).
Très vite il a été attiré par le monde de la nuit, monde que je fuis dès que je peux. Ce monde éphémère où tu picoles pour te marrer, où tu te déguises en mode "good old fashion" et où tu te maquilles plus que prévu histoire de plaire, séduire et potentiellement trouver l'homme ou la femme de ta vie, non merci. Sans parler du réveil le lendemain, à 17h, en mode "putain on est dimanche j'ai juste baisé la totalité de mon week-end, j'ai perdu mes clés et mes lunettes, j'ai plus de clope, j'ai pas en tête la moitié de la soirée, j'ai mal au cul ET en plus j'ai mal au crâne de l'enfer de ouf".
En plus moi j'adore dormir, alors envisager une vie après 1h du mat un samedi soir, très peu pour moi.
A la base "organisateur de soirées" il a fini aux platines, et s'est fait un nom assez important pour pouvoir en vivre.

C'est bien pour lui. Pour ça, respect.
Comme toutes les "pseudo célébrités" ses pages FB sont remplies de "moi je". et le pire c'est qu'il a du like en veux tu en voilà...
Je me souviens lorsqu'on évoluait dans la même équipe qu'il mettait 10 fois de plus de point en servant pied à terre plutôt qu'en servant smatché, mais que ça lui allait pas car "ça fait moins style". Véridique.
Sa saison de DJ terminée dans le sud, il est de retour et va réintégrer l'équipe quelques semaines/mois, avant de repartir dans une destination "paradisiaque" où il mixera, loin de ses potes, mais toujours un verre de Mojito à la main pour bien mettre le seum sur insta à tous ses potes (qui lui manquent grave) restés dans la grisaille parisienne. Les Losers !

"C'est où l'entrainement ce soir ? " a t il demandé sur le whatsapp du groupe.
On l'avait mal renseigné.
Ce "on" ? C'est le branleur actuel de l'équipe, un de ses meilleurs potes "branleur", celui avec lequel j'ai déjà bien trop de mal.
Dans la vie, il est informaticien pour trader, ce qu'on appelle un "commando" dans notre jargon technique, ou une sous merde d'informaticien qui se fait uriner dessus par son chef le trader. Un monde où si t'as pas une Rolex au bras et des chaussures en marbre, tu vaux rien. Un monde qu'il kiffe autant que j'exècre. Il touche presque mon salaire, avec 17 ans d'expérience que moi (oui en fait, c'est son premier job). "Hey change de job ! ", nan, parce que je m'en fous des thunes, je gagne suffisament bien ma vie pour l'instant. 
C'est lui qui m'a demandé l'autre soir après l'entraînement "pourquoi je me coupais pas les cheveux ?" dans les douches, après m'avoir taxé mon gel douche. Lui, qui visiblement galère avec les meufs (je me demande bien pourquoi...), peut être parce que c'est un gros con ? peut-être juste parce qu'il est "jeune", le jeune que je n'ai jamais été, moi je suis tout de suite devenu un "vieux con". 
C'est lui aussi qui a dit "je suis blessé" après un entraînement, 24h avant le match. Je m'attendais à ce qu'il ne soit pas là, parce qu'en général lorsqu'on est blessé ça ne dure pas une journée. Et puis il s'est pointé. Pour un mec qui ne pouvais plus marcher, il marchait rudement bien. 
Le rdv était à 12h30, il est arrivé à 13h24. Pas en mode "je me dépèche, je suis à la bourre", non en mode "j'en ai rien à battre". Il a papoté vite fait avec le coach qui ne l'a pas engueulé un seul instant sur son retard. Il a fait un bon match en plus (l'enfoiré). 
Par chance il avait ses affaires. "Par chance c'était dans le bon gymnase".

J'ai trop hâte de retrouver ces 2 branleurs pour les entendre se marrer de choses totalement futiles, débriefer le dernier TPMP pendant qu'ils me quémanderont du gel douche et quand je me coupe les cheveux, et à quel endroit et quand est le prochain match. #modejemenbatslec

La branlitude, ça ne s'invente pas. ça se travaille.

Je ne donne pas cher de ma longévité dans cette nouvelle équipe.

12 octobre 2018

Un bonheur n'arrive jamais seul. Ou pourquoi ce film m'agace autant que je l'adore.

J'adore ce film (passé hier soir), et ce pour plusieurs raisons.

Déjà peut-être, parce que je suis un grand romantique qui refuse de s'accepter comme tel. Mon premier roman étant bien malgré moi une romance, CQFD.

Ensuite, Gad, dans ce film incarne totalement l'exact opposé que j'aurais tant voulu être dans une vie parallèle : l'artiste écorché, nightcluber, cœur d'artichaud, pianiste et musicien surdoué, vivant au jour le jour, avec un appart DE PSYCHOPATHE donnant sur le toit de Montmartre.
Il est à peu près tout ce que je ne suis pas, mon direct opposé : il est instable alors que je suis stable au possible, il est coeur d'artichaud autant que je suis fidèle, il n'aime pas les enfants... joker ! il vit à l'arrache tandis que ma vie est programmée comme du papier musique. Il est musicien, et... enfin un point commun. Vivre de sa musique, un rêve de gamin que je ne réaliserai jamais maintenant, je le sais. Il n'y a guère dans le film que c'est rentable. 

Et puis il y a cet amour improbable, qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

D'un côté, elle, alias Sophie la femme objet, séparée depuis 2 ans d'un mec suprapété de thunes, dont le seul rôle au quotidien consiste à élever les 3 enfants (et malgré la thune, elle fait ça un peu à l'arrache on va pas se mentir), et à faire femme potiche avec son "ex mari" à des expositions.
De l'autre côté, Gad, cet artiste bohème, qui doit être fauché malgré son appart de psychopathe, vivant dans l'ombre de son père musicien, qui ne cherche pas à se caser, mais juste à vivre. Mais parfois l'amour est plus fort (surtout dans un film scénarisé... car le baiser environ 3 minutes après la première rencontre, comment te dire que j'y crois pas un seul instant ?)

