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36 ans... Bientôt 40...
6 janvier 2019

Dans quelques heures...

Il me faudra écrire sur nouvelle page vierge dans ce qui est le roman de ma vie.

Les premières fois peuvent exciter autant qu'elles terrorisent... Sauf que cette première fois, je l'ai déjà vécu moult fois, et je sais à quoi elle pourrait ressembler.
Nouveau boulot, nouveaux collègues, nouvelles habitudes à prendre, novuel environnement de travail à dompter, comprendre l'organigramme officiel et officieux de l'équipe, retenir les nouveaux prénoms, les histoires de chacun, savoir identifier le mâle Alpha, se faire à l'horaire de déjeuner qui sera soit trop tôt soit trop tard, soit pile comme à mon habitude, et surtout se désintoxiquer de mes vilaines habitudes à passer trop de temps à écrire (correspondre/bloggeur/romancer) ou à jouer sur mon smartphone. 
Redevenir sérieux et réapprendre à bosser, en gros.
Je n'arrête pas de me répéter que c'est une bonne chose, que je devais changer d'environnement, le précédent étant devenu trop... anxiogène. L'ambiance était généralissime, elle me manque déjà, mais l'absence de taf me bouffait le cerveau jour après jour. Certes, ça m'a permis d'écrire un roman (voire deux) et de correspondre beaucoup (trop ?), mais j'avais fini par avoir trop mauvaise conscience d'être payé (une fortune) pour ça. 
Mais voilà, ces changements de taf, ces nouvelles missions que j'ai maintes fois connus, peuvent soit aboutir à de bons moments, soit à des moments qui peuvent rapidement devenir exécrables. Mauvais chef, mauvais stress anxiogène, code merdique, description de mission mensonger ou ambiance délétère... et pour finir, qui peut faire tâche sur mon CV, lequel a encore en mémoire la précédente expérience d'à peine 2 mois, remontant à plus de 3 ans, juste avant ma précédente mission, un cauchemar dont les conséquences bruitent sans doute encore dans le couloir de mes supérieurs (ou pas). L'adage "on sait ce qu'on perd, on sait pas ce qu'on gagne" tourne en boucle dans ma tête, que je tente d'affronter avec l'idée que "de toute façon, je n'avais pas le choix, et il fallait que je parte, c'était mieux pour ma santé". 
Je sais déjà, que demain matin, vers 9h10, mon badge ne fonctionnera pas et qu'il me faudra passer par la sécurité pour en refaire un. Et c'est pas faute d'en avoir réclamé un nouveau avant de partir, tout beau tout neuf ! mais... Sans aucun droit dessus. Quelle belle bande d'incapables. 
Et pour me mettre bien, je m'attends dores et déjà à affronter une petite nuit, comme les 3 précédentes, durant laquelle mon inconscient "angoissé" aura le dessus sur conscient "stressé mais serein", une future nuit de sommeil qui sûrement entachée par les multiples réveils que je prédis de bébé, dérangé par sa 9ème dent qui (d'après ses selles) semble proche d'une douloureuse sortie de sa mâchoire.
Si je fumais, je crois que je me serais roulé un bon gros splif avant de m'endormir. Malheureusement pour mon sommeil (et heureusement pour mon cerveau), je ne fume pas. 
Parfois, je voudrais juste être capable de pouvoir mettre mon cerveau sur OFF.
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