Ce film est tout bonnement énervant.
Agaçant.
Diaboliquement bien trop romantique. Bon pas aussi bien que Love Actually qui restera mon grall malgré tout hein... Mais quand même.
Je pense que dans la vraie vie, si je croisais le personnage de Gad, il m'agacerait par son côté "artiste perché vivant au jour le jour". En général on déteste ce qu'on n'ose avouer être.
Il n'y a pas plus homophobe qu'un homo refoulé (de là à dire que ça marche pour tout ? )
Moi qui voit toujours sur le très long terme, un mec qui ne sait pas de quoi demain sera fait me rendrait dingue. J'en serai autant jaloux que je le mépriserai.

Et d'un autre côté, c'est le côté un peu obligatoire et nécessaire pour une vraie comédie romantique : vivre en supposant que chaque jour sera le dernier, ce qui permet de vivre tout à fond.
Et dire que j'ai connu ça... Et qu'aujourd'hui j'ai juste envie de dire : plus jamais. Car lorsque l'amour est passion, il devient montagnes russes, et si l'on peut monter très haut, on peut aussi redescendre très bas. Trop bas. Assez pour vouloir mourir de chagrin, ou mourir tellement son cœur peut exploser.

Mais si j'adore aussi ce film, c'est également pour les costumes, hors du commun, surtout un et surtout dans une scène : 

94d4649fae1735d61d1fe2220b3a1e8f


CQFD.
C'est quand même mieux que youporn ou voissa (#dedicaces), non ?

Voilà, c'est tout. Dans une prochaine note, je vous raconterai pourquoi j'adore tant Starship Troopers.

Publicité
Publicité
9 octobre 2018

Encore 10 ans à vivre.

Une vision approximative de ce qui nous attend est bien résumée dans ce superbe clip... 

Cela fait quelques jours qu'on nous rabâche les oreilles comme quoi il y a urgence, qu'on peut encore s'en sortir mais que c'est maintenant ou jamais.

Mais tout le monde s'en fout.
Enfin toi, moi, et nos proches on se dit merde, on est mal, nos gamins, tout ça, mais les lobbyistes, les grands de ce monde, les "têtes pensantes" ils en ont rien à battre.
Ce que j'arrive vraiment pas à calculer, c'est que si "on" meure, ils meurent aussi... Non parce que jusqu'à preuve du contraire, ils respirent le même air que nous, mangent le même poisson plein de plastique que nous, la même viande qui nécessite des tonnes d'eau, les mêmes jeans qui nécessitent ENCORE PLUS d'eau, et si ce n'est pas eux, ça sera leur descendants qui crèveront de chaud, de noyade ou de surpopulation.

Mais non, ils s'en battent la race.
Le brésil est en train de plonger dans la dictature, l'autre fou de la première puissance mondiale pense que le réchauffement climatique est un coup des chinois (mais comment paradoxalement il a pu tellement résorber le chômage dans son pays merde ? ça aussi ça me dépasse), en Europe on cherche à tout pris à être chacun pour sa peau, et en France, on se demande quel inconnu sans charisme gouvernera demain le pays.

Et à côté de ça, toi tu as les boules à chaque fois que t'as le malheur de manger de la viande parce que "ça pollue".
Hier, en matant "C dans l'air", j'ai vu ce graphique, qui entre 2 révélations m'a fait froid dans le dos.
En gros les intervenants disaient qu'on était mal, étant donné que tous les voyants étaient au rouge, mais que personne ne faisait rien, or c'est maintenant qu'il faut agir. Mais tous ensemble. Et avec des gros trucs, pas "que" des petits trucs du quotidien... Car non, recycler nos déchets ne sauvera pas la planète de la fin du monde prévue en 2028 (si l'on en croit ce qui se dit même si c'est un peu alarmiste, je conçois...).

2018-10-09 14_27_57-La planète brûle vraiment ! - C à Vous - 08_10_2018 - YouTube

 

 

Dans les idées pour "moins polluer" : Avoir un enfant en moins.
BIM. Prends toi ça dans la tête. Avoir un enfant pollue (les couches pour ne pas les citer jouent pas mal)(et non, les couches lavables c'est vraiment un enfer, crois-moi...). Enfin si ce n'est pas comme ça que c'est dit, c'est comme ça que moi je l'entends... Qui a parlé de surpopulation ?
S'il n'y avait que ça...

"On augmente l'essence pour que les gens roulent moins et après ils gueulent", ben oui parce que concrètement, on fait comment pour aller au boulot ?...

C'est ça qui m'agace, le fait que dans ce climat d'alerte maximum, rien de VRAIMENT concret n'est proposé. Le télé-travail 4 jours sur 5 (et non 1 jour sur 5 "optionnel" moyennant 8 ans de procédure administrative) pour les gens trop éloignés ? Sanctionner mais pas en demandant des primes, bel et bien en demandant l'arrêt de production des usines qui polluent ? Je passe les tonnes et les tonnes de papier encore nécessaires aux procédures administratives, sans parler des tickets de caisse que tout le monde fout à la poubelle. Et que dire de cette dizaine de "super cargo" qui polluent plus que les 2/3 de la planète ? On en parle ?...

Je voyais un reportage de gens aux salons de l'auto (vous savez, ces lobbyistes qui pensent que quand on roule, c'est à l'arrêt, ben oui s'ils font leur test de pollution sur ces modèles, c'est que c'est forcément comme ça dans la vraie vie...). Dans la région Parisienne, le nombre de SUV et autres 4x4 se multiplient. Parce que pour beaucoup de mâles, avoir une grosse voiture c'est comme d'avoir une grosse bite, ça fait du bien à l'ego.
Alors que bon, dans les bouchons ça sert pas à grand chose... En fait si, ça sert à faire chier les scooters qui peuvent pas remonter les files. Mais tu comprends, c'est le petit plaisir.
Rouler dans des grosses bagnoles tout terrain (de ville) qui consomment 15L/100. Juste pour kiffer tu vois. L'argument "écologique" d'une voiture est abordé dans seulement 5% des nouveaux consommateurs. Voilà, CQFD.

Après, en me faisant l'avocat du diable, le "tout électrique" n'est pas encore assez développé, et plus on s'éloigne de Paris moins c'est le cas.. Que fait l'état ? C'est à lui de booster ça... Ce qui serait plus rentable que de réduire de 10Km/H PARTOUT la vitesse et d'augmenter le nombre de radars. Enfin, c'est encore un autre débat.
Et en poussant plus loin, le tout électrique n'est pas la solution. Pas tant que ce seront nos centrales nucléaires derrière (parce que l'uranium consommé, jusqu'à preuve du contraire on sait toujours pas comment s'en débarasser...). Même si bon, ça évitera toujours des gazs d'échappement (malgré le fait qu'une voiture électrique est 100 fois polluante à produire, rapport aux métaux lourds en provenance de Chine qu'une voiture "à l'ancienne").

J'ai vu ce matin comme beaucoup je pense passer une vidéo "Il est encore temps", où des youtubeurs se regroupent pour faire le boulot à la place des dirigeants de ce monde.
Pour une fois, je l'ai maté jusqu'au bout, et ce malgré ce "partage en masse souhaité" et le contenu du message qui arrive SEULEMENT dans les dernières minutes de la vidéo.
Comme tu le sais sans doute, j'ai du mal avec les youtubeurs en général. Frustration liée à une jalousie inavouée ? J'en doute, mais sait on jamais.
Le côté un peu trop "bisounours" (de l'un d'eux qui dit sans cesse "hey les amis" dans les rares vidéos de lui que j'ai vu avant l'élection de Macron) m'agace. Après si ça fait avancer les choses, tant mieux, mais j'en doute. La preuve, rares sont ceux qui partagent en masse (par chez moi en tout cas).
Par curiosité j'ai été cliquer sur le lien proposé en conclusion de cette vidéo, où sont regroupés des "actions à faire" si on veut faire avancer la machine. ça m'a méchamment fait penser à "Fight club". Beaucoup (trop à mon goût) d'actes "révolutionnaires", et ce malgré la promesse d'actions "non violentes". Dont une marche pour l'environnement.

Désolé de vous cassez dans votre motivation, mais vous pensez sincèrement qu'une marche "pour l'environnement" va faire changer d'avis nos dirigeants ? Qu'ils vont se dire "hey, il y a du monde dans les rues, arrêtons de nous faire des milliards en vendant notre essence qui pollue et un nouvel iPhone par an, ça risque de péter" ?
Ah ah. désolé de vous dire qu'ils sans batte la race. Mais genre bien vnr. Donc désolé mais ça sera sans moi. Désolé. En plus le jour de la marche, je crois bien que j'ai piscine ou Aquaponey.
Combattre "la montagne d'or" ? Si effectivement il faut revoir le projet (parce que les piscines de Cyanure... pas dit que ça risque pas de merder, même si en théorie, comme à Fukushima, tout se passe toujours bien hein). , je doute que de combattre "un projet" résolve le problème de l'environnement dans le monde.
Boycotter la SOGE parce qu'ils financent des projets "dégueulasses" ?
Ah c'est évident que tout le monde va se barrer de la SOGE pour protéger l'environnement. Elle est là la solution ! "lol".

Et ce qui revient souvent c'est le "devenez vegan ou végétarien".
Autant dire que si t'es Vegan, tu peux pas porter de Stan Smith (bon on me fait signe à l'oreille que l'on vient d'inventer des Stan SMith Vegan... on arrête pas le progrès). Et on parle des AppleAddicted qui changent tous les ans leur téléphone pour être "in", parce que le dernier est juste "amazing" ? Niveau pollution, ils en tiennent un bon morceau. Je sais qu'à Paris, des BOBO armés des dernières Stan Smith et du dernier iPhone mais "pro environnement à mort", il y en a quelques uns...
Au delà de ça, fuck les fabricants de smartphones qui rendent le prix de la batterie plus cher qu'un téléphone pour que tous les 2 ans tu sois plutôt tenté de changer de tel, que de changer de batterie. Typiquement une action que les politiques (non corrompus par les lobbyistes)(il y en a vraiment ? ) pourraient mettre en place.

Moi perso, je pourrais pas être Vegan ou Végétarien. Voilà c'est dit.


Parce que j'aime pas les légumes et encore moins les fruits. C'est physique, ça a bien fait chier mes parents, ça me fout la gerbe, depuis tout petit. Autant vous dire que durant les étés lorsqu'au menu d'une bonne soirée chez un pote il y a "salade composée pour tout le monde", je suis pas mécontent qu'il y ait un Mac Do pas loin de chez lui (oui, je suis un connard, je le sais, pas la peine de me le rabâcher...)
Remplacer la viande rouge (que je ne mange qu'une à deux fois par semaine hein) par des lentilles serait synonyme pour moi d'absence de fer sous forme de nourriture. Alors ça me fait chier de pas changer pour la planète, mais c'est comme ça.
Si on meurt dans 10 ans ça sera aussi de ma faute, et parce que je suis jeune papa, et que de faire un gosse ça pollue (on se donne rdv en enfer pour régler nos comptes, toi qui par chance fait tout bien !).

"Mais en gros, toi tu proposes quoi ? "
Je propose rien, je suis juste un bloggeur non influent. Je fais du mieux que je peux, mais je ne peux guère faire plus. Et je dois bien être blasé qu'on nous dise trop souvent que "c'est de notre faute" alors qu'à des niveaux macroscopiques rien n'est fait.
Je soumets juste mon incompréhension, et le fait que quoi qu'on fasse (sachant qu'on ne fera sûrement rien ou dans tous les cas pas assez), il est déjà trop tard.
En 2000 et des brouettes, Chirac nous bassinait déjà les oreilles à ce sujet, et en 18 ans on a rien fait.
Pourquoi on ferait plus dans les 10 prochaines années ? Parce qu'on en sait plus ? "LOL".

L'incompréhension et l'inaction de nos dirigeants face à ces problèmes me dépasse. Ils seraient tous malades d'un cancer avec 10 ans d'espérance de vie et sans descendance, je pourrai comprendre... Mais c'est loin d'être le cas bordel...
Comment peuvent-ils dormir le soir sans se dire "putain mais merde, 10 ans quoi...Qu'est ce que j'ai fait pour que les choses avancent ? "

Les pays se braquent en ce moment à cause de la crise des migrants... Les gens oublient souvent de se souvenir que tout part de périodes de sécheresse à répétition qui ont fait migrer les gens de la campagne vers la ville, après quoi la guerre les a fait fuir.
Mais on est bien loin de ce qu'il nous attend lorsque dans 2°C de plus, les océans seront 10 mètres plus haut, "Attention crise migratoire en vue !".
Profitez de vos dernières vacances à faire du ski ça sera bientôt collector, allez apprendre à nager et achetez dès maintenant un canot pneumatique (ou un bateau) il sera amorti pour dans 10 ans, croyez moi.

Durant la procréation de notre héritier, j'ai été faire un spermogramme.
J'ai pu constater que 70% de mes spermatozoïdes étaient anormaux. Il y a 30 ans, la norme c'était 30%. Et pourtant je m'en tire pas si mal, dixit le médecin qui l'a analysé.
Voilà, voilà où on en est. Merci les perturbateurs endocriniens et la pollution. Merci très chers dirigeants de nous condamner à devenir stériles à force de vous faire graisser la patte par des empoisonneurs.

Dans 10 ans, seul les FIV permettront de nous reproduire, pour les chanceux qui auront encore quelques bestioles "normales" dans leurs couilles. On appellera la sélection naturelle "in vitro". On est pas si loin de "The handmaid Tales" au final...
ça me blase de me dire qu'il y a de fortes chances pour que mon fils grandisse dans le monde qu'on est en train de lui laisser, et que peut-être il n'aura jamais de descendants.
Mais que puis-je y faire ? Rien.
Même de devenir Vegan ne changera pas grand chose.
J'aimerais bien ne pas faire ces kilomètres tous les jours pour aller bosser, mais mon employeur ne veut rien savoir, et visiblement rien n'a été fait pour développer ça. Les transports en commun ? Le bus... Ou les trains qui puent la pisse lorsqu'ils roulent et où on est entassé façon trains de la mort ? Bof bof. Je suis pas sûr de vouloir y revenir un jour.

Que puis-je y faire pour changer les choses ? Rien. Vu qu'en plus changer mes ampoules ne sert pas à grand chose...
Et ce même si je vais marcher "pour l'environnement" dans quelques jours et que je boycotte la SOGE (chez qui je ne suis pas d'ailleurs).
Mon fils grandira et s'empoisonnera comme tout adulte qui se respecte, et il enterrera ses parents après une future canicule, qui sera décuplée à cause de toutes les clims qui pousseront dans les champignons (avec pour objectif de réchauffer un peu plus l'atmosphère) comme ça se fera sûrement dans les prochaines décennies.

Que puis-je y faire ? Toujours rien.
Je peux garder mon smartphone 3 ans, je serai toujours entouré de connards irrespectueux avec le dernier iPhone, (assemblé par un enfant de 5 ans en Chine) dans un Porsche Cayenne ou un X5 dont ils n'ont aucune nécessité (ou peut-être pour partir à l'aventure "de l'autre côté du périph, dans la jungle"), en se commandant sur leur smartphone, dans les bouchons leur menant à leur job, un nouvel écran plat avec un emprunt Cofidis (l'emprunt qui emmerde les préjugés) pour remplacer l'actuel qui a déjà 3 ans, et qui videront leur cendrier de voiture sur la voie sans à aucun moment calculer que "c'est mal". (ouais, c'est très cliché mais pas tant que ça je suis sûr).

Le seul point positif de tout ça, c'est que ça résoudra le problème des retraites, et que ça fera fleurir le taf des pompes funèbres.
\o/

(Bonne journée, et désolé d'avoir plomber votre après-midi, mais... il fallait que ça sorte).

8 octobre 2018

Pourquoi je n'ai plus envie de regarder DALS (mais que je vais quand même continuer parce qu'il y a pas grand chose d'autre).

Oui, je regarde DALS (Danse Avec Les Stars pour toi qui vit dans une grotte et qui découvre Internet pour la première fois de ta vie).
La raison ?
La danse. J'ai découvert l'émission il y a quelques années de cela, suite à quoi la miss et moi nous sommes mis à la danse de salon, puis au rock et à la salsa. J'ai surkiffé ma life. Mon seul regret a été de commencer si tard, la danse étant pour moi l'incroyable mélange entre mes 2 passions : la musique et le sport. Et puis ensuite, bébé est né, ce qui a marqué une pause (j'espère) dans ce loisir à 2.

S'il y a beaucoup à dire sur cette émission (entre autre danse avec "LES STARS", sachant qu'une star "française" ça fait bien longtemps qu'on en a pas dit), le casting de cette année m'a particulièrement dérangé. Le manque de parité du jury pour commencer (3 mecs 1 femme, reviens FAUVE !!!).
Au delà des stars de plus en plus inconnues, Anouar Toubali pour ne pas le citer.

(bon avant de faire polémique, n'hésitez pas que si ça pose soucis je me considère comme un intolérant, un connard, un vieux con, et toute l'insulte que vous voudriez me dire : je le sais, c'est bon ? Bon je vais pouvoir argumenter).
Anouar Toubali, est un nain, arabe, ex bègue, qui est comédien. On l'a vu dans "Les kaira" (qui m'a bien fait rire pour le coup), "Taxi 5" et d'autres films (que je n'ai pas vu)(oui ça m'arrive de mater "aussi" des bouses, parce qu'on va pas se mentir, à part le moment ou Ramzy intervient, Taxi 5 est quand même une grosse bouse).
Là où le principe me dérange... Et au delà de toute forme d'intolérance qui consiste à ne pas voir l'handicap des gens, c'est que voilà, Anouard est comme on dit "une personne de petite taille".
Bon, ça arrive, c'est pas bien grave, c'est la vie. Il y a quelques années, ils avaient bien fait participer une "sourde", ex participante à miss France. Pour le quota handicap ? Je ne sais pas...

Sauf qu'est ce que vous vous verriez organiser un concours de saut en hauteur (ou de 100m) en mélangeant des personnes dites "normales", et des personnes dites "de petite taille ? ". Attention je lance un indice : il y a les JO, et les JO "handisports".
Oui, vous l'avez ? non toujours pas ? Eh bien la réponse est non ! Car la personne dites "de petite taille" serait désavantagée, lourdement. Et c'est pas de l'intolérance, c'est juste "physique".

Eh bien la danse, c'est pareil (à mon humble avis). Et si je ne doute pas un seul instant de la beauté du caractère de cette personne, de son incroyable combativité (big up pour ça), de son besoin vital de repousser ses limites, il n'avait pas sa place au casting de la session 2019 de DALS. Mais ce n'était pas au public de le sortir, c'était à la prod de ne pas le prendre.

J'en arrive à mon second coup de gueule : le vote du public.

C'est marrant car mon prochain roman a une notion de "télé-réalité" qui est très importante, et contre toute attente je suis assez fan de télé-réalité" (une certaine forme hein, pas "vous mettez 10 personnes imbues de leur personne dans une boite, vous mélangez, et vous les regardez se prendre la tête dans un français approximatif et superficiel", mais plutôt "vous laissez le public voter").
Sauf que le public qui vote fait trop souvent de la merde.
Je m'explique.

C'était samedi la seconde émission de la saison.
A la première émission, des points avaient été engrangés mais il n'y a eu aucune élimination, par contre avant hier, il y avait 2 éliminations de prévues, prenant en compte les scores de la première semaine et de la seconde semaine.

Do25BktX0AEZ9Ga

Le jury a donc voté, correctement, en mettant les 3 outsiders (de 9 à 12) en fin de peloton, qui eux méritaient vraiment de sortir, par rapport à leur concurrents, à savoir :
9e Basile Boli (ok, donc les footeux de 1980 sont des stars ? Vivement Jean-Pierre Papin et Cantona !)
10e Vincent Moscato, animateur radio (si la personne est bourrée d'auto-dérision, il m'a pas donné de vraiment rentrer sérieusement dans cette compétition).
11e Jeanfi Jeansens (???) (il suffit de voir la longueur de sa fiche Wikipedia pour voir à quel point le mec est méconnu et n'a rien d'une star. Je ne savais même pas qui s'était "en dehors de DALS". Bref. )

Et là, on fait la grosse connerie de laisser le public voter, bilan des courses, se retrouvent dans le "duel à 3" (où 2 équipes sur 3 seront éliminées) :
Terence Telle et Fauve Hautot (6ème), Carla Ginola et Jordan Mouillerac (5eme) et Anouar Toubali (7eme ex aequo avec une ex miss France).

Voilà voilà.
Les gros nuls qui ont un peu de charisme et de fans on les garde (même s'il faut débourser 0,99€ hein...), mais les gens qui ont du talent ou qui doivent se donner 2 fois plus que les autres, on les dégage.
(bon au delà de tout ça, les gens qui envoient des SMS surtaxés pour encourager leur favori, c'est les mêmes qui font des emprunts COFIDIS et qui regardent TPMP vous pensez ? )
TOUT. VA. BIEN.

C'est à dire que moi, à un moment, je pensais que c'était la danse qu'on jugeait, pas la notoriété de la personne...
Nan parce que dans ce cas là, les finalistes sont faciles à trouver, ça sera : Pamela Anderson (GROSSE star "Française", merci à sa plastique de faire de l'audience) vs Clément Remiens (non pas qu'il soit célèbre, il a juste des pectoraux, c'est sans doute pour ça qu'il danse tout le temps torse nu) avec une 3ème place pour miss France (parce que bon, elle a quand même des jambes interminables et perso c'est mon grand kiff).

J'avais passé le même coup de gueule, à une lointaine époque où je regardais "La nouvelle Star", un 2 juin 2010, environ (merci google).
Ce quart de finale opposait Ramon, Lussie, François et Luce.

Je vous laisse deviner qui est qui ?


Lussie, la grande asperge (habituée des concerts) qui était bien plus talentueuse que Luce (la petite ronde)(qui a d'ailleurs par la suite suivi un important régime), s'est faites sortir, bien contre l'avis du jury qui avait estimé ce jour là que le public votait n'importe comment. (allez, traite moi de grossophobe et de faire du bodyshaming, vu que c'est la mode lorsqu'on dit que le physique y est pour quelque chose... au moins ça sera fait et puis je suis déjà rôdé, on me l'a reproché dans mon premier roman, donc bon...).
Ce soir là, le talent n'était pas au rdv, juste la popularité.
Une fois de plus.

Pour un peu, je rajouterais presque un chapitre à mon livre, tiens...

28 septembre 2018

Bientôt un long week-end prolongé dans la campagne.

Dans un patelin de 600 habitants.
Mais "ouf", on aura la WIFI (qui compensera l'absence de télé... tant pis, on se matera des replay).

Mais je dois bien admettre que depuis la naissance de bébé, la notion de "repos", de "week-end", de "vacances" est maintenant totalement différente d'antan.
Avant, c'était synonyme de "on va rien faire, se lever à pas d'heure, découvrir au hasard des nouvelles villes, us et coutumes".

Maintenant c'est synonyme de "on va faire plein de choses ! Enfin surtout si on est pas trop claqué après la nuit où le réveil (s'il n'y en a qu'un) sera aux alentours de 6h. Où il faudra vivre en fonction des desirerata des siestes de bébé, de ses désirs de biberon, etc etc.
Le mot "grasse mat" est définitivement sorti de mon champ lexical.
A dire vrai, cela fait 2 nuits que je dors moins de 6h. On ne sait pas vraiment la raison pour laquelle bébé pleure en ce moment toutes les heures/1/2h ou 1/4h et s'arrête (parfois) une fois sur nous. Le cododo (comprenez dormir avec un bébé sur vous) est à pratiquer avec parcimonie (pour ne pas dire à proscrire), du coup on a pas trop de solutions à part étudier toutes les raisons pour lesquelles son sommeil pourrait être perturbé, et boire des hectolitres de café.
il semblerait que le coupable soit un vulgaire rhume, qui l'empêche de correctement respirer... Ou alors c'est le froid ? (vu qu'il est impossible de relancer le chauffage malgré les bonnes grosses chutes de température) 18°C c'est peut être limite... Ou alors c'est les dents du haut ? Ou alors l'heure passée dans la salle d'attente du pédiatre il y a 2 jours.
On ne sait pas. On ne saura probablement jamais. Vivement qu'il soit ado, et qu'on le réveille toutes les heures en souvenirs de nos nuits blanches...

L'airBNB où on va est en plein milieu d'une grande forêt. Il y a des chevaux à coté de la baraque. Et il faut prendre la voiture pour aller chercher des croissants. Youpi. 
Je suis partagé entre être blasé de cet éloignement de tout et être impatient de vivre cette nouvelle expérience. La fatigue de ces deux derniers jours plus le sport de ce midi (et je ne parle pas de la session de sport de ce soir) me pousserait plus vers l'hypothèse #1 : je suis fatigué à l'avance de cette petite escapade dans la verdure.
Mais bon, "l'assistante maternelle" étant en congés, quitte à ce qu'on garde bébé, autant nous barrer de chez nous, histoire de ne plus entendre ces putains de travaux de réfection qui n'en finissent pas. Ils auraient du être finis depuis quelques semaines, mais on en est visiblement même pas à 50%. Presque un an de retard. Bien joué les gens...

En attendant que ce satané week-end prolongé ne commence, je glande, comme d'hab, en attendant que la correctrice me renvoie les 2 derniers tiers de mon futur roman.
Je stalke sur Facebook. J'insulte intérieurement tous ces gens qui passent leur journée à poster des "messages philosophiques" sur leur mur, et à les liker, en me demandant "mais, c'est quoi le but ? que les autres gens vous lisent ? Ou c'est pour vous rassurez ? ". Idem pour ceux qui pronent la théorie du complot et qui poste article fake sur article fake. Ils sont fatigants aussi ceux là. Rassurez-vous je m'en suis déjà désabonné, mais des fois j'y vais comme ça, pour me faire du mal.
Je pense être un des rares qui fait régulièrement du tri dans ma liste d'amis, dégageant ceux à qui je n'ai pas parlé depuis plus d'un an, ou avec lesquels je n'avais qu'un vague contact, ou en rapport avec une précédente vie.
Je doute qu'un mec qui a 1000 amis passe ses journées à regarder le mur de ses amis, et qu'il doit en avoir 10 à tout péter qu'il mate.  Et encore, s'il les mate. Non la plupart du temps "il ne va jamais sur FB, il n'a pas le temps et est content de voir le temps qu'il a gagné depuis qu'il n'y va plus ! ". Le reste du temps je masque aussi les gens qui "tag d'autres gens" (souvent les mêmes) à partir de groupe du genre "Tag quelqu'un qui a cette gueule au réveil" et autre "Tag quelqu'un qui tient pas l'alcool en soirée". Ce genre de groupe devrait être interdit/banni tellement c'est useless. 
Le truc trop "lolilol" qui pollue bien ce putain d'ex réseau social qu'est Facebook ou face de bouc pour les intimes (quoi que, c'est un peu hasbeen comme blague, ça non ? ).
Parfois je m'aventure sur Twitter, pour voir quel est le jugement en cours (vous savez le "tribunal Twitter"), quel humoriste a encore sorti une blague "borderline", quel politique est encore en train de se faire défoncer, où en est la baston "Quotidien vs TPMP", que devient Corine Sy, quel est le dernier lien amazon "affilié" que machin va poster (en prenant bien soin de ne pas répéter à chaque fois "hey, je me fais des thunes si vous cliquez sur ce lien hein, non il invente un prétexte bidon à chaque fois), et autre sondage qu'une tel va poster juste pour avoir du clic donc la dopamine (qu'on peut avoir aussi en se masturbant... Et au moins on fait chier personne ! Sauf si c'est dans le métro, mais bon c'est une autre histoire...). Je mate aussi les derniers tweets de ces dessinateurs pointant vers leur instagram, encore pour flatter leur égo.

Dieu sait pourtant à quel point je suis quelqu'un d'égocentrique, mais cette course aux stats dans le monde Internet actuel me donne tout simplement la gerbe.
Et je ne parle pas des influenceurs, youtubeurs, et autres... Je trouve ces métiers... Enfin c'est bien simple, je ne pense pas qu'on devrait vivre de ça. Voilà. Mon côté #vieuxcon et #blogeurnoninfluentdelapremièreheure. Sans parler de toute cette jeune génération qui veut devenir "youtubeur" parce que tu branles rien de la journée et t'es payée, et surtout "si tu as aimé cette vidéo pouce bleu et partage :!!!"

Voilà, la fatigue c'est fait, Facebook et les posts c'est fait... AH MADEMOISELLE DÉJEUNER ?
Je ne crois pas en avoir parler ici, mais j'en parlais souvent dans mon dernier blog...

Cette demoiselle en question fait partie d'une de ces nanas avec qui ça aurait pu le faire, mais "ou pas" vu qu'à l'époque soit j'étais pas célibataire, soit elle l'était mais je l'étais pas.
A une époque, elle était avec un mec, lequel était avec une nana également. C'était sa maitresse officielle. Naïvement, elle s'attendait à ce qu'il l'a plaque pour officialiser sa relation avec elle, alors qu'il ne lui avais jamais promis d'ailleurs... : "tu comprends "je suis bien plus jolie qu'elle (preuve à l'appui...)" me disait-elle, convaincue qu'il changerait sa vie pour elle.
Ben ouais, mais tu connais pas les mecs ma pauvre... Il ne la plaquera jamais, et préfèrera une nana "moche mais stable" qu'une "mignonne mais peut être trop excentrique/coquine comme toi", question de stabilité.

ça n'a pas loupé, et j'ai été le premier vers qui elle s'est tournée lorsqu'il a mis fin à leur relation "salement" selon elle.
J'avais tellement envie de lui dire "je t'avais tellement prévenu" mais je me suis retenu ce jour là.
Bref, cette nana est une éternelle célibataire avec option "propriétaire de chat" ce qui augmente les probabilités qu'elle tourne vieille fille. La raison ? Au delta d'être un peu trop naïve (ça on va dire que c'est humain...) elle bosse trop, et ne s'accorde pas beaucoup de temps pour rencontrer du monde.
"Pourquoi ne lèves tu pas le pied ?
" Je le lèverai lorsque j'aurai rencontré quelqu'un".

Oui mais non miss, c'est pas vraiment comme ça que ça se passe...
Son fameux taf qu'elle devait quitter il y a 2 ans de cela, suite à un burn out, mais dans lequel elle est toujours.

J'ai adoré ce dernier email auquel elle ne m'a pas répondu, où je lui disais "alors, quoi de neuf niveau taf et amour ? "
Elle aurait pu me répondre "rien, je ne fais rien pour avancer dans ma vie et je vais sûrement finir vieille fille lol, et toi ça va ? bébé grandit bien ". Mais elle a préféré "oublier" de me répondre (forcément, étant en vacances "avec ses parents" elle a autre chose à faire et c'est bien connu les mails s'autodétruisent au bout d'un certain moment...), plutôt que "d'admettre/d'assumer" ses choix (qu'en tant que connard j'estime être mauvais). J'ai du mal avec les gens qui n'assument pas, au cas où tu ne l'aurais pas encore compris.
C'est con, car elle est vraiment mignonne, pétillante, (en plus elle kiffe les talons et d'envoyer des sextos à son homme <3 ) loin d'être bête... Mais voilà, à force d'attendre le prince charmant, c'est la ménopause qui va venir lui dire bonjour sous peu...
Dire qu'à un moment elle m'avait confié être prête à "faire un bébé toute seule" et que je m'étais dit "est ce que je serais prêt à en être le géniteur ? ". Dire qu'elle m'avait aussi dit "être maman pourquoi pas, tant que j'ai toujours du temps sans bébé pour aller faire les boutiques". 
Mais "ou pas" en fait. Tellement ou pas...

Voilà, je crois que j'ai le tour de tous les sujets "agaçants" qui polluaient mon esprit du moment.
Sur ces belles paroles, je te souhaite un bon week-end, lecteur/lectrice de passage, lecteur/lectrice troll qui se fait passer pour quelqu'un, lectrice habituée qui me doit toujours un email ou je ne sais pas qui.

Bisous !

24 septembre 2018

Souvenirs.

Il y a quelques jours, je suis retourné faire un match dans un gymnase, dans lequel je n'avais pas mis les pieds depuis... une éternité.

Tout un tas de souvenirs m'a explosé à la figure.
Des souvenirs d'une époque tellement révolue...
Synonyme de mon arrivée sur la région parisienne, en... 2002 ?
Premier appart, un trou à rat de 15m², que je payais 450€. Le plus difficile était surtout l'absence de parking, les chiottes turques sur le palier, et mon voisin (se disant islamiste, ah ah), bourré H24, et qui tombait lourdement la nuit, juste en face de ma porte, après avoir cherché ses clés et essayé de longs instants à ouvrir sa porte, qu'il claquait aussi fort que possible une fois chez lui.
Je m'étais fait tej de mes colocs, car on avait des modes de vie trop différents (surtout au niveau des tâches ménagères, que je ne faisais pas). Un mal pour un bien. L'asiatique, était instrumentiste à l'orchestre national de Paris, et passait sa vie en déplacement, je me souviens qu'il filait du pognon à ses parents, des commerçants qui galéraient à finir les fins de mois, et qu'il avait le livre qu'avait écrit Jospin sur sa table de chevet (l'année où Chirac faisait face à Jospin). Ce n'est qu'après que j'ai compris pourquoi il était compliqué pour ne pas dire suicidaire que d'évoquer mes penchants politiques avec lui... L'autre coloc lui non plus n'était pas souvent là. Il préparait des concours de piano et vivait des prix qu'il gagnait. Dans sa chambre c'était un défilé de plan cul tous les jours ou presque (lorsqu'il était là). Toutes des musiciennes, qui se refilaient son numéro, et visiblement, toutes avaient droit à l'entrée par la petite porte (c'est en tout cas ce qu'il m'a dit lorsque je lui ai demandé), ce qui m'a toujours interloqué/fasciné (mentait-il ? personne ne le saura jamais...). Je les entendais jouir dans sa chambre qui était collée à la mienne. Pas un mal que je me barre.
A l'époque je jouais à Diablo 2, sur un écran cathodique. En tâche de fond, il y avait iMesh, Napster eMule et Morpheus. Je téléchargeais sans pouvoir m'arrêter tellement je (re)découvrais Internet avec le haut débit. Je venais de plaquer une jeune nana en hypokagne, car je n'envisageais pas vraiment les relations longues distances et de nous voir deux fois par mois. C'était la seconde femme que j'ai eu l'honneur de dépucelé, rencontrée sur caramail. Il n'y a pas de mystère...

Arrivé à paris, je ne savais pas dans quel club aller (vu le grand nombre de clubs au m²), et c'est une petite blonde, rencontrée à un tournoi, qui m'a indiqué son club, dans lequel je me suis inscrit, ayant pour objectif secret de la pécho. Je ne l'ai au final pas eu elle, (son kif c'était les gens n'étant pas de ma couleur de peau) mais une autre, qui était un bien meilleur plan.
Dans mon petit appart nous faisions l'amour, à la manière de mon coloc d'antan. Je la revois mettre sa tête sous l'oreiller lorsqu'elle me faisait signe de terminer l'acte, en levrette.

Je roulais dans une 205 qui perdait de l'huile, et 2 soirs par semaine je galérais à trouver une place aux alentours de chez moi après l'entrainement. J'achetais des packs d'eau gazeuses qui squattaient mon coffre, et que je buvais à l'appart. ça me permettait aussi de... me dépanner lorsque j'avais la flemme de sortir pisser sur le palier (WOUAH mais c'est crade ! ouais mais bon, c'est connu que ce blog est sans filtre, non ? pis bon c'était "dedans" la bouteille... Vaut mieux ça que dans la douche, non ? ). Lorsque je ne matais pas de Divx, je jouais à Warcraft 3 en ligne.
MSN Messenger était mon quotidien. J'ai commencé mon premier blog à cette époque également... Et j'ai également rencontré plein de monde, surtout du mondE, certaines avec lesquels je suis toujours en contact, d'autres pour qui notre relation n'aura duré qu'un mouvement de cil... Des bons, comme des mauvais souvenirs également.

De 4ème remplaçant, je suis passé second titulaire dès le second match, suite à des blessures à la chaîne. Mon amoureuse "de l'est", qui était fiancée et promise à un macho une fois sa saison terminée venait m'encourager les dimanches. On s'envoyait des SMS, vu qu'on ne pouvait guère s'envoyer plus...
Le système de chaufferie des douches du gymnase se mettait à faire un bruit bizarre après quelques instants d'utilisation, ressemblant à des cris de Chewbacca de la guerre des étoiles. 16 ans plus tard, ce bruit est toujours là.

Durant cette période, j'ai brillé. J'ai pleuré. J'ai cherché à exister, comme je le pouvais. 
J'ai fait du banc, victime du favoritisme injustifié du coach. J'ai mis des grosses chiches aussi. 
J'ai pleuré lorsqu'elle est repartie dans son pays, ne sachant pas si elle reviendrait l'année suivante... Elle allait dans un cybercafé pour m'écrire, mais pas trop souvent car ça coûtait cher. Et puis j'ai pleuré lorsqu'elle est revenue, suite à notre rupture, quelques semaines après son retour, n'étant pas assez stable dans ma tête et dans ma vie pour lui offrir ce qu'elle attendait, un enfant. Son voisin de palier, lui était prêt. 

J'ai mordu, jusqu'au sang ou presque, au dernier match de la saison, lorsque pour le fun, mes partenaires m'ont attrapés pour me couper les cheveux. C'était pour de rire, mais j'ai porté des ecchymoses aux bras, aux endroits où ils me tenaient, alors pour de rire je les ai mordu pour me défendre, et je leur ai asséné des coups de pied au visage, lorsque j'étais sur le dos, tenu par les 2 bras, pour qu'ils me lâchent, qu'ils me laissent souffrir et me souvenir à jamais de cette "petite agression" qui n'en était pas une. Je n'ai plus jamais remis un pied dans ce gymnase après ça, et j'ai mis de côté cette période là de ma vie, qui avait ses chouettes moments, et ses moments tragiques.

Et puis vendredi soir, j'y suis retourné. Mon cœur battait fort, de refaire face à ce passé. L'endroit et les environs me paraissaient tellement familier.
L'équipe féminine s'entraînait avant, comme par le passé. Des grandes asperges, pour la plupart de moins de 25 ans. Je ne les avais pas encore lorsque j'y étais "avant".


Après le match, j'ai demandé si "des gens" de l'époque où j'y jouais étaient toujours là. Quelqu'un m'a dit "je te reconnais... Tu t'entraînais avec mon père, non ? "
Wouah. Il avait peut-être 8 ans à l'époque, il en a 24 maintenant.
PAYE TA CLAQUE DANS LES DENTS.

J'ai ressorti les photos qui traînaient sur un de mes albums photos de mon profil FB. Il était là, à côté de son père, et de l'équipe avec laquelle j'ai évolué ces 2 années là.

En me perdant sur mon scooter, en rentrant chez moi, je repensais à cette époque, et à tout ce qui avait changé.
Mon appartement, ma voiture, ma vision de la vie, mon statut de papa, et l'informatique (les cathodiques, MSN messenger et autre caramail, la taille des disques dur, les webcam "SD", outlook messenger), le téléphone (où à l'époque on ne pouvait QUE envoyer des SMS et faire du serpent, voire pour les plus avancés, il était possible de personnaliser sa sonnerie...), et tout le reste.
Je dis souvent que lorsque j'étais arrivé dans cette équipe j'étais le plus jeune, et lorsque je me suis résigné à lever un pied sur la compétition, j'étais le plus vieux, une boucle était bouclée.

Et pourtant... Je suis, j'étais, je serai toujours là.

13 septembre 2018

Fini.

ça y est.
Pour la 4ème fois, j'ai enfin fini mon second roman.

Si je l'avais terminé 3 jours plus tôt, la correctrice aurait déjà commencé à tafer sur les corrections, mais ayant mis un peu plus de temps que prévu, je ne pourrais guère attendre mieux que mi octobre pour récupérer un beau "bébé totalement corrigé/remis en forme".

Certes, en théorie c'est un job qui est fait une fois le roman validé par une Maison d'Editions, mais afin de me donner un maximum de chances, je préfère faire ce travail en amont.
Ensuite, ça sera l'envoi, et ensuite... il faudra patienter.

Entre 4 mois, et un an pour les plus longs... Sachant qu'à ce petit jeu, en général le premier qui répond est le premier servi. Surtout qu'environ une ME sur deux précise que si ça ne les intéresse pas, ils ne répondent pas.
Lorsque vous acceptez une microscopique ME, et que 6 mois plus tard un géant vous dit "c'est ok pour nous" mais que vous avez déjà signé avec la plus petite... Vous avez bien les boules.
Vous avez les boules, et en même temps, vous êtes publiés, donc bon. C'est déjà ça.

Je crois que j'ai terminé l'écriture un peu comme si je m'en débarrassais. En mode saturation.
J'ai commencé l'écriture aux alentours de 2013 je crois... Alors certes, il y a eu des moments où je n'ai rien écrit, car je me consacrais à mon premier roman, mais ça date un peu. Il était temps que ce projet arrive à terme. Maintenant je n'ai qu'une hâte, qu'il soi publié pour (être riche, célèbre, acheter un chalet à Annecy) passer à autre chose.

Mais du coup, ça fait un vide.
Je me retrouve une fois de plus à glander derrière mon écran.
Les lendemains d'entraînement, en plus du manque de motivation il y a la fatigue physique et la petite nuit (car l'endormissement après le sport est compliqué) qui n'arrangent pas les choses et ne facilitent pas la concentration.
Je ne peux même pas dire "vivement le week-end", car c'est synonyme de pleurs, de corvées ménagères, de petits moments en famille certes mais aussi d'autres moments relou.
Partir loin, en tête à tête, redécouvrir un pays. Dormir une nuit de huit heures sans être réveillé par des pleurs le matin... (ou la nuit).

Lundi j'ai vu ma psy pour la dernière fois avant... Que j'y retourne (mais ce n'est pas planifié).
Bon, il ne s'est pas passé ce que je m'étais "fantasmé" pour une dernière séance, mais je l'ai sentie émue. Elle m'a dit que contrairement à d'autres personnes à qui elle disait "c'est une mauvaise idée d'arrêter", essentiellement ceux qui arrêtent pour fuir la réalité, elle m'a dit que c'était pas mal. Enfin que "j'étais prêt à passer à autre chose", qu'on avait pas mal bossé tous les deux.
Elle ne pense pas que je ne reviendrai pas... Pour ma part, je pense que si j'y retourne c'est que "quelque chose de grave" a eu lieu.
Même si je pense que je pourrai y aller toutes les semaines, encore et toujours, j'espère ne pas y retourner. Mais, ma psy, me manquera, indiscutablement.
Mais bon, c'est une bonne chose, arrêter certaines choses permet aussi d'avancer.
Si si. Enfin j'espère.
Enfin je sais pas.

Dehors il pleut.
Si pour certaines choses (dois-je vraiment les mentionner ? ) j'adore cette période, pour d'autres, typiquement rouler en scooter, je la déteste.
Sur ces belles paroles, il est l'heure pour moi de prendre mes clics et mes claques pour aller trouver ma chère et tendre, bébé (son sourire et ses hurlements), et se mater le replay de "burger Quizz" d'hier soir, en tâchant d'en profiter étant donné qu'il est peu probable qu'il y ait une autre saison avant... quelques années.

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité
Archives
Publicité